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Les points forts
Le pays enregistre depuis quelques années une croissance importante et le marché jordanien s’ouvre progressivement. Le gouvernement a fait des efforts notables en matière de maîtrise des dépenses publiques, ce qui place la Jordanie au rang des nations du Moyen-Orient les plus dynamiques selon le FMI. La Jordanie a aussi misé sur le facteur humain avec une main d’oeuvre parmi les mieux formées du monde arabe.
Le pays est stable d’un point de vue politique. Sa position géographique constitue également un atout important. Les accords signés par le pays lui donnent accès à plus d’un milliard de consommateurs potentiels.
Les points faibles
Au niveau politique, la Jordanie est placée dans une région instable avec la proximité de l’Irak, de la Syrie et d’Israël. Sur le plan interne, l’afflux massif de réfugiés irakiens, additionné à la présence importante de réfugiés palestiniens, représente un facteur de risque. De plus, la Jordanie ne recèle pas beaucoup de ressources naturelles et reste un marché modeste en comparaison de l’Egypte ou de ses voisins du Golfe. Le pays affiche un déficit commercial structurel très important lié à ses manques en matière de ressources naturelles et de produits alimentaires. Enfin, il est très dépendant de l’aide extérieure.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le roi Abdallah a mis en place une politique de libéralisation économique progressive favorable aux investissements étrangers. Des zones économiques spéciales, des Qualified Industrial Zone (QIZ) ainsi que la zone franche d’Aqaba offrent des régimes fiscaux avantageux pour les sociétés. De même, le gouvernement a simplifié les procédures d’enregistrement des sociétés étrangères en créant un bureau unique au sein du Ministère de l’Industrie et du Commerce. Enfin, l’Etat jordanien s’est lancé dans une campagne de privatisation et a privilégié les partenariats public/privé dans de nombreux secteurs. Parmi les principales mesures mises en place par le gouvernement, nous pouvons citer :
– Une exemption d’impôt sur le revenu sur une durée de 10 ans variable toutefois selon le secteur d’activité et le lieu ;
– Une exemption d’imposition sur les revenus issus de l’exportation de biens et de services ;
– Le rapatriement sans frais des capitaux, des profits et des salaires.
La liberté d’établissement
Elle est garantie sauf dans quelques secteurs jugés sensibles comme l’édition, la publication, l’aéronautique, l’architecture ou l’ingénierie. Certains secteurs sont totalement interdits aux sociétés étrangères comme les services de sécurité et de maintien de l’ordre, les clubs sportifs ou encore les transports de passagers. Le département d’Etat américain donne la liste complète des limitations.
La réglementation concernant les prises de participation
La prise de participation majoritaire au capital d’une entreprise locale est autorisée en Jordanie, sauf pour certains secteurs d’activités où la participation étrangère ne doit pas être supérieure à 49%.