Tout ce qu’il faut savoir
Situation générale
Les voyages à destination d’Israël comportent des risques élevés.
Exigé par la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais est entré en vigueur le 14 août 2006. Depuis lors, la situation s’est apaisée dans la région frontalière entre Israël et le Liban, et la vie est revenue à la normale dans le nord d’Israël. Continuez toutefois de suivre l’évolution de la situation dans les médias et observez les instructions des autorités israéliennes.
Depuis fin septembre 2000, la Cisjordanie et la bande de Gaza sont le théâtre d’affrontements entre les forces de sécurité israéliennes et les Palestiniens. Les tensions se sont de nouveau accrues à l’été 2006 après la capture d’un soldat israélien et les opérations militaires menées suite à cet acte dans la bande de Gaza.
Les risques d’attentats sont élevés dans tout le pays. Les auteurs d’attentats ne se soucient pas des civils (y compris les étrangers). Les transports en commun, les terrasses des cafés, les restaurants au rez-de-chaussée, les centres commerciaux, les endroits très fréquentés et les attroupements, en général, sont réputés particulièrement dangereux.
Il est notamment recommandé d’observer les précautions suivantes:
* Avant le départ et pendant le voyage, informez-vous par les médias sur l’évolution de la situation dans le pays et dans toute la région proche-orientale.
* Soyez vigilants et très attentifs à votre environnement et évitez dans la mesure du possible les centres commerciaux, les restaurants (voir ci-dessus), les transports en commun et, d’une manière générale, les manifestations et rassemblements de foule.
* Suivez strictement les instructions des autorités et les conseils de vos partenaires commerciaux ou connaissances sur place.
* Annoncez-vous dès votre arrivée dans le pays auprès de l’Ambassade de Suisse à Tel Aviv et déposez-y une copie de votre itinéraire ainsi qu’une liste d’adresses de contact.
Exigences d’entrée / de sortie
Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d’entrée et de sortie auprès des autorités compétentes et, à notre connaissance, ils étaient valides le 30 mars 2007.
La décision de laisser entrer les étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.
Les voyageurs doivent être en possession d’un passeport valide pour au moins une période de trois mois, voire six mois pour certains pays, après la date de départ prévue du séjour.
En règle générale, pour séjourner plus de trois mois, vous devez vous procurer un visa de long séjour auprès de l’ambassade ou d’un consulat, avant votre départ pour cette destination.
Les titulaires d’un visa de long séjour doivent demander le plus tôt possible un permis de résidence temporaire, de préférence dans les huit jours suivant leur arrivée.
Les ressortissants étrangers qui voyagent pour étudier ou pour exercer une profession pendant un temps limité doivent détenir un permis de résidence temporaire.
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques doivent vérifier les conditions d’entrée du pays qu’ils ont l’intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s’appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays sont très stricts et pointilleux et exigent l’accord écrit, certifié, des deux parents.
Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal dans certains Etats, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question.
Bien que la plupart des pays reconnaissent la double nationalité, ceux qui la possèdent doivent être particulièrement vigilants et prudents sur leur statut particulier. Chacun des pays peut les obliger de se soumettre aux lois nationales, qu’il vaut mieux connaître et apprécier, au préalable.
Risques régionaux spécifiques
Cisjordanie (y compris les colonies juives) et bande de Gaza: Les tensions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza sont élevées. Les actes de violence sont particulièrement nombreux dans la bande de Gaza. Le danger que des voyageurs soient soudainement exposés à des tirs est réel. Le risque d’enlèvement pour les touristes est élevé, en particulier dans la bande de Gaza.
Les infrastructures sont gravement endommagées. Les soins médicaux ne sont plus assurés. Pour l’heure, le personnel diplomatique n’a pas accès à ces secteurs ou n’y a qu’un accès très restreint dans des cas exceptionnels autorisés. Pour le pays, il est de ce fait très difficile, voire impossible, de porter assistance à ses ressortissants en cas d’urgence ou de les aider à quitter la région.
Du fait de l’instabilité persistante, certaines zones sont occupées et/ou fermées temporairement et sans préavis par l’armée israélienne, même celles qui sont administrées par les autorités palestiniennes.
Il est possible que les autorités d’immigration à l’aéroport international Ben-Gourion ou aux postes frontières refusent l’entrée en Israël pour les personnes désirant se rendre dans ces zones. En outre la « Coordination & Liaison Administration in the Gaza Strip » du Foreign Relations Office à Erez exige pour l’entrée dans la bande de Gaza qu’une demande d’entrée soit déposée au moins cinq jours à l’avance. Pour tout renseignement complémentaire, il y a lieu de s’adresser à l’Ambassade d’Israël à Berne.
Il est déconseillé de se rendre en Cisjordanie (y compris les colonies juives) et dans la bande de Gaza.
Avant de se rendre dans les kibboutzim, moshavim (villages communautaires) et autres implantations situés à proximité de la Cisjordanie et de Gaza, il faut se renseigner sur place sur les conditions de sécurité.
Jérusalem: Une prudence particulière s’impose à Jérusalem. Pour visiter la vieille ville, il est recommandé de se faire accompagner d’une personne connaissant les lieux et de renoncer, dans la mesure du possible, à toute visite le vendredi.
Territoires israéliens, peuplés majoritairement d’Israéliens d’origine palestinienne: Avant de s’y rendre, il faut impérativement se renseigner sur place sur les conditions de sécurité.
Il existe encore des champs de mines dans les zones frontalières et les territoires occupés, comme le Golan par exemple. Ces champs sont entourés de barrières et signalés par des pancartes. Sur le Golan et le long des frontières avec la Jordanie, l’Egypte et le Liban, ne quittez jamais les chemins balisés.
Criminalité
N’opposez pas de résistance en cas de vol ou de prise d’otage qui pourrait donner lieu à des violences, voire au meurtre.
Le taux de criminalité est faible; il convient néanmoins d’observer les précautions d’usage pour éviter d’être victime de pickpockets.
Transports et infrastructures
Il est conseillé, à plus d’un titre, d’être muni d’un permis de conduire international (PCI), au moins pour les premiers mois, si le pays le tolère.
On recommande aux étrangers d’éviter les grands rassemblements et d’être particulièrement vigilant dans les transports, notamment les trains, et la nuit. De conduire de façon préventive et de respecter les règlements routiers.
Argent
Les cartes de crédit et les chèques de voyage sont acceptés presque partout. On recommande aux visiteurs de n’avoir sur eux que de petites sommes d’argent.
Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans le ou les pays où vous comptez vous rendre. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger.
La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et aux autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.
Particularités culturelles
Il est recommandé d’adapter son comportement aux us et coutumes locaux. L’offense aux sensibilités religieuses peut conduire à des poursuites judiciaires.
Risques naturels
Surtout en hiver, des chutes de pluie soudaines et violentes peuvent se produire dans le sud du pays (Néguev). Elles provoquent alors des inondations subites sur les routes et transforment les oueds du désert en torrents impétueux.
Santé
Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous. N’oubliez toutefois pas que l’importation de médicaments contenant des stupéfiants (p. ex. méthadone) ou de substances utilisées pour traiter des troubles psychiques est soumise à des prescriptions spéciales dans de nombreux pays. Le cas échéant, renseignez-vous à ce sujet, avant le départ, auprès de la représentation étrangère compétente (ambassade ou consulat)
Numéro d’urgence de la police: 100
Numéro d’urgence des services sanitaires (Magen David Adom): 101
Israel Defence Forces: 1207 (informations sur la situation sécuritaire actuelle)
Tout ce qu’il vaut mieux éviter de faire
Dispositions légales particulières
Les infractions à la loi sur les stupéfiants, y compris la détention de minimes quantités de drogue quelle qu’elle soit, sont passibles de lourdes peines de prison (jusqu’à 20 ans).