Il existe un pays où les visages burinés des croisés continuent de veiller sur les vallées infinies depuis leurs forts invincibles. Un pays où une cité mythique, vieille de 2000 ans, bâtie par une civilisation oubliée, se mérite. Un pays où ramasser une pierre revient à prendre en main un peu des vestiges de la civilisation humaine. Ce pays, c’est la Jordanie, terre de talents. Ces civilisations ont gravées leurs empreintes dans la pierre. Riches de nombreux sites archéologiques tels les sites de Petra et Jerash, la Jordanie offre, ce que l’on sait moins, également de bonnes possibilités de création d’entreprises
Superficie : 89 342 km2
Capitale : Amman
Villes principales : Zarqa, Irbid, Rusaifa, Quwaisima, Wadi as-Sir
Pays voisins : La Jordanie est un pays du Moyen-Orient, bordé à l’ouest par Israël et la Cisjordanie, au sud par l’Arabie saoudite, à l’est par l’Irak et au nord par la Syrie, avec en outre un accès à la mer Morte et à la mer Rouge.
Pays formé d’un vaste plateau désertique composant 90 % du territoire auquel s’ajoute une dépression à l’ouest, le long du Jourdain et de la Mer Morte jusqu’au port d’Aqabah sur la Mer Rouge. C’est cette partie ouest qui est la plus peuplée et la plus exploitée. Reliefs montagneux (< 1 754 m) au sud-ouest. Le pays est une monarchie constitutionnelle depuis 1952; l’Islam est la religion dominante (94 %). Très forte minorité palestinienne représentant 50 % de la population.
Statut: Monarchie constitutionnelle
Chef de l’Etat : Abdallah II
Premier ministre : Hani al-Mulki
Gouvernement
La Jordanie est une monarchie constitutionnelle. Le Parlement est composé de deux Chambres : le Sénat composé de 40 sénateurs de désignation royale et le Conseil des Représentants composé de 80 députés élus au suffrage universel direct tous les 5 ans. Le dimanche 7 février 1999, le « Bien aimé » et Sage Roi Hussein de Jordanie est décédé. Son fils, le prince Abdallah, âgé de 37 ans, a été désigné par son père peu de temps avant sa mort comme son successeur sur le trône du Royaume de Jordanie.
Politique intérieure
La Jordanie est une monarchie parlementaire où le Roi dispose de prérogatives importantes telles que la nomination du Premier ministre, du chef d’état-major des forces armées et des directeurs des services de sécurité. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement, divisé en une Chambre des représentants, élue au suffrage universel tous les 4 ans et un Sénat nommé par le Roi.
Toutefois, le Parlement dispose de peu de prérogatives pour contrôler l’action du gouvernement. Cette faiblesse est renforcée par le découpage électoral qui favorise la surreprésentation des zones rurales et des notables fidèles à la monarchie, au détriment des zones urbaines plus politisées et des partis politiques nationaux. Cette situation explique le faible taux de participation (moins de 40% du corps électoral).
Dans un environnement régional marqué par les crises, la Jordanie s’efforce de préserver sa stabilité et son identité. Sa population est pour moitié transjordanienne et pour moitié d’origine palestinienne. Le HCR recense deux millions de réfugiés palestiniens enregistrés dont 17% vivent encore dans dix camps répartis sur le territoire. La communauté irakienne est également importante (450.000 selon les autorités dont 60.000 réfugiés selon le HCR) et le nombre des réfugiés syriens est très important (656.000 selon le HCR).
Dans le contexte des printemps arabes, le gouvernement a lancé une réforme constitutionnelle en septembre 2011, afin d’étendre les prérogatives de l’autorité judiciaire, renforcer les pouvoirs du parlement et créer une cour constitutionnelle. La loi électorale a également été modifiée en juillet 2012 et en mars 2016. Le Premier ministre Hani al Mulki a été nommé le 29 mai 2016, succédant à Abdallah En-Nsour, qui était à la tête du gouvernement depuis le 10 octobre 2012. Les élections législatives du 20 septembre, qualifiées de « bien gérées et inclusives » par la mission d’observation électorale de l’Union européenne, ont conduit à la formation d’un parlement majoritairement composé d’indépendants mais avec une opposition regroupée autour de la Coalition nationale pour la réforme, dominée par les Frères musulmans. Hani al-Mulqi a été reconduit dans ses fonctions le 25 septembre 2016.
Le climat est semi-désertique (désertique vers l’Est).
L’été, la chaleur est intense et sèche, mais il fait plus frais en soirée. L’hiver est court mais froid, et il neige parfois à Amman. Il fait plus doux au bord de la Mer Morte. Dans le désert, les nuits sont fraîches ou froides.
Les altitudes sont extrêmes en Jordanie : le point le plus bas correspond à la Mer Morte avec -408 mètres et le point le plus haut, c’est Jabal Ram avec 1 734 mètres.
Les mois des intersaisons sont les plus propices pour voyager en Jordanie (avril, mai, octobre, novembre).
En raison du risque de fortes pluies pouvant occasionner inondations, crues subites, éboulements de terrain, en particulier à l’automne et au printemps, dans le Sud du pays (Pétra, Aqaba et les wadis), il est impératif de consulter la météo ( www.arabiaweather.com) avant de s’y rendre et d’éviter, en cas de mauvais temps, les excursions dans les zones de wadis (vallées).
Le climat est très chaud et sec l’été. Il faut donc faire attention aux risques de malaise ou d’insolation lors de la visite de sites archéologiques tels que Pétra ou des régions désertiques. Une bonne hydratation est recommandée : boire suffisamment d’eau et se munir d’un couvre-chef. De la même manière, il est recommandé de prendre garde aux risques d’hydrocution en bord de mer, après de longues expositions au soleil.
Emportez des vêtements légers en coton. Évitez les shorts, les débardeurs et les décolletés.
Prévoyez des vêtements chauds à partir du mois d’octobre.
Pour les femmes se rendant à la plage ou à la piscine, préférez un maillot de bain une pièce.
Quand partir
Activités |
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Langue officielle : arabe.
Langue des affaires : anglais
Pratiques religieuses : Musulmans 90%, Chrétiens 6%.
15 janvier : Journée de l’Arbre.
30 janvier : Anniversaire du roi Abdallah II
22 mars : Jour de la Ligue arabe
18 avril : Jour de la Grande Renaissance arabe
1er mai : Fête du Travail
25 mai : Jour de l’Indépendance
9 juin : Accession au trône du roi Abdallah II
10 juin : Jour de l’Armée et anniversaire de la Grande Révolte arabe
5 juillet : Journée de la Coopération arabe
14 novembre : Anniversaire du roi Hussein
Jours fériés religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Minorités religieuses : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
XVIe siècle : Début de l’occupation Ottomane pour presque 400 ans. Au préalable la région avait été plus ou moins occupée par diverses populations.
1917-1918 : Révolte arabe soutenue par les anglais contre les Turcs.
1921 : Création de la Cisjordanie sous mandat britannique.
1946 : Fin du mandat britannique et indépendance.
1948 : Guerre contre Israël.
1949 : Annexion de Jérusalem et de la rive droite du Jourdain. Le pays devient la Jordanie.
1952 : Opposition des palestiniens réfugiés. Arrivée au pouvoir du roi Hussein.
1967 : Nouvelle guerre israëlo-arabe (« Guerre des six jours »). Israël occupe Jérusalem et la Cisjordanie ce qui provoque l’arrivée de 250 000 nouveaux réfugiés palestiniens en Jordanie.
1970 : Lutte contre les palestiniens qui essayent de s’emparer du pouvoir. De fait, la Jordanie est isolée dans le monde arabe qui traditionnellement soutient leur cause.
1973 : Guerre du Kippour. Reprise progressive des relations avec les palestiniens et les pays arabes.
1985 : Rapprochement entre Hussein et Yasser Arafat dirigeant de l’OLP.
1991 : La Jordanie prend ses distance avec l’Irak lors de la guerre du Golfe.
1994 : Traité de paix entre Israël et la Jordanie.
1999 : Mort en février du roi Hussein remplacé par Abdallah II.
2000 : Dans les années 2000, et malgré les événements affectant la région, le gouvernement jordanien se montre régulièrement soucieux de rester en paix avec ses voisins.
2000-2003 : La nouvelle intifada, qui éclate en septembre 2001 et le retour de la droite israélienne au pouvoir en février 2001 touchent directement le pays, peuplé pour moitié de Palestiniens.
2005 : Le roi lance un processus de réorganisation et de décentralisation du royaume : à la place des douze provinces existantes sont substituées trois grandes régions administratives (le Nord, le Centre et le Sud). En août, le pays est frappé par des actes terroristes visant des navires de guerre US à Aqaba. Trois attentats, au mois de novembre, contre trois grands hôtels d’Amman font de nombreuses victimes. La Jordanie participe enfin au côté de l’Égypte au sommet de Charm el-Cheikh qui réunit Israéliens et Palestiniens.
2006 : Le 4 septembre, un homme armé tue un Britannique et blesse 5 autres touristes dans l’amphithéâtre romain d’Amman
2007 : Suite à la démission du premier ministre Marouf al-Bakhit et à de nouvelles élections législatives, Nader al-Dahabi devient premier ministre.
2008 : Le 16 juillet, un groupe de touristes étrangers est attaqué en basse ville d’Amman (six blessés).
2009 : Samir Rifaï devient premier ministre.
2010 : Des tirs de roquettes tirés depuis la bande de Gaza sur Eilat (Israël) et Aqaba (Jordanie) font un mort et cinq blessés à Aqaba en août.
2011 : En janvier, le roi Abdallah II destitue le premier ministre jordanien Samir Rifaï sous la pression des manifestations populaires réclamant des réformes, dans la mouvance du Printemps arabe, et il nomme à sa place Maarouf Bakhit. Le 27 octobre, Maarouf Bakhit démissionne à son tour, remplacé par le juge Aoun Khassawneh. Depuis le mois de janvier, les manifestations se tiennent chaque vendredi sans interruption. Par ailleurs, depuis février, les attaques contre le gazoduc égyptien qui fournit Israël et la Jordanie se multiplient, en novembre elles étaient au nombre de 7.
2012: Le 26 avril 2012, Aoun Khassawneh démissionne. Son successeur, Fayez al-Tarawneh, déjà à ce poste d’août 1998 à mars 1999, prend ses fonctions le 2 mai. En plus d’un très grand nombre de réfugiés palestiniens et iraquiens, la Jordanie accueille depuis 2011 de nombreux réfugiés syriens.