Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Visa
Pour un séjour de moins de trois mois en Malaisie péninsulaire et dans l’Etat du Sabah, le visa n’est pas nécessaire pour les ressortissants français mais il faut impérativement être en possession d’un passeport ayant une validité d’au moins six mois. L’absence, sur le passeport, d’une période de validité supérieure à six mois, même d’un jour, entraîne la reconduction du voyageur vers son port d’embarquement ou sa détention par les autorités locales. Les autorités locales appliquant strictement ces dispositions, les voyageurs munis d’un passeport périmé, ou dont la validité est inférieure à six mois, doivent procéder, avant le départ, à son renouvellement, faute de quoi ils ne pourront pénétrer sur le territoire malaisien et seront refoulés.
Concernant l’Etat du Sarawak, les touristes obtiennent un permis de séjour valable un mois à leur arrivée sur cet Etat :
Par avion, aux aéroports suivants : Kuching, Miri et Sibu.
Par la route : au poste frontière de Tebedu (frontière entre le Sarawak et Kalimantan – Indonésie), celui-ci étant parfois fermé en raison de troubles en Indonésie.
Sabah, Sarawak : l’entrée par voie terrestre depuis l’Indonésie est fortement déconseillée en l’absence de poste frontière et d’impossibilité de faire tamponner son passeport.
Les voyageurs entrés en Malaisie par voie maritime doivent s’assurer, à leur arrivée, qu’un officier de l’immigration appose un tampon dans leur passeport. Sinon, ils seront retenus au moment de quitter le territoire malaisien et placés en rétention administrative (de quelques heures à quelques jours) jusqu’à ce que les autorités locales aient pu vérifier la légalité de leur séjour en Malaisie.
Les autorités de l’immigration malaisienne recueillent, à tous les points d’entrée du territoire (voies aérienne, terrestre ou maritime), les données biométriques (empreintes des pouces et index) de tous les visiteurs étrangers. Seuls sont exemptés de cette procédure les enfants de moins de 12 ans, les titulaires de passeport diplomatique et les personnes amputées des doigts.
Pour les séjours de plus de trois mois, un visa de long séjour est exigé à l’arrivée dans le pays. Les demandes de visas sont à effectuer auprès de l’ambassade de Malaisie à Paris (cf. coordonnées dans les infos utiles).
Vaccination –
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’une zone d’endémie.
Les vaccinations suivantes sont conseillées:
Adultes : mise à jour des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ; vaccination contre la typhoïde, l’hépatite A, l’hépatite B.
Enfants : vaccinations recommandées par le Ministère de la Santé – et en particulier : B.C.G. et hépatite B dès la naissance, rougeole dès l’âge de 9 mois ; hépatite A possible à partir d’un an; typhoïde à partir de 5 ans.
Toute personne entrant ou sortant du territoire de la Malaisie avec des sommes d’argent, titres ou valeurs d’un montant égal ou supérieur à 10.000 US Dollars doit remplir une déclaration au bureau des douanes à l’aide du formulaire K22 disponible dans la majeure partie des points d’entrée et de sortie du territoire. Tout manquement ou fausse déclaration pourra entraîner une amende d’un million de Ringgits malaisiens (200.000 Euros environ) et/ou une peine d’emprisonnement n’excédant pas une année
L’importation subit les limitations suivantes : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 225 g de tabac, 1 l de boisson alcoolisée et des souvenirs d’une valeur inférieure à 200 Ringgits.
Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Unité monétaire : Ringgit malais (MYR)
Taux de change : 1,00 EUR = 4,76836 MYR ; 1,00 MYR = 0,209695 EUR
Pourboire : 10 % de service et 5 % de taxe gouvernementale sont généralement ajoutés aux notes. Les chauffeurs de taxi ne s’attendent pas à recevoir de pourboires.
Les cartes MasterCard et Visa ont les réseaux les mieux implantés. Avec votre carte, vous pourrez retirer des espèces aux guichets des banques telles Maybank (banque la plus importante), HSBC et Standard Chartered, ainsi qu’aux distributeurs automatiques, en composant votre code. Signalons aussi que beaucoup de banques malaises sont connectées à des réseaux internationaux tels que Cirrus (le plus répandu), Maestro et Plus.
N’hésitez pas à interroger votre banque, avant le départ, sur ses accords avec les banques malaises.
Les banques malaises sont efficaces et les bureaux de change ne manquent pas. Les premières prélèvent d’ordinaire une commission sur les espèces et les chèques de voyage (environ 10 RM par transaction et éventuellement une petite somme par chèque). Ce n’est pas le cas des seconds, qui pratiquent en revanche des taux plus variables. Pour obtenir de l’argent liquide, le taux est habituellement plus intéressant dans un bureau de change, qui effectue souvent l’opération en moins de temps. En dehors des centres touristiques, cependant, ces taux s’avèrent souvent désavantageux et les chèques plus difficiles à changer.
Les principaux chèques de voyage sont acceptés dans tout le pays. Il n’y a pas non plus de problème pour convertir les euros et autres grandes devises, même si le dollar US a toujours une longueur d’avance.
Conduite : La circulation s’effectue à gauche. Les piétons doivent donc faire preuve d’une prudence particulière avant de traverser.
Premiers mots :
Bonjour : Selamat pagi (le matin) Selamat petang (l’après-midi)
Merci : Terima kasih
Comment allez-vous ? : Apa khabar ?
Comment vous appelez-vous ? : Siapa nama kamu ?
Je (ne) comprends (pas): Saya (tidak) faham
Comment aller à…: Bagaimana saya pergi ke… ?
Où se trouve… ? : Di mana ada… ?
Dormir : Tidur
Chambre : Bilik
Cher : Mahal
Marché de nuit : Pasar malam
Unité monétaire : Ringgit malais (MYR)
Horaires d’ouverture / de travail :
Dans la plus grande partie du pays, les administrations et les banques sont fermées le samedi et le dimanche, à quelques exceptions près. Dans les États de Kedah, Kelantan, Terengganu et Johor, à forte influence islamique, les jours de congés officiels sont le jeudi après-midi, le vendredi et le samedi dans les administrations, le jeudi et le vendredi dans les banques.
– Les administrations, comme certains musées et commerces, observent une pause déjeuner entre 12h45 et 14h. Elle est un peu plus longue le jour de la prière du vendredi (de 12h15 à 14h45 environ).
– Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 9h30 à 15h ou 16h (voire 16h30), le samedi de 9h30 à 11h30 pour certaines aussi. Pour les États islamiques, appliquer les mêmes horaires du samedi au mercredi (parfois aussi le jeudi matin).
– Les centres commerciaux et les commerces chinois des villes importantes ouvrent généralement de 10h à 21h (ou 22h), tous les jours.
Code ISO 3166-1 : MYS, MY
Téléphone – Indicatif : +60
Electricité: Le courant est de 220/240 Volts en Malaisie. Les prises carrées standards sont des fiches plates à l’américaine à 3 broches. Dès lors, prévoyez un adaptateur.
Internet : Domaine Internet .my
Nos d’Urgence : police : 994 ; Samu urgences : 999
Médias :
Principaux journaux nationaux : Daily Express, Harakah Daily, Kwong Wah Yit Pot, The Star, Utusan Malaysia, Business Times
Chaînes de télévision : 8
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été filtrée ou portée à ébullition : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus en dehors des restaurants de norme internationale.
On y mange aussi bien malais que chinois, thaïlandais ou indien, voire thaïlandais et indonésien.
Invariablement épicée, la cuisine malaise fait largement appel au sambal, une pâte de piment, crevette et citron vert.
– Satay : brochettes de viande (bœuf ou poulet, assez gras) marinées dans une délicieuse préparation à base d’épices et de cacahuètes avant d’être grillées au barbecue. En quelque sorte, le plat national malais, disponible à un prix dérisoire sur tous les marchés.
– Nasi goreng : riz frit accompagné de viande et de légumes.
– Mee goreng : même plat à base de nouilles.
– Ayam goreng : poulet frit.
– Rendang : bœuf au curry.
– Nasi lemak : riz cuit dans du lait de coco servi pour le petit déj dans une feuille de bananier, avec une sauce pimentée, des concombres, des anchois secs et des cacahuètes grillées. Un œuf est souvent ajouté sur le dessus.
– Nasi padang : un plat populaire d’origine indonésienne. Encore du riz vapeur, servi au choix avec viande ou poisson, frits, grillés ou en sauce (curry) et accompagnés de légumes marinés. Très copieux.
– Soupes : sup kambing à base d’agneau, sup ayam à base de poulet et sup ekor à base de queue de bœuf. Apport de la Thaïlande voisine, la soupe tom yam (à la citronnelle et avec plein de bonnes choses dedans) est vraiment excellente… si l’on supporte le piment !
– Ais kacang ou ais batu campur (« ABC ») : de la glace pilée, de la jelly (gelée sucrée), des fruits, du sirop, un peu de maïs doux… et une bonne poignée de haricots, le tout arrosé de lait concentré !
– Cendol : glace pilée, sucre de palme, lait de coco et vermicelles étranges et fluorescents.
– Bubur cha cha : sorte de porridge à base de patates douces, taro, perles de tapioca et lait de coco avec, pour les puristes, du sucre de palme. Très onctueux.
– Rojak : « salade » de mangue, pomme verte, ananas, goyave, jambu air, concombre, miel et… petits morceaux de calamar frit, sur lesquels on verse un coulis épais à base de crevettes séchées et piment !
Tabou alimentaire : alcool = tolérance zéro
La justice Malaisienne condamne à six coups de fouet et à 1 an de prison tout musulman surpris à boire de l’alcool. Cette punition ne s’applique pas aux non-Malaisiens.
Plusieurs cas d’intoxication alimentaire grave (dont deux mortels) ont été rapportés à la suite de consommation de limule. Ce crustacé appelé également « crabe des Moluques », « crabe fer à cheval » ou « crabe au sang bleu », (« horseshoe crab » en anglais), peut en effet présenter une vraie toxicité.
La tétadrine, poison que l’on retrouve également dans le poisson de lune, peut également provoquer des intoxications alimentaires graves.
Il est donc recommandé de s’abstenir de leur consommation.
Comment ne pas être étonné par le dynamisme de la capitale, Kuala Lampur. Belle mégapole où l’on peut flâner facilement et en toute sécurité, se restaurer à toute heure de la journée, et d’une bonne partie de la nuit! Logement, transport, personnel de maison sont encore « bon marché » et la vie se révèle vite envoûtante. On est littéralement séduit par ce cadre de vie particulièrement moderne, dynamique, passionnant.
La population malaise est un mélange de cultures et caractéristiques diverses. En général, les différents groupes ethniques s’intègrent, tout en conservant leurs traditions et modes de vie individuels. Les Malais représentent toujours plus de la moitié de la population et mènent une vie paisible sous l’autorité des anciens, où le respect et les convenances prédominent.
Les membres indiens, pakistanais et Sri-lankais de la population immigrèrent à l’origine en Malaisie pour travailler au sein de l’administration, de la police et du gouvernement local, ainsi que dans les nouvelles plantations de caoutchouc, mais bon nombre d’entre eux font aujourd’hui partie des classes professionnelles.
Les sanctions pour possession, consommation ou trafic de drogues en Malaisie sont très sévères. Si vous possédez, consommez ou faites du trafic de drogue en Malaisie, vous serez condamné à des peines de prison et à des amendes beaucoup plus lourdes qu’en France.
Si vous êtes arrêtés en possession de 15 grammes d’héroïne ou 200 grammes de marijuana, vous serez, aux yeux de la loi, considéré comme un trafiquant de drogues. Or, la législation malaisienne prévoit une condamnation automatique à la peine de mort pour les trafiquants de drogues.
De plus, dans le cas de délits mineurs en lien avec la drogue, il est fréquent que le permis de séjour de la personne incriminée et de sa famille soit annulé et qu’ils soient expulsés du pays.
Adopter une tenue vestimentaire décente, notamment à proximité des lieux de culte et sur les plages.
AVANT LE DÉPART
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou le consulat de France sur place.
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consultez éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Dengue
La dengue est endémique, en particulier dans l’Etat de Selangor qui entoure Kuala Lumpur et dans la capitale elle-même, et en forte augmentation. Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population en raison de la multiplication des cas de dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
L’hôpital de Sungai Buloh possède un service spécialisé pour la dengue : Hospital Sungai Buloh, Jalan Hospital, 47000 Sungai Buloh, Selangor Darul Ehsan (coordonnées dans « Contacts utiles »). Les autres hôpitaux malaisiens sont également équipés pour soigner cette maladie.
Paludisme
Le paludisme est présent dans le pays, mais une prophylaxie n’est nécessaire qu’en dehors des zones urbaines et littorales. Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
En raison du risque élevé de paludisme, le séjour d’une femme enceinte est fortement déconseillé.
Chikungunya
Des cas ont été constatés dans les états de Johor et des Negeri Sembilan. Bien que ce virus soit pour le moment plus répandu dans les zones rurales, les personnes désireuses de se rendre dans ces régions sont invitées à prendre les précautions qui s’imposent. La transmission du chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement pour tous les voyageurs qui se rendent en Asie ou en Océanie. Il semble que les mesures physiques contre les moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires…) soient une arme efficace.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Zika
Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques telles que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est notamment recommandé à tous :
• de respecter les mesures habituelles de prévention des piqûres de moustiques (cf. ci-dessus), ceci tant la nuit que le jour ;
• de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
• Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustiques, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage, et d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
Leptospirose
La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier, et transmise à l’homme par contact avec des milieux souillés (eaux de baignades, par exemple) par les urines d’animaux infectés. La contamination s’effectue le plus souvent au niveau d’une plaie ou d’une peau fragilisée. Chez l’homme, la maladie est souvent bénigne, mais parfois mortelle. Après incubation, les symptômes sont variés, allant du syndrome grippal à une forme généralisée avec atteinte rénale et hépatique. En cas de suspicion, il convient de consulter rapidement un médecin.
La prévention repose sur les mesures d’hygiène générales (éviter les baignades dans les eaux contaminées ; lavage des mains ; lutte contre les rongeurs ; assainissement…) et sur la vaccination des personnels à risque.
Brouillard de pollution (« haze »)
Une forte pollution atmosphérique provoquée par des brûlis pratiqués sur l’île indonésienne de Sumatra peut affecter le Sud-Ouest de la Malaisie péninsulaire, et notamment la région de la capitale, de juin à octobre.
Au cours des dernières années, la Malaisie a connu des taux de pollution très élevés. Les seuils considérés comme très malsains ont été plusieurs fois atteints, et les écoles ont dû être fermées. Le trafic aérien est parfois perturbé par cette pollution.
Lorsqu’une telle pollution survient, il est conseillé de s’hydrater autant que possible, et de réduire toutes les activités à l’extérieur. En cas de franchissement de la cote d’alerte au-delà de laquelle l’air devient malsain, les personnes souffrant de maladies respiratoires, d’asthme, de problèmes cardiaques ou de conjonctivite, les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées sont invités à maintenir fermées les portes et fenêtres de leur domicile et à ne pas sortir, sauf en cas de nécessité et munies d’un masque filtrant.
En cas de pollution au haze, il convient pour les personnes sensibles de prendre conseil auprès de leur médecin avant tout déplacement non essentiel en Malaisie.
Les indices de pollution de l’air en Malaisie peuvent être consultés sur le site du Département de l’environnement.
Grippe aviaire
Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Il est recommandé de :
En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin. En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également rapidement un médecin.
Rage
Le risque de rage est avéré en Malaisie notamment dans l’État de Sarawak. La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par les animaux (chien, chat, renard, singe, chauve-souris…) atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide : il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher. La vaccination préventive (en pré-exposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite consultation et évaluation médicales préalables.
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire (cf. ci-après).
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Plusieurs cas d’intoxication alimentaire grave (parfois mortels) ont été rapportés à la suite de consommation de limule. Ce crustacé, appelé également « crabe des Moluques », « crabe fer à cheval » ou « crabe au sang bleu » (« horseshoe crab » en anglais) peut en effet présenter une vraie toxicité. La tétadrine, poison que l’on retrouve également dans le poisson de lune, peut également provoquer des intoxications alimentaires graves. Il est donc recommandé de s’abstenir de leur consommation.
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
La Malaisie est un pays touristique (plus de 27 millions de visiteurs par an) où il est facile de voyager à condition de faire preuve de vigilance et d’éviter deux zones présentant un risque avéré.
Deux régions présentent un risque spécifique sur le plan de la sécurité des personnes :
• Les côtes Nord et Est de l’Etat du Sabah, les îles et tous les espaces maritimes environnants sont formellement déconseillés. Plusieurs personnes ont été tuées ou enlevées sur les côtes du Sabah et en mer au large de cette région depuis 2013, par des groupes terroristes ayant prêté allégeance à Daech. Un otage a été décapité en novembre 2015. Cette région est placée sous le mandat de l’ESSCOM (Eastern Sabah Security Command), avec la mise en place d’un couvre-feu et une forte présence militaire et policière. La navigation dans cette zone est formellement déconseillée, les archipels sous souveraineté des Philippines (Sulu, Tawi-Tawi, Jolo) et le sud de Palawan sont fréquentés par des groupes irréguliers ou terroristes qui se livrent à des actes de piraterie et à des kidnappings.
• La zone frontalière entre la Malaisie et la Thaïlande est déconseillée sauf raison impérative en raison de la situation sécuritaire dans le sud de la Thaïlande et des divers trafics – y compris d’êtres humains – qu’elle abrite.
Le niveau de la menace terroriste s’est progressivement accru. Les autorités ont en effet procédé, depuis 2013, à plus de 250 arrestations d’individus impliqués dans des activités terroristes (en lien avec Daech), dont certains planifiaient des attentats contre des lieux fréquentés par des Occidentaux dans la capitale. Un attentat le 28 juin, faisant 8 blessés, a été attribué à Daech. Les forces de police et l’armée sont en alerte depuis les attentats de Jakarta de janvier 2016.
Même si l’ambassade n’a pas connaissance à ce stade de menaces spécifiques contre les intérêts français, nos ressortissants sont appelés à faire preuve d’une vigilance renforcée face à cette menace, notamment à Kuala Lumpur et dans les grandes villes, en particulier dans les sites et quartiers fréquentés par les touristes et expatriés, les lieux de divertissement (bars, discothèques,etc.), les centres commerciaux et les lieux de culte.
Les vols à l’arrachée, visant particulièrement les ressortissants étrangers, sont en augmentation dans les grandes villes (notamment à Kuala Lumpur). Des voleurs à l’arrachée opèrent à motocyclette ou en voiture, y compris dans les artères fréquentées de Kuala Lumpur et dans les quartiers touristiques de Bukit Bintang, Central Market et à proximité de l’ambassade (Jalan Ampang).
Une augmentation de la violence (agression physique, agression sexuelle, agression à l’arme blanche) accompagnant ces vols a été constatée. Tout est mis en œuvre par les auteurs de l’agression pour que la victime lâche ses possessions.
Pour les déplacements en taxi, il est recommandé de n’utiliser que des compagnies de bonne réputation, contactées par téléphone de préférence, ou via l’application Grab (My Teksi).
Des vols ont également été commis par des personnes se présentant comme des policiers en civil, et prétendant procéder à un contrôle d’identité. Face à une telle requête il est recommandé de ne pas produire ses papiers, et de demander à ce que le contrôle soit effectué par un policier en uniforme ou au commissariat le plus proche.
Plusieurs étrangers ont été victimes de vols et/ou d’agressions sexuelles en Malaisie après avoir absorbé des substances psychotropes mélangées à leur insu dans des boissons. La plus grande prudence est recommandée.
On relève des utilisations frauduleuses et copies de cartes de crédit, notamment internationales.
Plusieurs touristes occidentaux ayant fait état de difficultés personnelles importantes avec l’agence de voyage « Ubat » (Utan Bara Adventure Team), il est déconseillé de faire appel aux services de cette société.
Les sanctions pour possession, consommation ou trafic de drogues en Malaisie sont très sévères. Si le qualificatif de trafic de drogue est retenu, la législation prévoit une condamnation automatique à la peine de mort.
De plus, dans le cas de délits mineurs en lien avec la drogue, il est fréquent que le permis de séjour de la personne incriminée et de sa famille soit annulé, et qu’elles soient expulsées du pays.
Il convient d’éviter les lieux de manifestations et de rassemblements, la police pouvant avoir recours à des canons à eau et des débordements étant possibles.
En outre, la législation locale interdit aux étrangers de participer à toute manifestation.
En raison des risques liés à la piraterie maritime, il convient d’éviter la navigation de plaisance en mer de Chine, de Sulu et des Célèbes, ainsi que la navigation de nuit dans le détroit de Malacca.
La Malaisie offre de très beaux sites de plongée sous-marine. Il convient cependant d’y pratiquer la plongée avec prudence, les moyens de recherche et de secours étant, dans certaines zones isolées, limités et peu réactifs.
Le pays est situé dans une zone d’activité sismique. Un tremblement de terre de magnitude 6 a touché le Sabah en juin 2015, et affecté le mont Kinabalu.
La Malaisie, en période de mousson, notamment entre octobre et février, peut être affectée par des inondations parfois violentes. Il convient d’éviter les zones affectées et de respecter les consignes de sécurité émanant des autorités malaisiennes.
Le candidat à l’expatriation devra se garder de chercher à apprécier sa situation en convertissant tous les chiffres tentant de déterminer le pouvoir d’achat en son pays du montant obtenu. Cette appréciation doit se faire avant tout sur le montant des dépenses dans le pays d’expatriation, qu’elles soient exprimées en monnaie locale ou en euros.
L’offre immobilière est abondante pour les logements à loyers élevés.
Le meilleur moyen pour trouver un logement est d’être sur place. Il est alors fait recours à une agence ou à l’examen des annonces publiées dans les journaux. Il est important de se rendre compte de l’état des lieux par soi-même.
A Kuala Lumpur, les quartiers les plus prisés des expatriés se concentrent à Ampang, Kenny Hills, Bangsar, Damansara et Petaling Jaya.
Il faut compter de trois semaines à un mois de recherche. La location ne donne pas lieu au paiement d’un pas de porte ou à une reprise. Les baux sont établis pour une durée de deux à trois ans. Il est nécessaire d’effectuer un état des lieux. En général, une caution de deux ou trois mois de loyer doit être versée à l’avance. Le loyer est payable mensuellement à l’avance. La commission de l’agence (équivalente à un mois de loyer) est à la charge du propriétaire.
Campings
Ils sont rares en Malaisie. Le camping sauvage est possible dans certaines zones isolées (îles, jungle) : sinon, on trouve peu de terrains en tant que tels, à part dans les parcs nationaux de Taman Negara et d’Endau Rompin. Les quelques autres qui existent sont souvent mal entretenus et sales.
Les inconvénients sont nombreux : bestioles désagréables, singes chapardeurs, chaleur, risque de se retrouver trempé après une grosse pluie, boue omniprésente…
Seules les îles semblent un peu plus accueillantes, en particulier celles de la côte est.
Lorsque l’affluence est trop forte, il arrive que les hébergements complets autorisent de camper dans leur jardin moyennant quelques ringgits pour l’accès à une douche commune.
Auberges de jeunesse et guesthouses
Vous trouverez un éventail incroyable d’hébergements à petit budget. Le nom guesthouse recouvre un peu tout et n’importe quoi : ce peut être un hôtel miteux aux dortoirs-placards mais ultra bon marché (15-20 Rm), une structure basique avec de simples matelas au sol (idem), un petit hôtel façon pension de famille, où vous paierez entre 30 et 70 Rm pour deux, ou même une AJ pimpante, avec dortoirs impeccables, AC, casiers et lampe individuels. Là, les prix grimpent (40 Rm au bas mot), avec parfois le lit en dortoir au prix d’une chambre dans une vieille guesthouse…
Vous aurez souvent le choix entre plusieurs options : dortoir ou chambre et, dans ce second cas, salle de bains commune ou privée, ventilateur (de moins en moins) ou AC, TV ou non, chambre aveugle ou non. Ce dernier critère est important : beaucoup de guesthouses et petits hôtels ont plus de chambres sans fenêtre qu’avec.
Autre problème, l’insonorisation, la plupart des auberges ayant des cloisons aussi épaisses que du papier à rouler. Prévoir des boules « qui-est-ce ? »…
En principe, au sein d’une guesthouse, on doit enlever ses chaussures. Café et thé y sont souvent offerts (en libre-service) et des services en tout genre proposés : résas de bus ou autres transports, location de vélos, laverie, wifi, ordinateur avec accès Internet, activités, excursions et plein d’infos sur la région.
Resthouses
En malais : Ruma Rehat. Ce sont des sortes d’auberges pour voyageurs, implantées dans le pays par les colons anglais. Certaines sont gouvernementales, d’autres sont devenues privées. Elles gardent un côté traditionnel plaisant, voire désuet, mais l’entretien est aléatoire et les prix toujours un peu plus élevés que la catégorie précédente.
Souvent, elles sont un peu excentrées et conviennent donc mieux aux routards véhiculés. Bien aussi si on voyage en famille, car les chambres sont en général spacieuses et l’environnement relativement verdoyant…
Chalets, bungalows, resorts
Vous rencontrerez ces termes dans les zones côtières.
Les chalets se différencient peu des bungalows. Il peuvent être en bois (plus agréables) ou en dur, et désignent même parfois des barres de chambres d’hôtel tout à fait classiques… remplaçant d’anciens bungalows en bois. Dans ce cas, les cocotiers ont bien souvent disparu au profit de bâtiments de trois ou quatre étages… Plus confortable, mais beaucoup moins charmant.
On trouve parfois aussi des A-frame chalets, minuscules abris en bois à la forme triangulaire (en A) : juste un toit sur la tête et des sanitaires communs à partager à l’extérieur.
Quant au resort, c’est un sorte de minivillage de vacances, plus cher que la moyenne. Il en existe de super sur les îles, dans des cadres paradisiaques. On y trouve souvent des bungalows, un resto proposant des buffets et plein de services divers qui peuvent faire grimper l’addition. C’est le lieu idéal pour goûter un bon confort à un prix encore abordable.
Reste que certains resorts manquent de charme ou ne sont que de vulgaires hôtels bétonnés…
Hôtels
La majorité des hôtels de Malaisie est tenue par la communauté chinoise. Là encore, vous trouverez un peu de tout : de vieux édifices branlants à la propreté aléatoire jusqu’aux hôtels de luxe, en passant par une moyenne gamme sans âme mais correctement tenue. Éclairage au néon et chambres aveugles sont la règle, surtout pour les petits budgets. Les cloisons qui ne montent pas jusqu’au plafond tendent heureusement à disparaître, mais il reste bon nombre d’établissements où les sanitaires sont plus que rudimentaires.
Comme dans tout pays tropical, les cafards (assez gros) sont ici chez eux. Un truc contre ces bestioles désagréables en attendant de s’y accommoder : toujours laisser une lumière allumée (par exemple dans la salle de bains) avant de se coucher. Les paranos peuvent aussi écarter le lit du mur.
Dans les grandes villes et les zones touristiques, on trouve un grand nombre d’hôtels aux normes internationales. Un nombre croissant d’entre eux s’est établi dans des édifices historiques, en jouant la carte du charme. C’est particulièrement vrai à Penang et, dans une moindre mesure, à Malacca. Beaucoup de ces établissements ont adopté le terme de boutique hotel, mais attention, certains hôtels médiocres se l’approprient en espérant attirer eux aussi le chaland…
Transport routier
Attention : La circulation s’effectue à gauche. Les piétons doivent donc faire preuve d’une prudence particulière avant de traverser.
Il faut noter le taux élevé d’accidents de la route (17ème rang mondial pour la mortalité sur la route) et la quasi absence, hors Kuala Lumpur, de services de secours d’urgence de type « Samu ».
Compte tenu de la fréquence des accidents, il est déconseillé de louer des deux roues. En cas d’accident, prévenir la police qui établira le constat. L’assurance au tiers est obligatoire.
L’état du réseau est en général satisfaisant, notamment les autoroutes.
Réseau ferroviaire
Lent, ancien, mais assez dense. Autour de la capitale, réseau de banlieue satisfaisant. A Kuala Lumpur et dans sa très proche banlieue, métro aérien très moderne mais réseau peu développé et interconnecté.
Lignes aériennes intérieures
La Malaisie est bien desservie par les compagnies d’aviation nationales et à bas prix.
Dans le secteur de l’éducation, c’est surtout le malais qui est enseigné dans les écoles maternelles bien que les langues chinoises, le tamoul et l’anglais conservent aussi une place non négligeable. L’éducation en Malaisie est obligatoire de 6 à 15 ans et les écoles publiques sont gratuites. Dans toutes les écoles primaires du pays, il est possible de recevoir une enseignement en malais, en chinois mandarin, en tamoul ou en anglais.
En fait, le système éducatif malaisien est divisé selon la langue de scolarisation, avec des écoles primaires et secondaires chinoises, tamoules et nationales (ou malaises). Dans chacune, la langue d’enseignement se fait soit en malais, en tamoul ou en chinois mandarin (les autres langues chinoises étant dédaignées). L’anglais et le malais y sont enseignées en tant que matière. L’histoire, la géographie et la morale y sont enseignées en malais.
L’enseignement de la langue seconde – l’anglais – est obligatoire dès le début du primaire et il doit se poursuivre durant tout le secondaire. Alors que 90 % des enfants d’âge scolaire vont à l’école, à peine un quart d’entre eux termine leur secondaire, que ce soit en malais, en mandarin, en tamoul ou en anglais.
L’enseignement supérieur en Malaisie est dispensé dans sept universités où l’on enseigne généralement en malais. Toutefois, certains cours peuvent être en anglais, d’autres en arabe comme dans les facultés islamiques (p. ex., à l’université islamique internationale de Petaling Jaya), en chinois ou en tamoul dans les départements d’enseignement des langues. Quant aux manuels, aux publications et aux examens, ils sont surtout en anglais.
Autrement dit, les cours sont donnés en malais, mais avec des manuels anglais. Pour les collèges privés, l’anglais est la langue d’instruction, puisque les programmes pré-universitaires débouchent sur des cursus à l’étranger, exclusivement anglophones, en Australie, au Royaume-Uni, aux États-Unis, sinon en Inde.
En cours de saisie