La culture anglo-saxonne règne dans la vie des affaires ce qui incite les entreprises étrangères à s’installer.
De ce point de vue, une implantation en Jordanie peut-être un tremplin pour rayonner à la fois au Proche-Orient et vers les pays du Golfe.
C’est à Amman que les hommes d’affaires venus de Syrie, du Liban ou des pays du Golfe se fixent rendez-vous. Cette position stratégique tient également à la situation politique exceptionnelle de la zone…
Petit pays aux trois quarts envahi par le désert, la Jordanie n’en est pas moins le pays des couleurs : la mer Rouge, Pétra la rose, Ammân la blanche, sans oublier l’orange, le jaune et l’or du désert… Sur les traces de Lawrence d’Arabie, du port d’Aqaba à l’oasis d’Azraq, en passant par l’étonnant Wadi Rum, vous serez émerveillé par la présence au quotidien des traditions du monde arabe : narguilé, danse du ventre, appel du muezzin et promenades à dos de chameau..
Amman, la capitale, est surtout une ville nouvelle qui ne cesse de s’étendre, dans une certaine harmonie cependant, du fait d’une législation rigoureuse réglementant la taille des bâtiments et les matériaux utilisés. Très ancienne, la ville d’Amman n’a en effet pas connu une histoire urbaine continue : capitale des Ammonites en 1200 avant notre ère, elle sera Philadelphie sous les grecs et les romains qui y laisseront d’importantes infrastructures urbaines (amphithéâtre, bains, forum…) encore visible de nos jours dans la ville basse. Evêché à l’époque byzantine, elle est prise par les perses en 614 et connaîtra une longue période de déclin, au point de devenir un simple village. A la fin du XIXème siècle, les Ottomans y installent une petite colonie de réfugiés circassiens, chargés d’assurer la sécurité d’une gare du chemin de fer du Hedjaz. L’Emir Abdallah décide en 1921 d’installer sa capitale à Amman, parmi les Tcherkesses totalement dévoués à la dynastie hachémite.
Depuis la ville basse à l’Est, dominée par de belles ruines romaines, la ville s’est avancée vers l’Ouest de « cercle » en « cercle » – c’est-à-dire de rond-point en rond-point – au gré de l’afflux des populations réfugiées palestiniennes : 1948, 1967, 1990-91 après la Guerre du Golfe. Aujourd’hui, près d’un Jordanien sur trois vit à Amman, soit 1,5 millions d’individus…
Ainsi, exceptée la ville basse à l’Est, encaissée entre trois ou quatre collines ou « jebels », dont le désordre, les couleurs et la foule nombreuse dans les ruelles étroites rappellent nos rêves d’Orient, Amman se présente comme une cité moderne , propre et pratique. Les différents quartiers communiquent par de grands axes routiers le long desquels se sont installés quelques supermarchés. L’automobile est nécessaire, non pas tant du fait des distances que de la configuration des lieux. Le style de vie dans cet Amman-Ouest composé de villas parfois grandioses et de luxueux centres commerciaux fait référence à l’ « American way of life ». Le charme en revanche est à rechercher patiemment plus à l’Est, à Jebel Amman ou Jebel Webdeh.
La poignée de main est le salut habituel.
La religion rythme la vie en Jordanie.
Pendant le mois du ramadan, ne pas boire ou manger dans les lieux publics (sauf dans hôtels restaurants habitués à la clientèle étrangère).
La population est accueillante et chaleureuse.