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Visa
Visa et passeport d’une durée de validité minimale de six mois obligatoires. Le visa est gratuit pour des séjours inférieurs à trois jours. Des visas touristiques de soixante jours peuvent être obtenus, en vous munissant de deux photographies d’identité, à votre arrivée à la frontière pour un coût de 30$ ou 25€ ou auprès des représentations diplomatiques népalaises en France pour un coût de 40€ (pour un visa entrée simple) ou 80€ (visa entrées multiples). Ces visas peuvent être prolongés sur place par périodes d’un mois, contre l’acquittement d’une taxe de 30$, jusqu’à la concurrence d’un séjour maximal de 150 jours par année civile. Il est également possible de faire l’acquisition d’un visa à entrées multiples coûtant 80$ : le droit à séjour initial n’est que de 60 jours, mais le droit à entrées multiples demeure acquis pour la totalité du droit à séjour annuel.
Les voyageurs qui effectuent une excursion en Inde doivent exiger, au passage à la frontière, tant à l’aller qu’au retour, que leur passeport soit tamponné. Ils peuvent également se prémunir contre les conséquences d’un éventuel vol ou d’une perte de ce document en photocopiant les pages où figurent visas et tampons.
Les voyageurs se rendant au Tibet en passant par Katmandou doivent savoir que leur visa pour la Chine sera annulé en arrivant au Népal et remplacé par un visa spécifique à la région du Tibet. Le voyage individuel est maintenant autorisé mais il faut obligatoirement passer par les services d’une agence de voyage qui accomplira les formalités d’entrées. Il n’est pas possible de franchir la frontière avec son véhicule personnel.
Vaccins conseillés :
Mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et contrôle de la vaccination anti-tuberculeuse (BCG).
Après avis médical, sont conseillées les vaccinations contre la fièvre typhoïde, l’hépatite A et B, la méningite à méningocoque A+C.
Dans certains cas, la vaccination antirabique pourra vous être recommandée.
Enfin, le vaccin contre l’encéphalite japonaise pourra vous être conseillé par votre médecin, notamment pendant la saison des pluies dans la zone concernée (Téraï).
Dans tous les cas, prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Limitations en douanes : Le Népal pratiquant un contrôle des changes, il est obligatoire de déclarer auprès des douanes à l’entrée sur le territoire toute somme d’argent liquide d’un montant supérieur à l’équivalent en valeur de 2000$. Le non-respect de cette législation peut être puni par de fortes amendes et par des peines allant jusqu’à 3 ans de prison ferme.
Pour les personnes souhaitant se rendre au Népal avec leur véhicule personnel, il est indispensable d’être muni d’un carnet de passage en douanes. Sans présentation de cette pièce, le véhicule peut être refoulé, et, dans tous les cas, un droit journalier de séjour pour le véhicule sera à régler aux autorités népalaises.
La réglementation limite l’importation à 200 cigarettes, 50 cigares ou 250 grammes de tabac, 1 litre de vin et 1 litre de spiritueux, et du parfum pour un usage personnel. Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Unité monétaire : Roupie népalaise
Code de la monnaie : NPR
Taux de change : 1,00 EUR = 113,364 NPR ; 1,00 NPR = 0,00882090 EUR
Pourboire : Les hôtels (sauf les plus modestes) et les restos annoncent leur prix hors taxes. Il faut ajouter à l’addition finale 10 % de service et 13 % de TVA. Le prévoir dans son budget.
Il convient d’être vigilant en recourant à l’utilisation de la carte bancaire pour les paiements en dehors des grands hôtels et des agences de voyage (risques de fraude pouvant donner lieu à des retraits illicites très importants d’argent).
Les hôtels d’une certaine catégorie, les billets d’avion, les permis de trek et les prestations des agences de voyages se paient en dollars US. Il n’est pas inutile de prévoir des billets verts pour toutes ces dépenses, même si vous pourrez souvent les régler en roupies ou en euros (ou par carte de paiement).
Aucun problème pour changer vos euros (en cash ou en chèques de voyage) en roupies népalaises, on trouve des bureaux de change et des banques dans tous les endroits touristiques, à commencer par Kathmandu et Pokhara. En revanche, si vous partez en trek, mieux vaut changer suffisamment pour toute la durée de ce dernier.
Les banques proposent un taux souvent plus intéressant que les money changers, même si certaines prennent une petite commission.
Les bureaux de change sont ouverts tous les jours, avec des horaires plus étendus (souvent de 9h à 21h).
Dans les banques, prévoir le passeport pour la transaction. Partout, on vous remet des reçus qu’il faut conserver car, à la sortie du pays, s’il vous reste des roupies, vous pourrez les rechanger contre des euros (ou des dollars) en présentant vos bordereaux. Les roupies népalaises ne sont pas négociables en dehors du Népal.
Conduite : Si la conduite au Népal n’est pas facile (les règles ne sont pas les mêmes que chez nous), on se fait assez rapidement aux «coutumes locales».
Parmi les locutions les plus utiles, citons :
na mas te : bonjour/au revoir
Ta·pai·lai kas·to chha ? : Comment allez-vous ?
thik·cha : d’accord
Mai·le bu·jhi·na : Je ne comprends pas
bus : bus
ta xi : taxi
ko tha : chambre
baink : banque
ba to : chemin (randonnée)
o ra lo : descente
u ka lo : montée
da ya : droite
ba ya : gauche
kha na : nourriture/repas
bhat : riz (cuit)
dal : lentilles
chi ya : thé
dak tar : docteur
Horaires d’ouverture / de travail : les banques sont ouvertes du dimanche au jeudi de 10h à 15h au moins, jusqu’à 13h le vendredi, mais certaines, à Kathmandu notamment, ont des horaires plus larges.
Code ISO 3166-1 : NPL, NP
Téléphone – Indicatif : +977
Les communications téléphoniques demeurent difficiles dans plusieurs zones reculées. Cette situation peut avoir des conséquences pratiques non négligeables, en retardant notamment les opérations de sauvetage en montagne, si les randonneurs ou leurs guides ne sont pas équipés de téléphones satellitaires.
Internet : Domaine Internet .np
Voltage : 230 V, 50 Hz. Vous pourriez avoir besoin d’un adaptateur.
Le pays connait régulièrement des interruptions temporaires de son ravitaillement. Les pénuries de gaz et de carburant sont récurrentes, ainsi que celles d’électricité : les coupures de courant peuvent durer jusqu’à 10 à 14 heures par jour et certaines zones ne sont pas du tout alimentées en électricité
Médias :
Principaux journaux nationaux : The Kathmadu Post, Sandhya Times
Chaînes de télévision : Nepal Television Corporation, Sagarmatha TV, Himalaya TV – Videos.
Au Népal, le repas de base se compose de daal bhaat tarkari, littéralement “soupe de lentilles, riz et curry de légumes” – il peut s’accompagner d’achar (achards), de chapati (pain indien sans levain), de dahi (lait caillé ou yaourt) ou de papad (pappadam, fine crêpe frite croquante à base de farine de lentilles). La cuisine newar fait un usage généreux des épices, en particulier du piment, et ses plats sont d’ordinaire servis avec du chiura (riz battu et séché).
Le Népal est l’un des endroits les plus propices pour goûter la cuisine tibétaine, qui tend à se limiter à des variations autour des momo (raviolis) et des soupes de nouilles thuk (les thukpa sont longues, tandis que les thenthuk ressemblent à des rubans froissés).
On peut manger comme un roi à Katmandou et à Pokhara, avec des restaurants de spécialités tibétaines, chinoises, indiennes, japonaises, thaïlandaises, mexicaines, italiennes, françaises et moyen-orientales.
Tabou alimentaire : Une grande partie de la population est exclusivement végétarienne.
La population du Népal est majoritairement rurale (80%). Les Népalais vivent au sein de petits villages disséminés dans la plaine du Terai et la zone des Moyennes montagnes appelées aussi collines du Népal. Les zones himalayennes et transhimalayennes sont peu peuplées. Ces grandes zones écologiques déterminent le mode de subsistance des populations qui y sont installées : culture intensive de céréales au sud; culture étagée et petit élevage dans la partie médiane du pays; agriculture de subsistance et élevage au nord dans les hautes montagnes. Partout, le commerce est pratiqué à haute échelle. Il assure la complémentarité des modes de vie en permettant les échanges des produits de l’agriculture contre ceux de l’élevage.
Eu égard aux us et coutumes liés aux religions hindouiste et bouddhiste, il convient de ne pas s’habiller trop court et d’éviter les tenues pouvant être considérées comme provocantes : telles que les shorts pour les femmes.
La prostitution est officiellement interdite. La législation française qui permet de poursuivre des ressortissants français en France pour certains délits à caractère sexuel commis à l’étranger s’applique au Népal.
Les voyageurs souhaitant agir en faveur de la population népalaise, sont invités à s’entourer de précautions avant d’effectuer une donation et, notamment, à se renseigner sur l’organisme bénéficiaire qu’ils auront identifié.
Tuer une vache, même accidentellement, dans ce pays majoritairement hindouiste, peut avoir de graves conséquences.
Lorsque vous visitez un site religieux, abstenez-vous de fumer et retirez vos chaussures avant d’entrer. Circulez toujours dans le sens des aiguilles d’une montre autour des stupas, des chorten (stupas tibétains) et des murs de mani (pierres gravées de mantras bouddhiques tibétains), même au prix d’un détour. L’accès à certains temples hindous est interdit aux non-hindous (un panneau l’indique souvent) ; dans d’autres, vous devrez enlever tout accessoire en cuir. Les Népalais faisant toujours un don dans les gompa (monastères tibétains) et les temples, il est apprécié que les étrangers agissent de même.
Les shorts, les tee-shirts sans manches et tout autre vêtement dévoilant trop la peau ne conviennent ni pour les hommes, ni pour les femmes. Ôtez toujours vos chaussures avant d’entrer dans une demeure privée. Ne pointez jamais quelqu’un du doigt, ni pour le montrer, ni pour lui faire signe. Ne jetez pas de détritus dans un feu prévu pour la cuisine, car le feu est sacré. La main gauche étant réservée aux ablutions, ne l’utilisez ni pour manger ni pour tendre des aliments.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation, et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, vous vous exposez au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
• Secours en montagne
Au Népal, tous les secours en montagne sont payants et les hélicoptères ne décollent que s’ils ont la garantie d’être payés. La prise en charge d’une assurance-assistance incluant les frais de recherche et d’évacuation en montagne est impérative, pour garantir aux compagnies privées d’hélicoptères le paiement des recherches en montagne et le retour vers Katmandou. A défaut, le voyageur ou sa famille s’exposent au risque de devoir financer eux-mêmes le coût des recherches et/ou du rapatriement.
Il est de plus impératif de lire soigneusement les clauses du contrat d’assurance- assistance, en particulier celles allant avec l’utilisation d’une carte de crédit, afin de vérifier la prise en charge des frais de recherche et d’évacuation en montagne. La garantie « neige et montagne » de la carte Visa ne permet pas d’avancer les frais de secours en montagne (sauf accord spécifique avec les professionnels locaux, ce qui n’est généralement pas le cas au Népal). De même, parfois, seuls les accidents sont couverts, et non les maladies comme le mal des montagnes.
De plus, le transport en hélicoptère du lieu de l’accident vers Katmandou est réservé aux situations d’extrême urgence (œdème cérébral, accident mettant la vie en danger). En cas d’abus (simple fatigue, mal des montagnes sans gravité, petite blessure permettant l’évacuation par terre), l’assurance pourra éventuellement se retourner contre son assuré et lui demander des compensations financières élevées.
Il est donc important de connaître et faire connaître les références de son contrat et les coordonnées de son assurance pour permettre une intervention beaucoup plus rapide des secours : donnez ces renseignements à votre agence de trek.
Pour les personnes effectuant des voyages supérieurs à 3 mois, vérifier précisément avec la compagnie d’assurance avant le départ de France les conditions retenues. Il est en effet fréquent que les assurances considèrent les séjours supérieurs à 90 jours comme une expatriation, et que, de ce fait, les contrats de rapatriement et de soins médicaux soient caducs une fois ce délai dépassé.
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Les excursions et randonnées en altitude doivent faire l’objet d’un avis médical spécialisé avant le départ. La haute altitude est déconseillée pour les enfants âgés de moins de 7 ans ; des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constituent une contre-indication, tout comme une grossesse.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques dans le Téraï durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Pendant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Chikungunya – dengue
La transmission du chikungunya est possible au Népal. La dengue sévit dans la région de Chitwan et s’étend dans le Téraï. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Encéphalite japonaise
Cette maladie se transmet par des moustiques, en zone rurale. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement pour tous les voyageurs qui se rendent en Asie ou en Océanie. Il semble que les mesures physiques contre les moustiques soient une arme efficace.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Mal des montagnes
Dans l’Himalaya, la plupart des itinéraires de trek impliquent plusieurs jours en haute altitude, où le mal des montagnes peut frapper.
Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel. Informez-vous et apprenez à en reconnaître les symptômes : le mal des montagnes peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, nausées, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3 000 mètres d’altitude. A un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès.
L’identification des symptômes du mal des montagnes peut être difficile : il est essentiel de communiquer en permanence, sans restriction, sur son état physique. De surcroît, les capacités de réflexion et d’action d’une victime du mal aigu des montagnes peuvent être altérées : il faut alors, dans la mesure du possible, forcer cette personne à redescendre.
Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4 000m) est impérative.
Toute personne, quelle que soit sa condition physique, peut être concernée par le mal des montagnes. Une adaptation progressive à la haute altitude est nécessaire pour prévenir ce risque. La prévention du mal des montagnes repose sur des règles essentielles :
• respecter une ascension lente et progressive plutôt que de prendre des médicaments censés éviter le mal aigu des montagnes (pas plus de 400m de dénivelé positif entre deux nuits consécutives à partir de 2 500m) et bien s’hydrater ;
• en cas de symptômes de mal des montagnes, arrêter l’ascension ;
• si les symptômes persistent ou empirent, redescendre, même de nuit ;
• ne jamais abandonner seul un camarade malade.
L’Himalayan Rescue Association dispose de centres médicaux destinés à soigner le mal des montagnes à Pheriche, dans le Khumbu, et à Manang, dans les Annapurnas. Elle peut également organiser des expéditions de secours.
Typhus des broussailles
Le typhus des broussailles est une maladie bactérienne transmise par des piqûres d’acariens (tiques ou aoûtats) présents notamment dans les zones broussailleuses. La maladie est caractérisée par une forte fièvre et des complications médicales graves sont possibles. La suspicion impose une consultation médicale et la mise en route d’un traitement antibiotique. La prévention repose sur la protection contre les piqûres de tiques et d’insectes.
Grippe aviaire
La grippe aviaire est présente au Népal, notamment dans la vallée de Katmandou. Toutefois, aucun cas de transmission du virus à l’homme n’a été signalé à ce stade. La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue…
Recommandations :
Avertissement concernant la méditation
La méditation nécessite une préparation, une pratique progressive et un encadrement approprié. La pratique de la méditation au Népal est très rigoureuse (privation de toute alimentation, privation de sommeil, obligation de silence et de solitude pendant de longues durées) et peut générer -chez les sujets novices- des troubles psychologiques parfois très sévères, impliquant dès lors une prise en charge psychologique non disponible au Népal.
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Les risques de choléra et de typhoïde sont réels au Népal. La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
• Risques naturels
Risque sismique
Le Népal est situé dans une région d’intense activité sismique. Un très fort séisme (magnitude 7,9), suivi de plusieurs répliques, a frappé le Népal le 25 avril 2015. Un second séisme très puissant (magnitude 7,3), suivi de plusieurs répliques, a frappé le pays le 12 mai 2015.
A l’intérieur :
• s’éloigner des fenêtres ou vitrages susceptibles de se briser, des murs extérieurs, de tout objet ou meuble qui pourraient se renverser ;
• s’abriter sous une table solide ou un meuble résistant, ou rester debout sous un encadrement de porte.
A l’extérieur :
• s’efforcer d’atteindre un espace libre, loin des arbres, poteaux électriques, murs ou bâtiments ;
• dans la voiture, s’arrêter au bord de la route et attendre à l’intérieur la fin des secousses.
En cas de séisme, il est recommandé de prendre immédiatement contact avec sa famille ou ses proches afin de les rassurer ou, en cas de difficulté de communication avec l’extérieur,, avec l’ambassade de France.
Risque d’inondation
Les séismes de grande intensité d’avril et mai 2015 ont provoqué d’importants risques de ruptures de barrages naturels, ce qui accroit le risque d’inondations.
Il est donc recommandé aux ressortissants français qui se trouveraient sur place de continuer de faire preuve de la plus grande vigilance lors de tous déplacements.
Risques saisonniers
En hiver, le risque de gelures graves existe même à basse altitude.
Les fortes précipitations qui accompagnent la mousson de mi-juin à mi-septembre provoquent des glissements de terrain, notamment le long des rivières, et rendent les sentiers boueux et glissants. Il est alors dangereux de faire étape en bordure d’une rivière.
• Risques politiques
Dans cette période de transition politique, il est recommandé de suivre avec attention l’actualité de ce pays. Les Français sont notamment invités à consulter le site de l’ambassade de France à Katmandou.
Déclenchées à l’appel de syndicats ou de partis politiques, des manifestations et grèves générales sont susceptibles d’affecter sérieusement les déplacements dans les pays. Lors d’une grève générale ou « bandh », qui peut toucher le pays entier, de nombreux magasins sont fermés et les moyens de transport sont paralysés. Lors de ces « bandh » il est conseillé de faire preuve de discrétion et de se tenir à l’écart des rassemblements.
• Délinquance
Quartier touristique de Thamel
Ce quartier touristique de Katmandou est le lieu de fréquentes escroqueries. Une arnaque courante consiste à proposer d’exporter des bijoux ou de l’or vers un pays tiers moyennant une commission. Comme cette pratique est illégale, les touristes ayant accepté se trouvent ensuite soumis au chantage des escrocs qui menacent de les dénoncer à la police.
Les pickpockets sont nombreux dans les rues et les bars.
Une grande partie du pays est en zone de vigilance renforcée.
Après les séismes de 2015, les autorités locales ont sécurisé la plupart des chemins de trek, excepté dans les districts de Gorkha, Dolakha, Sindhupalchok, du Manaslu et de la vallée du Langtang.
Les conditions de sécurité n’y étant absolument pas remplies, il est déconseillé sauf raison impérative de se rendre dans ces régions.
Avertissement concernant l’organisation des séjours au Népal
Un séjour au Népal doit être impérativement organisé par l’intermédiaire de tours opérateurs sérieux et expérimentés. Même parmi les agences spécialisées dans les voyages « extrêmes », en France comme au Népal, les services offerts sont de qualité inégale.
En tout état de cause, il est déconseillé de recourir aux agences qui démarchent les touristes à l’aéroport international de Katmandou.
Guides randonnées
Il est indispensable que des professionnels du tourisme, ou des proches bien au fait de la situation locale, assistent les voyageurs dans la préparation de leurs projets de randonnée. Les voyages isolés, sans encadrement, sont à proscrire.
Il est déconseillé de partir en compagnie de personnes se prétendant guides qui abordent leurs clients dans les quartiers touristiques et ont une connaissance limitée de la montagne et de ses dangers.
Il est fortement déconseillé de faire du trekking seul, surtout à proximité de Katmandou.
Mal des montagnes
L’altitude a des effets redoutables sur l’organisme et la santé, pouvant entraîner la mort. Il est très fortement recommandé de s’adresser à des structures de santé reconnues, qui sauront détecter à temps tout problème de santé dû à l’altitude et réagir en conséquence. Il convient donc de ne pas choisir ses guides en fonction des tarifs proposés mais de la qualité du service, qui peut s’avérer déterminante en cas d’accident de santé en haute montagne. Pour les risques sanitaires liés aux activités de montagne, il est recommandé de se reporter à la rubrique « Santé ».
Les différentes possibilités d’hébergement sont classées ici selon leur catégorie de prix et leur situation géographique. Les voyageurs à petit budget peuvent compter se loger pour environ 400 Rs à 1 200 Rs (5 à 15 $US) en chambre double, avec salle de bains privée la plupart du temps. Pour la catégorie moyenne, il faut prévoir entre 1 200 Rs et 4 000 Rs (15 $US et 50 $US). Compter davantage pour la catégorie supérieure. La plupart des hôtels proposent un large éventail de choix, y compris de grandes chambres deluxe (souvent au dernier étage), idéales pour les familles ou les petits groupes.
Katmandou et Pokhara offrent quantité de possibilités, de l’hébergement le plus sommaire aux établissements cinq-étoiles à 150 $US la nuit. La compétition acharnée à laquelle se livrent les établissements bon marché maintient des prix bas et un niveau de qualité en progression. Katmandou renferme ainsi quelques très jolis lieux avec jardins, où loger à moins de 800 Rs (10 $US) la nuit, avec eau chaude et salle de bains privée. Les meilleures offres se situent dans les catégories moyenne et supérieure.
Les grandes villes du Teraï disposent d’hôtels corrects, aux chambres équipées de ventilateurs et de moustiquaires pour 400 Rs environ (5 $US). Pour répondre à la demande locale, des formules plus rudimentaires existent pour 50 Rs (moins de 1 $US), mais souvent sans moustiquaire, ou alors en lambeaux. Dans les hébergements les plus économiques, l’eau est chauffée à l’énergie solaire. Attendez-vous donc à des douches froides le matin ou par temps gris.
Partout ailleurs dans le pays, le choix est très limité, sauf sur les principaux itinéraires de trek. Le Népal est l’un des rares pays au monde où l’on peut faire 3 semaines en randonnée sans recourir à une tente. Sur certains itinéraires, l’hébergement se résume parfois à un dortoir ou à une grande salle où chacun déroule son sac de couchage. En revanche, sur les chemins de l’Annapurna ou de l’Everest, vous croiserez des lodges et des pensions d’excellente qualité toutes les 2 heures.
Tous les hôtels de catégorie moyenne et supérieure comptent une TVA à 13% et affichent souvent des prix en dollars (que vous pouvez payer en roupies). Les hôtels bon marché donnent leurs prix en roupies et font souvent l’impasse sur la TVA.
Au Népal, les tarifs hôteliers ont toujours beaucoup fluctué au rythme des saisons. Durant la saison haute, d’octobre à novembre et de février à avril, le prix des chambres augmente en fonction de la demande. Durant la saison de la mousson (de juin à septembre), les prix chutent de façon vertigineuse.
Ainsi, le montant total que vous aurez à payer dépendra de la saison et de la quantité de clients. Les tarifs affichés dans la majorité des hôtels sont purement fantaisistes et sont donnés dans l’espoir que les voyageurs sont assez naïfs pour payer sans sourciller et qu’ils répondent aux exigences du gouvernement en matière d’étoiles. Certains établissements de catégorie moyenne proposent des tarifs réduits (et le transfert gratuit depuis l’aéroport) pour les voyageurs qui réservent par Internet, mais vous pourrez obtenir les mêmes réductions (si ce n’est de plus importantes) sur place. Si les affaires marchent au ralenti, il est souvent possible de négocier une chambre deluxe au prix d’une standard. Quand elles sont florissantes (comme c’est le cas en ce moment), vous ne pourrez qu’accepter ce qu’on vous propose.
En général, les voyageurs peuvent négocier des tarifs moins élevés pour des longs séjours. En automne et au printemps, il est possible d’obtenir une réduction supplémentaire pour les chambres climatisées en promettant simplement d’arrêter la climatisation
Hors de la vallée de Katmandou, de nombreuses voies sont en mauvais état, voire non asphaltées. En dehors de la capitale, circuler de préférence en véhicule 4X4 et respecter une vitesse raisonnable. Les services d’un chauffeur sont recommandés. Il est déconseillé de vous déplacer la nuit. Tuer une vache, même accidentellement, dans ce pays majoritairement hindouiste, peut avoir de graves conséquences.
En période de mousson, les glissements de terrain, chutes de pierres et d’arbres peuvent être à l’origine de fermetures plus ou moins longues des axes routiers et aussi d’accidents (chutes de véhicules dans les ravins par exemple). Il est indispensable d’évaluer le risque météorologique avant de prendre la route pendant cette période.
Les accidents de la route sont très nombreux au regard du faible nombre de véhicules (25.000 accidents entre 2010 et 2013).
Les voyages en autobus peuvent être périlleux, le mauvais état des routes rallonge considérablement les temps de trajet et ces autocars sont fréquemment impliqués dans de graves accidents.
Le 5 décembre 2013, la Commission Européenne a décidé d’inscrire toutes les compagnies aériennes du Népal sur la liste des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’Union Européenne
Plusieurs accidents d’avion ont eu lieu au Népal ces dernières années (vols nationaux). Les voyageurs doivent avoir conscience que les risques liés à un vol intérieur au Népal sont supérieurs à la moyenne mondiale. En zone montagneuse, particulièrement, les mauvaises conditions météorologiques augmentent les risques pour la sécurité et peuvent entraîner d’importants retards.
Le système scolaire népalais comporte un régime public et des écoles privées. Même si le régime public est sous-financé par rapport aux besoins, l’école publique est gratuite de la 1ère à la 5e année. Par ailleurs, de nombreuses écoles privées sont subventionnées par le Gouvernement. Étant aussi grandement sous-financées, les parents doivent assumer les frais de scolarité et de fournitures scolaires de leurs enfants afin de couvrir les dépenses de fonctionnement de ces établissements. Les écoles privées se situent surtout en zone urbaine. Considérant que la qualité de l’enseignement dispensé dans les écoles privées est jugée supérieure à celle des écoles publiques, les établissements privés dépassent en nombre les établissements publics au niveau de l’enseignement secondaire supérieur. Au Népal, le port de l’uniforme scolaire est obligatoire, tant dans les écoles publiques que les écoles privées subventionnées. La cravate est souvent imposée dès la 1ère année.
L’école privée, reconnue pour dispenser un enseignement de meilleure qualité, n’est pas accessible à tous en raison des coûts élevés qu’elle exige. Rares sont les familles qui peuvent y inscrire tous leurs enfants. Comme l’éducation des filles est jugée moins nécessaire que celle des garçons, ces derniers sont souvent favorisés. D’une manière générale, malgré des progrès indéniables en matière d’accessibilité à l’école, les élites bénéficient davantage du système d’éducation. Pour des motifs principalement économiques et culturels, leurs enfants accèdent en plus grand nombre à l’école, ils y poursuivent leurs études plus longtemps et plusieurs vont même parfaire leur formation à l’étranger, ce qui leur confère un avantage et un prestige indéniables à leur retour au pays.
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