La Syrie compte 6 biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (ces 6 biens sont également inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril par décision du Comité du patrimoine mondial)
Culturel (6)
Ancienne ville d’Alep (1986)
Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIIIe siècle, sa Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs medersa, palais, caravansérails et hammams du XVIIe siècle donnent au tissu urbain d’Alep un caractère harmonieux et unique, maintenant menacé par la surpopulation.
Ancienne ville de Bosra (1980)
Jadis capitale de la province romaine d’Arabie et importante étape sur l’ancienne route caravanière de La Mecque, Bosra conserve, enserrées dans ses épaisses murailles, un magnifique théâtre romain du IIe siècle, des ruines paléochrétiennes et plusieurs mosquées.
Ancienne ville de Damas (1979)
Fondée au IIIe millénaire av. J.-C., c’est l’une des plus anciennes villes du Moyen-Orient. Au Moyen Âge, Damas était le centre d’une industrie artisanale florissante (sabres et dentelles). Parmi les 125 monuments des différentes périodes de son histoire, la Grande Mosquée des Omeyyades du VIIIe siècle, édifiée sur le site d’un sanctuaire assyrien, est l’un des plus spectaculaires.
Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (2006)
Ces deux châteaux illustrent l’échange d’influences culturelles et le développement de l’architecture militaire au Proche-Orient à l’époque des Croisades, du XIe au XIIIe siècles. Le Crac des Chevaliers a été construit par l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 1142 à 1271. Une deuxième vague de travaux a été le fait des Mamelouks à la fin du XIIIe siècle. Il figure parmi les châteaux des Croisades les mieux préservés. Bien que partiellement en ruines, le Qal’at Salah El-Din (Forteresse de Saladin) constitue un autre exemple remarquable de ce type de forteresse, tant en terme de qualité de la construction que de survie de la stratigraphie historique, avec des éléments de l’époque byzantine au Xe siècle, les transformations réalisées par les Francs à la fin du XIIe siècle et les défenses ajoutées par les Ayyoubides (fin du XIIe et XIIIe siècles).
Site de Palmyre (1980)
Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d’une grande ville qui fut l’un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l’art et l’architecture de Palmyre unirent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.
Villages antiques du Nord de la Syrie (2011)
Situés au nord-ouest de la Syrie, une quarantaine de villages, regroupés au sein de huit parcs, offrent un témoignage remarquable des modes de vie ruraux et villageois de l’Antiquité tardive et de l’époque byzantine. Abandonnés au cours des VIII-Xe siècles, ces villages, qui datent du Ier au VIIe siècles, offrent un paysage et des vestiges particulièrement bien conservés : maisons d’habitation, temples païens, églises, citernes collectives, thermes, etc. Ces paysages culturels reliques constituent une illustration importante de la transition entre le monde antique païen de l’Empire romain et le christianisme byzantin. Les vestiges témoignant des techniques hydrauliques, des murets de protection et du parcellaire romain nous montrent à quel point les habitants maîtrisaient la production agricole.
Damas
Capitale du premier grand empire islamique, celui des Omeyyades, ancienne cité prestigieuse de l’Orient arabe, siège d’une grande mosquée mythique Damas, la capitale syrienne, est une de ces villes mystérieuses qui nous ont toujours fait joliment fantasmer. Bouillonnante capitale du premier grand empire islamique, celui des Omeyyades, siège d’une grande mosquée mythique, cité prestigieuse de l’Orient arabe, elle ne se laisse pourtant pas découvrir au premier abord. Passez outre la pollution et le triste modèle architectural occidental pour découvrir, notamment, sa vieille ville et le légendaire sens de l’hospitalité des Syriens.
Alep
2e ville de Syrie, qui fut l’une des grandes cités mythiques du monde, l’une des plus anciennes villes habitées ; aux alentours, lex « villes mortes » byzantines
Deuxième ville syrienne, Alep est aussi l’une des villes les plus mythiques du monde. Elle se dispute avec Damas le titre de « plus ancienne ville n’ayant jamais cessé d’être habitée ». Vous y trouverez des souks captivants et une fascinante forteresse. Bien sûr, au royaume d’Alep, le savon est roi, ancêtre du savon de Marseille.
Krak des Chevaliers
L’une des dernières places fortes des croisés ; la plus impressionnante des constructions militaires du Proche-Orient, une merveille architecturale Le krak des Chevaliers est une merveille architecturale, la plus impressionnante des constructions militaires du Proche-Orient. Il se dresse au sommet d’une colline aux flancs faiblement inclinés. Le krak est devenu au fil des siècles un véritable symbole car il fut l’une des dernières places fortes des croisés. Son état de conservation a fait le reste de sa publicité.
Palmyre
Site archéologique dans une oasis, ancienne ville antique et mythique, où les djihadistes ont récemment commis des dommages irréparables Assoupi sur la route du désert, voici que se présente un miracle. Une oasis. Et voici une ville antique et mythique : Palmyre. Du désert plat surgissent des collines rondes, où dominent un château arabe du XIIe siècle et, à ses pieds, les vestiges de la cité de Zénobie, reine de Palmyre. Le site est vaste, mais, heureusement, nombreux sont les édifices identifiables qui racontent encore une histoire.
Le jeu national est le trictrac. Mêlant le hasard des dés à la réflexion, il peut se jouer de manière enfantine ou demander un véritable effort de stratégie. Le jeu se présente sur un plateau divisé en deux. Il s’agit de déplacer les pions, en fonction des dés, sur les pics alignés sur le plateau. La suite dépend de la règle suivie. Il s’agit soit de bloquer les pions de l’adversaire avec ses propres pions, soit de « les manger ». Le plaisir du jeu relève aussi de l’esthétisme, puisque le plateau en bois est orné de marqueterie.
On se baigne agréablement sur les plages aménagées au Nord de Lattaquié, sur la presqu’île de Ras ibn Hani ou à Ras al–Bassit, un sympathique village de pêcheurs, dans le Nord du pays, où les habitants de la région viennent passer leurs vacances. Les autres plages syriennes, à l’état naturel, sont moins propices à la baignade.
La Syrie, c’est aussi ces vieilles villes typiquement orientales, avec leurs allées étroites, leurs couleurs, leur foule et leurs parfums. Sous l’apparente anarchie des souks se dissimule une stricte organisation de l’espace : ici les orfèvres, là les marchands de légumes, ailleurs les échoppes débordant d’épices… Il faut absolument prendre le temps de flâner sous les voûtes médiévales des souks d’Alep, qui sont certainement les plus beaux de tout le monde musulman : une expérience fascinante.
Au cœur des souks, des caravansérails (khans) servaient d’entrepôts aux marchandises venues des pays lointains par caravane ; la plupart sont d’époque ottomane, mais quelques–uns remontent aux Mamelouks, comme le khan al Qadi d’Alep, le plus ancien de la ville. À ne pas manquer : les khans al–Joumrouk, al–Wazir et as–Saboun, dans la Mdiné d’Alep ; les khans Assas Pacha et Souleiman Pacha à Damas.
À Deir–ez–Zor, dans la région de la steppe, c’est pour son animation que le souk vaut une petite promenade : tous les Bédouins des alentours viennent s’y approvisionner, vêtus de robes aux couleurs éclatantes. Quant à Hama, bien que très reconstruite, elle conserve près de l’Oronte un petit quartier ancien aux ruelles tortueuses et aux impasses fleuries ; on vient surtout y admirer les norias, ces immenses roues de bois qui tirent l’eau du fleuve depuis des siècles pour arroser jardins et vergers des alentours.
C’est surtout à Damas que vous pourrez sortir le soir, pour des activités culturelles ou festives. Le cinéma Cham Palace diffuse en permanence un film en version anglaise. Les centres culturels étrangers projettent également parfois des films nationaux et proposent diverses manifestations culturelles (expositions, lectures…).
On trouve également de nombreuses discothèques populaires, et d’autres beaucoup plus branchées où vous pourrez côtoyer la jet set syrienne.
Vous pourrez vous mélanger aux Syriens dans les cafés, surtout fréquentés par les hommes, comme les discothèques. Le temps passe vite, à discuter, mener des parties d’échecs ou de backgammon endiablées.
Pour de sains plaisirs, préférez le hammam. Rien de plus relaxant qu’un bain doublé d’un massage pour chasser la fatigue du jour. D’autant qu’ils sont généralement monuments historiques. Ils ferment autour de minuit. Attention, les horaires sont distincts pour hommes et femmes.
Les produits typiques à ramener sont : les étoffes, les brocarts brodés de fils dorés ou argentés, des foulards de soie de couleurs vives, des pains de savon à l’huile d’olive ou de laurier, des objets en verre soufflés, des tapisseries…