Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Le passeport doit être encore valide 6 mois après le retour d’Israël.
Visa
Le visa n’est nécessaire ni en Israël, ni dans les Territoires palestiniens pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois (cette autorisation peut être prolongée de trois mois sur demande justifiée). Les voyageurs intéressés peuvent demander que les tampons d’entrée et sortie d’Israël figurent sur une feuille volante glissée dans le passeport. Il est possible de demander l’apposition du tampon israélien sur une feuille volante pour pouvoir se rendre par la suite dans un pays arabe.
Les volontaires ou responsables d’ONG souhaitant exercer leurs activités dans les territoires, en y résidant ou en résidant en Israël, sont parfois enclins à le faire sous le couvert d’un visa de tourisme, renouvelé tous les trois mois lors d’un déplacement. Depuis 2006, les autorités israéliennes tendent désormais à réprimer cette pratique, en réduisant la durée de visa à quelques jours lors du renouvellement, voire en expulsant ou refoulant les intéressés.
Vaccination : La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Vaccins conseillés : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, rage.
Pour passer le contrôle douanier, vous devrez emprunter l’une des deux voies : soit la voie verte, soit la voie rouge, à l’aéroport Ben-Gourion et aux points de passage frontaliers.
Les visiteurs qui n’ont rien à déclarer empruntent la voie verte à la sortie du hall d’arrivée des passagers. Articles qui n’ont pas besoin d’être déclarés :
Les visiteurs qui ont des objets à déclarer pour lesquels un dépôt doit être versé qui leur sera remboursé au départ d’Israël doivent emprunter la voie rouge. Les touristes en possession d’objets qui ne figurent pas dans la liste des objets hors taxe ou dans la liste des articles imposables doivent aussi emprunter la voie rouge et les déclarer. En cas de doute, les autorités douanières recommandent d’emprunter la voie rouge. Si des articles imposables ne sont pas déclarés, cela constitue une infraction, pour laquelle le voyageur devra payer une amende administrative, être l’objet de poursuites ou les articles seront confisqués.
Il est interdit d’importer les articles suivants en Israël sans avoir un permis délivré à l’avance : plantes, armes à feu, viande fraîche, matières premières, fausse monnaie ou documents contrefaits, couteau ou canif qui n’est pas destiné à un usage professionnel, etc.
Il est permis d’importer des véhicules pour son usage personnel. Les visiteurs sont également autorisés à acheter un véhicule exonéré d’impôt en Israël, à condition de quitter le pays avec le véhicule ou de le faire transporter hors d’Israël au plus tard un an après la date d’exonération d’impôt ou de l’achat. Pour bénéficier d’une exonération d’impôt, il faut présenter un permis de conduire étranger et une police d’assurance valides en Israël.
Adresse : Département des Douanes, 5, rue Bank of Israel, Complexe du Gouvernement, Jérusalem, Téléphone – 972-2-6664000
Devise de change: shekel israélien
Code ISO : ILS
Taux de change au 09/02/2016 : 1,00 EUR = 4,36045 ILS ; 1,00 ILS = 0,229334 EUR
Les chèques de voyage : il est assez compliqué de changer des chèques de voyage. La plupart des bureaux de change les refusent, ainsi que de nombreuses banques. Mieux vaut partir avec une carte de paiement et retirer selon ses besoins.
Il y a des distributeurs partout. Pour la carte Visa, aucun problème mais assurez-vous que le logo figure sur le distributeur avant d’introduire votre carte. En revanche, la carte Eurocard MasterCard n’est pas acceptée dans toutes les banques ni dans tous les distributeurs.
Attention : certains distributeurs permettent de retirer des shekalim, bien entendu, mais aussi des dollars et des euros.
Les cartes de paiement sont acceptées dans tous les hôtels (sauf certaines guesthouses et les B & B), la plupart des restaurants, ainsi que dans les magasins (attention cependant au montant de la commission qui peut être important).
Pourboire: Dans les bars et restaurants, le service n’est pas compris dans l’addition. Parfois, on y ajoutera la mention service not included. Il faut compter 12 % du total (10 % est un minimum). Vous pouvez même aller jusqu’à 15 %. À l’inverse, si vous ne laissez pas assez, on ne manquera pas de vous le faire remarquer !
Il arrive parfois que le restaurateur ajoute le service d’office sur la note.
Un petit pourboire dans les hôtels sera toujours apprécié.
Horaires d’ouverture / de travail : ouverts du dimanche au jeudi de 9h à 19h. Les grandes surfaces ferment à 22h. Tous les commerces et les services sont fermés pendant le shabbat, du vendredi vers 14h au samedi soir ou au dimanche matin.
Sachez aussi que :
– les boutiques tenues par les musulmans ferment le vendredi.
– et les boutiques chrétiennes ferment le mardi après-midi.
Conduite et Permis de conduire
Les nouveaux immigrants et résidents en Israël ne sont autorisés à conduire avec leur permis de conduire français que pendant les trois premiers mois qui suivent leur arrivée en Israël. Toutefois, ils disposent d’un délai de 3 ans pour procéder à l’échange de leur permis de conduire. Pour cela, ils doivent subir une visite ophtalmologique et passer un examen de conduite (2 tentatives permises). Le montant des droits exigés est de l’ordre de 50 shekels (environ 9 Euros).
Sigle international : IL
Téléphone : indicatif : 972
Internet : Le suffixe internet des sites enregistrés en Israël est : .il
Branchement électrique/prise : Le courant utilisé est du 220 V
Médias
Principaux journaux nationaux – International Herald Tribune, Jerusalem Post, Middle East News Line, Ha’Aretz, Globe
Chaînes de télévision – 16
Nos d’Urgence
Police israélienne : 100
Pompiers israéliens : 102
Ambulances israéliennes / Croissant rouge palestinien : 101
A l’image du pays, les traditions culinaires sont le reflet de la diaspora. Côté cuisine moyen-orientale, on vous servira des mezzes (hors-d’oeuvre variés), du houmous (purée de pois chiche), du tehina (purée de sésame), une salade d’aubergines accompagnée de pita (galette), des grillades et des pâtisseries sucrées à souhait. Pour se restaurer sur le pouce, arrêtez-vous à l’un de ces nombreux stands qui préparent les falafels (boulettes de pois chiche en friture) et la chawarma (viande de mouton grillée), le tout présenté dans une pita, et qui proposent aussi un riche assortiment de salades.
La cuisine yéménite ajoute à ces mêmes plats arabes moult épices parfumées. Elle s’illustre également par la soupe de queue de boeuf, le foul (plat de fèves) et différentes sortes de pain, comme le mallawah (croustillant) ou le lahuh (pain levé). Quant à la cuisine juive d’Europe centrale, elle affectionne le foie haché, la carpe farcie, le chou aux champignons, les petites crêpes salées, le gâteau de pommes de terre, les shashliks (brochettes), le goulash (ragoût de bœuf au paprika)…
Dans la société israélienne, les plaisirs de la société de consommation, et le fatalisme, ont leur place, avec un mode de vie très américanisé. Les Israéliens sont très nombreux à venir des quatre coins du monde (beaucoup ne sont pas nés en Israël), c’est pourquoi le multilinguisme et le multiculturel règnent en maître. Ciment de ce peuple, les traditions et les préceptes religieux sont étroitement mêlés à la vie quotidienne
S’intégrer en Israël – Tout étranger de confession juive peut préparer son immigration auprès de l’Agence Juive et des services consulaires de l’Ambassade d’Israël de son pays de naissance, qui le dirigeront vers un centre d’intégration où il sera accueilli à son arrivée et où son intégration lui sera facilitée. Sur l’ensemble de l’année 2005, l’agence juive prévoit l’installation de 3300 juifs de France, le chiffre le plus important depuis 35 ans.
Le principal frein à la Alyah (retour) des Juifs de France porte sur :
leur difficulté à trouver rapidement un emploi à leur mesure en Israël
les difficultés liées à la maîtrise de l’hébreu et aux différences culturelles.
La connaissance de l’hébreu constitue un atout. Toutefois, l’anglais et plus rarement le français, suffisent à établir les liens nécessaires.
Dans les quartiers à caractère religieux marqué, il est recommandé de porter des vêtements « décents » et « couvrants ». Pendant le Shabbat et les fêtes juives, il convient d’éviter de circuler en voiture et d’adopter une attitude discrète. Durant le Ramadan, il est recommandé, dans les quartiers musulmans, d’éviter de fumer, boire et manger en public du lever au coucher du soleil.
En Israël, la consommation d’alcool est libre. La détention et l’usage de stupéfiants sont sévèrement réprimés.
Respectez les traditions religieuses et les coutumes. Il est interdit de fumer dans les endroits publics. Les zones fumeurs sont délimitées.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
En cas d’accident dans les Territoires palestiniens, il est conseillé de téléphoner au numéro d’urgence du Croissant rouge palestinien.
• Recommandations pour votre santé
Consulter si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituer votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• « Fièvre du Nil »
La « fièvre du Nil » peut toucher Israël, Jérusalem et les Territoires. Cette maladie, transmise par les piqures de moustiques, se manifeste par des symptômes grippaux ou des méningites pouvant même entraîner des décès chez des personnes vulnérables (personnes âgées, atteintes du sida ou enfants en bas âge). Elle est transmise par les moustiques. Il est donc recommandé aux voyageurs de prévoir des produits anti-moustiques efficaces.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
• Coronavirus
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Sur place, en cas de forte fièvre, toux et/ou de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai. En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient d’appeler le centre 15 (téléphone : 15) en signalant ce voyage.
Pour toute information complémentaire, consulter le site internet du ministère français en charge de la santé et celui de l’Organisation mondiale de la Santé.
En raison de la situation qui prévaut dans la région, il est recommandé, avant et pendant le voyage, de suivre l’actualité.
• Terrorisme et conflit armé
Israël, Jérusalem et les Territoires palestiniens constituent des destinations touristiques importantes. Malgré la diminution de leur fréquence, des attaques à l’arme blanche, à l’arme à feu et à la voiture bélier continuent de se produire en Israël, à Jérusalem et dans les territoires palestiniens.
Si les actes terroristes visant des touristes ou des pèlerins et les attentats de grande ampleur sont rares, les voyageurs sont cependant invités à faire preuve de prudence dans les lieux publics.
En période de conflit, des tirs de roquettes et/ou de missiles peuvent atteindre l’ensemble du territoire israélien et, dans une moindre mesure, Jérusalem.
• Risques naturels
Le risque sismique est élevé dans toute la région, Israël, Jérusalem, et les Territoires palestiniens étant situés sur une ligne de fracture géologique majeure. Bien que la région n’ait pas connu de tremblement de terre de forte magnitude depuis 1927, la survenue d’un séisme puissant dans les prochaines années est possible. En cas de séisme, il convient, selon votre localisation en Israël, à Jérusalem ou dans les Territoires palestiniens, de se conformer aux instructions de la sécurité civile israélienne et de l’Autorité Palestinienne.
Les voyageurs peuvent s’adresser au Consulat général à Tel Aviv et au Consulat de Haïfa, qui dépendent de l’ambassade de France, s’ils rencontrent des difficultés en Israël et au Consulat Général de France à Jérusalem pour toute difficulté rencontrée à Jérusalem ou dans les territoires palestiniens.
ISRAËL
Il est recommandé d’éviter d’emprunter les bus, en privilégiant le cas échéant les autres moyens de transport en commun.
Les régions suivantes sont déconseillées sauf raison impérative aux voyageurs.
a) Pourtour de la bande de Gaza
Les tirs de roquettes depuis Gaza sont récurrents depuis plusieurs années, bien qu’ils soient moins fréquents depuis la fin du dernier conflit à l’été 2014. La plupart des roquettes dirigées vers des zones d’habitation ont été interceptées en vol par la défense anti-missile israélienne. Il reste fortement déconseillé de se rendre dans la zone située à proximité immédiate de la frontière avec la bande de Gaza.
b) Frontières nord / Plateau du Golan
Des tirs de roquettes en provenance de Syrie peuvent atteindre le plateau du Golan (territoire occupé et annexé par Israël). Il est donc déconseillé sauf raison impérative de se rendre sur le plateau et le long de la frontière avec le Liban. Il est également fortement déconseillé de circuler sur les axes routiers longeant la frontière syrienne (nord de la route 899 ; route 999 ; route 98 et axes secondaires plus à l’est).
c) Frontière égyptienne
En raison de l’instabilité dans le Sinaï, il est déconseillé sauf raison impérative de s’approcher de la zone à proximité immédiate de la frontière entre Israël et l’Égypte et notamment d’emprunter les routes 10 et 12. Des roquettes visant la ville d’Eilat ont été interceptées le 8 février 2017.
En cas de conflit, de tirs de roquette ou de missiles, il y est indispensable de prêter attention aux sirènes d’alarme ainsi que de suivre à la lettre les consignes de la sécurité civile israélienne. En outre, une application dédiée pour téléphone portable est disponible gratuitement. Il est recommandé de prendre connaissance de ces consignes avant tout déplacement.
JÉRUSALEM
Malgré la diminution de leur fréquence, des attaques à l’arme blanche, à l’arme à feu et à la voiture bélier continuent de se produire à Jérusalem.
Dans certains quartiers de Jérusalem Est (At-Tour, Ras al-Amoud, Abou Tor -Est-, quartier de Shuafat, Beit Hanina, Wadi al-Joz, Jabal al-Mukaber, Issawiya), des affrontements peuvent éclater. Dans ces circonstances, les déploiements policiers deviennent rapidement importants et les accès à la Vieille Ville peuvent être fermés.
• Il convient de rester vigilants dans la Vieille ville et d’éviter les lieux de rassemblement, en particulier les abords de l’esplanade des Mosquées, régulièrement théâtre de tensions. Il est recommandé d’éviter la porte de Damas pour entrer dans la Vieille ville, les abords de la porte des Lions à l’approche des heures de prière ainsi que les quartiers de Jérusalem-Est, où ont eu lieu des affrontements. Une vigilance renforcée est recommandée en toutes circonstances, y compris dans la partie ouest de Jérusalem.
• Lors des visites de la vieille ville, il convient de faire preuve de vigilance le vendredi après-midi, qui correspond au moment des prières, ainsi que le samedi en fin de journée.
• Il est de même recommandé d’éviter d’emprunter les transports en commun (bus ou tramway), qui ont été le théâtre de plusieurs attaques individuelles au cours des derniers mois et continuent d’être visés par des attentats à la bombe (un attentat à la bombe a visé un bus le 18 avril 2016).
• Il convient enfin de faire preuve de discrétion et de prudence dans l’usage des appareils de photographie, notamment lors de Shabbat ou de déplacements dans les quartiers ultra-orthodoxes de la ville.
TERRITOIRES PALESTINIENS
a) Cisjordanie
De nombreux lieux en Cisjordanie sont sujets à des tensions régulières et à des heurts fréquents entre la population et les forces de sécurité israéliennes. La vieille ville d’Hébron est régulièrement le théâtre d’incidents. Des heurts circonscrits mais récurrents sont également à signaler à proximité des checkpoints et des camps de réfugiés, notamment devant le palace Jacir à Bethléem.
Ainsi, il convient d’être particulièrement prudent lors des déplacements en Cisjordanie, notamment :
Dans ces secteurs, les déplacements doivent être limités à ceux qui revêtent un motif impératif (familial, professionnel, coopération).
D’une manière générale, les risques sont plus élevés sur les axes routiers reliant les localités que dans les villes elles-mêmes.
Pour tout déplacement éventuel en Cisjordanie, il est ainsi recommandé de :
b) Bande de Gaza
• Les déplacements dans la Bande de Gaza (ainsi que dans la péninsule du Sinaï) sont formellement déconseillés, même aux personnes ayant sur place des attaches familiales et quel que soit le point d’entrée utilisé (terminal d’Erez avec Israël ou terminal de Rafah avec l’Egypte). Le terminal de Rafah n’est ouvert que par intermittence. Les Français qui parviendraient à se rendre à Gaza lors d’une période d’ouverture du point de passage, outre le risque qu’ils encourent pour leur sécurité durant leur séjour, prennent également le risque de rester bloqués à Gaza, les fermetures étant généralement annoncées sans préavis et sans indication de durée. Les autorités israéliennes refusent toute sortie par Erez des personnes entrées à Gaza par Rafah.
L’entrée dans la Bande de Gaza est d’autant plus fortement déconseillée que les conditions de vie n’ont cessé de se dégrader depuis le conflit 2014. La reprise soudaine d’hostilités de grande ampleur n’est pas à exclure. Des bombardements et affrontements sont toujours possibles. Une entrée par les tunnels de contrebande est à exclure. Elle est illégale et comporte des risques de sécurité majeurs. Les autorités égyptiennes estiment qu’une entrée sur leur territoire par ce moyen est irrégulière et considèrent ceux qui y recourraient comme des clandestins.
• Il est par ailleurs formellement déconseillé de prendre place à bord de navires ayant pour intention de briser le blocus maritime imposé à la Bande de Gaza, eu égard aux risques sécuritaires liés à une telle entreprise.
En Israël, le coût de la vie est très élevé, et correspond à celui que l’on connaît en Europe. À Tel-Aviv, les cafés et les restaurants sont même souvent plus chers qu’à Paris.
Un classement publié en mai 2015 par le Forum économique mondial sur la compétitivité des voyages et du tourisme plaçait Israël au 72e rang sur 141. Selon cet indice, le pays souffre de son instabilité géopolitique mais aussi de ses prix très élevés. L’Etat hébreu se distingue même comme l’une des destinations les plus chères du monde, pointant à la 136e place du classement. Une nuit d’hôtel y est en moyenne plus onéreuse qu’au Japon, en Allemagne ou aux Etats-Unis.
Les campings
Il est possible de camper en Israël. La plupart du temps, il s’agit en fait d’emplacements réservés pour planter la tente, à l’écart d’un hébergement. Sanitaires, douches communes et souvent, cuisine à disposition. Au bord de la mer Morte, on peut faire du camping sauvage sur les quelques plages publiques. Là encore, un petit secteur est réservé à cet effet.
Les auberges de jeunesse (youth hostels)
On trouve deux catégories d’auberges de jeunesse, les officielles et les privées, comme le réseau ILY (Israel Hostels), une organisation indépendante.
Les hôtels
Pas de souci pour trouver un hôtel disposant de chambres confortables avec salle de bains, frigo, TV, climatisation. En revanche, trouver une adresse à prix tassés relève bien souvent du parcours du combattant.
Les hôtels sont chers, très chers même, surtout dans les grandes villes. Opter pour une chambre double dans une auberge de jeunesse permet de limiter les frais.
Certains hôtels disposent de chambres ou d’appartements avec cuisine équipée. Ce peut être pratique pour un séjour prolongé.
Les hospices religieux
Il existe un grand nombre d’hospices de toutes les dénominations chrétiennes. Attention, on peut loger seul, mais si c’est à deux il faut parfois être marié. Prix très intéressants et propreté au rendez-vous en général. Il est prudent de réserver. à l’avance La très grande majorité est située à Jérusalem et à Nazareth. Les listes des hospices peuvent être obtenues auprès des bureaux d’information du ministère du Tourisme.
Les chambres d’hôtes
Ce type de logement n’est pas très répandu en Israël. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des offices de tourisme qui disposent parfois d’une liste de logements chez l’habitant. Cette solution peut être financièrement intéressante.
Les kibboutzim
Un certain nombre de kibboutzim proposent des structures hôtelières ouvertes aux touristes. Généralement, elles sont très confortables, au sein de jolis espaces soignés et on se retrouve dans l’ambiance si particulière des kibboutzim. Malheureusement, les prix sont alignés sur ceux des hôtels. Bref, ça revient cher. Mais ça peut valoir le coup d’y aller au moins une fois…
Transports urbains
Bus : les compagnies de bus israéliennes ne fonctionnent pas pendant le Sabbat.
Taxi : pour circuler, il est possible de prendre le taxi collectif ou individuel.
Voiture : la location de voiture est possible.
Autres transports :
Réseau très dense et en excellent état en Israël. Circulation parfois dangereuse. Pas de problèmes d’approvisionnement en carburants.
Bateau : des ferries effectuent des liaisons sur le Lac de Tibériade.
Train : Les parcours actuellement possibles sont Nahariya – Haïfa – Tel Aviv – Beer Sheva ainsi que Jérusalem – Tel Aviv
Voiture : le réseau routier entre les grandes villes est de très bonne qualité.
Assurance obligatoire pour les passagers voyageant dans leur voiture personnelle, comprise normalement dans les contrats de location. Constats amiables possibles. Intervention de la police en cas de dommages corporels.
Dans les Territoires Palestiniens, les routes sont dans un état correct mais sont souvent sinueuses. La signalisation routière est insuffisante. Le trafic est dangereux.
Les taxis collectifs ou « service » sont le seul moyen de transport en commun dans les Territoires Palestiniens
Le sherout : Ce sont des minibus d’une dizaine de personnes qui partent quand le véhicule est plein. Contrairement au bus, ils circulent 24h/24, y compris pendant le shabbat. À peine plus cher que le bus (prix majorés lors du shabbat).
Bus : le réseau de bus est dense et ne fonctionne en général pas pendant le Sabbat.
Taxi : Les taxis collectifs ou « service » sont le seul moyen de transport en commun dans les Territoires Palestiniens.
Avion : L’aéroport Ben Gourion est le principal aéroport international.
Eilat est desservi soit par son propre aéroport, soit par celui d’Aqaba en Jordanie.
Les liaisons aériennes intérieures israéliennes sont assurées par la compagnie « Arkia » avec des appareils bien entretenus.
Les personnes munies d’un ordinateur portable sont averties que le disque dur peut être examiné pour des raisons de sécurité dans les aéroports du pays. Cet examen a conduit dans quelques cas à la disparition de données voire à la détérioration du matériel.
Que ce soit en Israël ou dans les territoires palestiniens, les étudiants peuvent bénéficier de réductions dans les musées et sites. De préférence, être muni de la carte ISIC.
En vertu de la loi de 1979, l’enseignement est gratuit et obligatoire dès l’âge de 5 ans et jusqu’à l’âge de 16 ans. Bien qu’il n’y ait pas de frais de scolarité dans le public, dès les premières classes du primaire, les parents doivent s’acquitter de participations diverses, couvrir les frais d’achat des livres et fournitures, payer les excursions, les assurances, etc. Des réductions peuvent être mises en place pour les élèves nouveaux immigrants, les familles monoparentales ou en difficulté. Les écoles privées sont en général payantes.
Selon une Directive gouvernementale, à partir de 2013, l’Etat finance une scolarisation gratuite pour les enfants de 3-4 ans dans des écoles maternelles publiques. La mise en œuvre se fera progressivement au cours des prochaines années.
Dans les écoles d’Etat (religieuses ou pas), les programmes sont établis et contrôlés par le Ministère de l’Education avec un tronc commun obligatoire.
Dans les écoles religieuses d’Etat, les élèves étudient aussi le tronc commun avec un supplément d’heures consacrées aux études religieuses.
Les écoles indépendantes et Ma’ayan HaTorah ont le statut d’écoles « reconnues mais non officielles » ; elles ne sont donc pas gérées par l’Etat ou par les autorités locales mais elles sont supervisées par le Ministère de l’Education, reçoivent des subventions de l’Etat et la plupart enseignent une partie du tronc commun. Ces écoles du courant orthodoxe sont très différentes des écoles juives orthodoxes de France. Renseignez-vous au préalable pour être sûr que votre choix corresponde à vos attentes.
Les écoles non-officielles et non-reconnues par le Ministère de l’éducation sont celles gérées par divers groupes religieux. Ces écoles enseignent leur propre curriculum sans intervention du Ministère de l’Education.
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