Avant le départ
En cours de saisie
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Visa
Un visa doit être obtenu auprès d’une représentation pakistanaise à l’étranger. Il est généralement accordé pour 3 mois. Au-delà de cette durée, il est nécessaire de solliciter une prolongation (payante) auprès des services du Ministère de l’Intérieur, Bureau du « Section Officer Visa ».
Il est impératif de respecter scrupuleusement les indications et restrictions portées sur les documents de voyage, comme la durée du visa. Il convient de ne pas essayer de se rendre sans autorisation dans des régions où le visa ne l’autorise pas, sous peine de se faire arrêter par les autorités pakistanaises, très vigilantes sur ce point, et d’être placé en détention. Plusieurs compatriotes en ont fait l’expérience. L’un d’eux a été détenu pendant 3 mois pour cette raison en 2009.
Les fonctionnaires de police pakistanais ne signalent pas toujours les problèmes rencontrés par des ressortissants étrangers. L’ambassade ou le consulat général ne sont donc pas systématiquement informés de l’arrestation d’un Français. Un compatriote a ainsi effectué plusieurs semaines de détention dans un isolement complet.
Les journalistes se rendant ou résidant au Pakistan sont invités à communiquer des précisions, préalablement à leurs déplacements, aux autorités pakistanaises et au service de presse de l’ambassade de France à Islamabad ou au consulat général à Karachi. Ils doivent respecter strictement les restrictions de circulation précisées sur leurs visas. S’ils souhaitent se rendre dans des zones d’accès restreint, ils devront veiller à obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités fédérales compétentes (prendre contact avec le Ministère de l’information).
Vaccination –
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est impérative.
D’autres vaccinations sont conseillées, selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque A et C.
La vaccination contre la rage peut également être conseillée selon les conditions de séjour et de déplacement (notamment les voyages itinérants).
Les enfants doivent impérativement être à jour de leurs vaccinations (en particulier BCG, Haemophilus, Rougeole, Oreillons et Rubéole).
Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques (sprays répulsifs).
Dans tous les cas, prenez conseil auprès de votre médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
La loi sur les stupéfiants (Control of narcotic substances act 1997) est très sévère et ne fait aucune différence entre l’usage et le trafic de stupéfiants. La culture, la production, l’importation, l’exportation ainsi que la détention de stupéfiants sont punies de peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à la perpétuité ou la condamnation à mort. Les conditions de détention dans les maisons d’arrêt pakistanaises sont très difficiles et les étrangers ne bénéficient d’aucun traitement de faveur.
L’importation subit les limites quantitatives suivantes : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 500 grammes de tabac ; 1/4 de litre de parfum.
L’introduction de boissons alcoolisées, de plantes vertes et de fruits est totalement défendue.
Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Unité monétaire : Roupie pakistanaise
Code de la monnaie : PKR
Taux de change : 1,00 EUR = 114,155 PKR ; 1,00 PKR = 0,00876005 EUR
Pourboire : Le pourboire est une pratique très répandue dans le pays, du moins essentiellement dans les villes : restaurant, bagage, toutes les occasions sont bonnes, surtout si vous avez besoin d’un service.
Conduite : La traversée du pays par voie routière à partir de ou vers l’Iran via le Baloutchistan, ou à partir de et vers l’Afghanistan via la province de Khyber-Pakhtounkhwa (ex-NWFP) est à proscrire absolument.
L’accès à plusieurs zones est soumis à autorisation préalable des autorités pakistanaises. Ces dernières peuvent interdire l’accès des étrangers à certaines portions du territoire, notamment lorsque les risques y sont particulièrement élevés.
Horaires d’ouverture / de travail : Les établissements bancaires ouvrent du lundi au jeudi de 9h à 13h30 et de 9h à 12h le samedi et le dimanche. Elles ferment le vendredi.
Code ISO 3166-1 : PAK, PK
Électricité : Au Pakistan, le courant est de 220 Volts. Un adaptateur peut parfois être nécessaire.
Téléphone – Indicatif : +92
Internet : Le suffixe internet .pk
Nos d’Urgence :
Karachi :
– Aga Khan Hospital/Clifton Medical Services : +92 21 99 25 00 51 / +92 21 35 82 28 01
– O.M.I. (Orthopedic and Medical Institute) : +92 21 3225 80 75 ou 3225 63 13/14
Islamabad :
– Shifa International Hospital (24h/24) : +92 51 460 36 66 / +92 51 486 30 87
– Pakistan Institute of Medical Center : +92 51 926 11 70
– Children hospital : +92 51 926 04 51 à 9
Lahore :
– Masood Hospital : +92 42 35 88 19 61
– Defence National Hospital : +92 42 35 72 27 28
– Children Hospital : +92 42 99 23 09 01
Peshawar :
– Khyber Medical Center : +92 91 221 12 41 / 221 47 16
– Rehman Medical Institute : +92 91 582 55 01 à 08
– Dr. Tariq Nishtar : +92 91 584 20 68 ou 570 09 10
Médias :
Jasarat France : premier site proposant un journal en ourdou et en français, qui a pour but de promouvoir l’amitié franco-pakistanaise.
Pakistan News Service, toute l’actualité du Pakistan
Daily Hot News, le quotidien en ligne le plus populaire
The Frontier Post, quotidien en direct de Peshawar
Dawn, 1er quotidien pakistanais en nombre d’exemplaires de langue anglaise
Hi Pakistan, le Pakistan chez vous…
Radio Pakistan
La cuisine pakistanaise est très proche de celle de l’Inde mais est également fortement influencée par celle du Moyen-Orient. Les repas font donc la part belle aux galettes cuites au four ou frites (roti, chapattis, puri, halwa et nan), aux currys de viande, aux plats de lentilles (dhal), d’épinards épicés, de choux, de pois et de riz.
Les samosas et les tikkas (bœuf, mouton ou poulet grillé et épicé) constituent de savoureux encas et les nombreux desserts raviront les becs sucrés. A ce titre, mentionnons notamment le barfi, petit gâteau de lait aromatisé à différents parfums.
Bien que l’Islam interdise la consommation d’alcool, le Pakistan produit quelques boissons alcoolisées qui peuvent être consommées dans certains bars et hôtels de catégorie supérieure expressément désignés.
Tabou alimentaire : La consommation d’alcool est interdite aux Musulmans. Elle est autorisée aux non-Musulmans dans un cadre privé. Il est très difficile de se procurer de l’alcool sur place.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
• Recommandations pour votre Santé
La situation sanitaire est globalement satisfaisante dans les grandes villes, plus précaire dans le reste du pays ou l’offre de soins est très insuffisante en cas de problème de santé de toute nature. Consultez votre médecin traitant ou un centre de vaccination international pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées. Consultez votre dentiste si nécessaire.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est présent essentiellement en dessous de 2000 m (zones désertiques, zones humides et milieu rural), particulièrement au moment de la mousson, de juin à août.
Le paludisme est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. En cas de fièvre durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Chikungunya – Dengue
La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible au Pakistan. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
• Recrudescence des cas de poliomyélite
Plusieurs cas de poliomyélite ont été rapportés par les autorités sanitaires pakistanaises ces dernières années. La mise à jour de la vaccination DTPolio est exigée par les autorités pakistanaises. Il est fortement recommandé de se munir de son carnet de vaccination avec mention de la vaccination contre la poliomyélite, et de contacter son médecin traitant pour vérifier que la vaccination est bien à jour. Il est par ailleurs fortement conseillé d’utiliser le carnet de vaccination international aux normes de l’organisation mondiale de santé (OMS).
• Fièvre hémorragique de Crimée-Congo
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo peut être transmise à l’homme soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés. Cette maladie peut être mortelle, et le traitement est symptomatique. Il n’existe pas de vaccin. Les mesures de prévention suivantes sont recommandées : vérifier régulièrement qu’il n’y a pas de tiques dans les vêtements ou sur la peau et les enlever avec précaution si on en trouve ; utiliser des produits répulsifs ; porter des vêtements longs ; éviter le contact avec le bétail ou les animaux domestiques pouvant être infectés. En cas de symptômes, il convient de consulter en urgence un médecin.
• Epidémie de grippe aviaire
La présence du virus de la grippe aviaire est possible au Pakistan. Il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et oiseaux, et d’éviter les élevages et les marchés aux volatiles.
• Rage
La rage est une maladie virale transmissible à l’homme par morsure ou léchage d’une muqueuse d’un chien, renard ou chauve-souris atteints du virus. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
• Cholera
Des cas de choléra sont possibles localement. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées.
• Fièvre typhoïde
La présence de cas de fièvre typhoïde est possible au Pakistan. La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées.
• Infection par le virus VIH – IST
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage contre les infections sexuellement transmissibles et d’éviter les comportements à risque.
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
Opérations militaires
L’opération anti-terroriste Radd-ul-Fasaad que mènent l’armée pakistanaise et des forces paramilitaires depuis février 2017 sur tout le territoire continue d’entraîner des conséquences sécuritaires sur l’ensemble du territoire. Il est fortement recommandé d’ajourner tout déplacement en dehors d’Islamabad, Karachi et Lahore, sauf, au cas par cas, les déplacements professionnels indispensables organisés et encadrés par les autorités pakistanaises.
Risque terroriste
Le terrorisme est aujourd’hui la principale menace au Pakistan où, depuis 2007, les attentats terroristes ont coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes. Des attentats visent régulièrement, jour et nuit, des lieux publics (marchés, hôtels, mosquées, postes de police, etc.). Les régions des zones tribales, de Khyber Pakhtunkhwa (ex-NWFP), du Baloutchistan et du sud-Pendjab (districts de Bahawalpur et de Dera Ghazi Khan) sont particulièrement ciblées.
La multiplication des alertes sur les principales villes du Pendjab, y compris Islamabad, semblent confirmer un déplacement de la menace vers les centres urbains. En cas de déplacement impératif dans le pays, il est donc vivement recommandé de s’inscrire sur Ariane afin de rester informés des messages de sécurité diffusés par l’ambassade et des lieux à éviter.
Risque d’enlèvement
Cette menace, qui relève autant du terrorisme que du banditisme, est toujours présente, en particulier au Baloutchistan, en Khyber-Pakhtounkhwa, y compris dans le district touristique de Chitral, et dans le Pendjab (région de Lahore notamment). Elle vse les personnalités locales aussi bien que les personnes de passage, toutes nationalités confondues.
Risque sismique
Le pays se trouve dans une zone de forte activité sismique et les secousses sont fréquentes. Le tremblement de terre d’octobre 2005 dans la région du Cachemire pakistanais, d’une magnitude de 7,6 sur l’échelle de Richter, a causé la mort de près de 80 000 personnes. Il est recommandé à nos ressortissants, dans l’hypothèse d’un tremblement de terre durant leur séjour au Pakistan, de rassurer leurs familles ou leurs proches sur leur situation. En cas de difficulté, il convient de contacter l’ambassade de France à Islamabad ou le consulat général à Karachi.
L’ensemble du territoire est formellement déconseillé, à l’exception de Karachi et de la zone comprise entre Faisalabad, Lahore et Islamabad, déconseillée sauf raison impérative.
Karachi est le théâtre d’actes de violence quotidiens à caractère politique, sectaire, ethnique ou criminel (assassinats, attentats à la bombe ou par jets de grenade). Tout déplacement doit y être parfaitement encadré. Il est conseillé de contacter au préalable notre consulat sur place. Les manifestations publiques peuvent soudainement prendre un tour violent. Les pratiques des forces chargées du maintien de l’ordre peuvent être brutales. Il est recommandé de se tenir à l’écart de toute manifestation.
La traversée du pays par voie routière est à proscrire absolument sur les axes suivants :
L’accès à certaines zones nécessite l’obtention d’une autorisation préalable des autorités pakistanaises, qui peuvent l’interdire aux étrangers, en fonction du niveau de la menace.
En logeant dans des auberges de jeunesse ou des dortoirs et en mangeant comme les locaux, il est possible de vivre pour 11 à 17 euros par jour. Les voyageurs souhaitant disposer d’un peu plus de confort devront compter de 35 à 45 euros par jour pour une chambre avec télévision satellite, bureau, balcon et une s.d.b. impeccable. Enfin, le Pakistan dispose également d’hôtels de grand luxe pour les personnes prêtes à y mettre le prix. Il est à noter qu’en règle générale les tarifs des hôtels et des restaurants sont moins élevés dans le nord que dans le sud.
Infrastructure routière
En dehors des grandes artères qui relient les agglomérations, le réseau routier est peu développé. Le réseau secondaire est constitué de pistes peu entretenues nécessitant l’utilisation de véhicules tout terrain. Il existe deux autoroutes reliant Islamabad à Lahore et Karachi à Hyderabad.
Aucune difficulté d’approvisionnement en carburant sur les grands axes routiers.
Les conducteurs ne respectent le plus souvent qu’imparfaitement le code de la route, notamment en matière de priorité. De nombreux véhicules sont anciens, mal équipés et dépourvus de feux en état de fonctionnement. Il est vivement recommandé d’éviter la conduite de nuit. Respectez les limitations de vitesse et mettez votre ceinture de sécurité. En cas d’accident, s’adresser au service de police le plus proche pour l’établissement du constat. Il n’existe pas d’infrastructure hospitalière dans les zones reculées.
Réseau ferroviaire
Le réseau ferroviaire pakistanais est vieillissant et surchargé. La ponctualité et le confort des trains sont d’une qualité très moyenne. Plusieurs accidents graves ont eu lieu ces dernières années. Il est déconseillé de prendre le train, qui peut servir de cible pour des actes de banditisme.
Transport aérien
Le réseau national est développé. Il existe plusieurs aéroports internationaux et une trentaine d’aéroports nationaux. Les horaires sont souvent indicatifs en raison des perturbations climatiques, notamment pour relier le Gilgit-Baltistan.
Dans le domaine de l’éducation, les langues locales ont tendance à être ignorées, sauf à la maternelle, parce qu’il est impossible de faire autrement. De plus, selon le gouvernement fédéral, il n’existerait aucune demande populaire concernant l’enseignement primaire des langues régionales. La plupart des parents exigeraient que leurs enfants apprennent d’abord l’ourdou et l’anglais.
Malala Yousafzai se fait connaître du grand public début 2009, à 11 ans, par son témoignage intitulé Journal d’une écolière pakistanaise, sur un blog en ourdou de la BBC. C’est son père, Ziauddin Yousafzai, propriétaire d’écoles de filles dans la vallée de la Swat, qui la pousse à témoigner. Sous le pseudonyme de Gul Makai, elle dénonce les violences des talibans qui, après avoir pris le contrôle de la vallée de Swat en 2007, incendient les écoles pour filles et assassinent leurs opposants. Elle apparaît alors en larmes dans une vidéo et dit vouloir devenir médecin. Lors de l’occupation talibane, sa famille quitte la région et se sépare. Elle sera de nouveau réunie en juillet 2009, après la seconde bataille de Swat.
Le , à la tribune de l’ONU, Malala Yousafzai parle de l’accès à l’éducation pour les filles. Elle y déclare notamment que « Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. Le pouvoir de l’éducation les effraie. ». Ce plaidoyer est salué par une standing ovation de l’assemblée.
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