L’Iran compte 19 biens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO :

Culturel (19)

Bam et son paysage culturel (2004)
Behistun (2006)
Ensemble du bazar historique de Tabriz (2010)
Ensemble du Khānegāh et du sanctuaire de Cheikh Safi al-Din à Ardabil (2010)
Ensembles monastiques arméniens de l’Iran (2008)
Gonbad-e Qābus (2012)
Le jardin persan (2011)
Masjed-e Jāme’ d’Ispahan (2012)
Meidan Emam, Ispahan (1979)
Palais du Golestan (2013)
Pasargades (2004)
Paysage culturel de Maymand (2015)
Persépolis (1979)
Shahr-i-Sokhta (2014)
Soltaniyeh (2005)
Suse (2015)
Système hydraulique historique de Shushtar (2009)
Takht-e Sulaiman (2003)
Tchoga Zanbil (1979)
Ville historique de Yazd (2017)

Naturel :

Désert de Lout – Le désert de Lout, ou Dasht-e-Lut, se trouve dans le sud-est du pays. Entre juin et octobre, cette zone subtropicale humide est balayée par des vents violents qui créent un transport de sédiments et une érosion éolienne à une échelle colossale. De fait, le site présente certains des plus spectaculaires exemples de reliefs éoliens de yardangs (crêtes ondulées massives). Il se compose aussi de vastes déserts de pierre et d’un champ de dunes. L’ensemble forme un exemple exceptionnel de processus géologiques en cours.

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Téhéran : la Place d’Azadi, le musée Abgineh du Verre et de la céramique, le siège de la Banque Mélli (collection unique de bijoux), le mausolée d’imam Khomeiny, le théâtre, le palais de Golestân, le Mont Damavand (sommet à 5672 mètres, à 69 kilomètres de Téhéran).

Ispahan : son architecture, le Meydan-e-shah (Place Shah), Ali-Gapou, la Mosquée de Cheikh Lotfollah, le Sio-sé-pol (ou 33 ponts), le bazar couvert d’Ispahan, le palais Jalaly et la Place d’Imam Khomeiny.

Le ski est de plus en plus apprécié de l’élite iranienne. Shemshak est l’une des meilleures bases pour pratiquer ce sport dans le pays.

Les sports nautiques sont limités par le fait que les hommes et les femmes ne peuvent partager les mêmes plages. Il existe cependant quelques piscines réservées aux femmes où le strict code vestimentaire habituellement de rigueur ne s’applique pas. La côte Caspienne compte quelques hôtels et plages (qui risquent fort de laisser sur leur faim les amateurs de baignade et de bains de soleil.).

La mer Caspienne se prête à la pêche (saumon, mulets, esturgeons.). Le pays offre enfin quelques possibilités de ski nautique et d’escalade.

Architecture – Mille et une splendeurs
L’architecture de l’Iran apporte une contribution majeure à la culture mondiale. La mosquée de l’Imam et le palais Chehel Sotun à Ispahan, ainsi que le sanctuaire de l’Imam Reza à Mashhad, impressionnent par leur élégance, leur grandeur et la sobriété de leurs lignes. Ces réalisations majestueuses côtoient, pour le plus grand bonheur des amateurs avertis, tout un lot de curiosités architecturales : le village perché de Masuleh, la tour tombale vieille d’un millénaire et haute de 55 m de Gonbad-e Kavus et les cheminées de fée de Kandovan.

Les vestiges de la Perse antique
Riche d’un passé de trois millénaires, l’Iran est doté d’un formidable héritage de ruines et d’édifices sacrés. C’est ainsi que vous arpenterez les vestiges d’empires disparus, comme la ziggourat élamite de Choqa Zanbil ou les ruines du temple du feu de Takht-e Soleiman. Ou que vous marcherez sur les traces des Grands – Darius et Alexandre – à Persépolis.

Les arts et traditions
En Iran, la rigueur des conditions de vie et le passé tumultueux ont favorisé l’émergence d’une vie artistique florissante. Les Iraniens ont cherché à embellir leur quotidien et à entretenir leur culture grâce à la richesse de leurs traditions artistiques. Voici une nation où la poésie est toujours vénérée, où les innombrables nœuds des gabbeh (tapis) des nomades et les traits délicats des miniatures racontent l’histoire du pays et de ses habitants.

La vie urbaine
La grande majorité des Iraniens demeure dans les villes. Tentaculaires, bondées, parfois très polluées, celles-ci n’en débordent pas moins de vie. Perdez-vous dans les bazars de Shiraz, de Kerman ou de Kashan (prenez le thé dans la cour d’une traditionnelle chaykhuneh (maison de thé) ou joignez-vous à la foule pour une promenade nocturne à Tabriz. C’est ainsi que vous apprécierez le mieux l’atmosphère qui fait de l’Iran un lieu à part.

Une visite dans centre commercial dans les villes et villages de l’Iran est suffisante pour découvrir que le pays est le paradis du shopping. Voici quelques choses qui pourraient rendre de grands cadeaux pour les amis et la famille et sont uniques aux bazars d’Iran.

Si vous pensiez que les fruits secs signifiaient simplement les amandes, les pistaches et les dates, la grande variété de fruits secs salés et non salés proposés dans chaque bazar du pays vont vous dire qu’il y a beaucoup plus à découvrir.

Les noix salées sont quelque chose que les Iraniens grignotent constamment. Un assortiment de ces noix et fruits secs persans fait un bon cadeau de ramener pour la famille et les amis.

Le safran est un autre don précieux qui est toujours la bienvenue dans la cuisine. Le meilleur safran de qualité est disponible dans des emballages attrayants et ne sont pas vraiment difficiles à trouver dans la plupart des bazars persans.

« Gez » et « Sohaan » sont deux bonbons iraniens qui sont très populaire et facile d’acheter de la plupart des villes du pays. Enrichi en amandes et pistaches, ils sont disponibles dans de nombreuses formes, tailles et coffrets cadeaux.

Le code vestimentaire islamique en Iran rend le trench le « must have » pour la plupart des femmes qui visitent l’Iran
Habillez-le avec des foulards colorés dans une variété de tissus.

« Termeh House » à Téhéran stocke le meilleur tissu « Termeh » dans le pays, mais vous trouverez des magasins vendant du tissu partout. Disponible dans des couleurs riches, entrecoupées de fil d’or, ce tissu traditionnel iranien tissé peut être utilisé pour faire de grands tissus d’ameublement, couvre-lits et des sacs.

Chaque quartier commerçant en Iran a un certain nombre de bijouteries où vous trouverez des bijoux délicieusement conçu en or 18 carats. Bracelets, pendentifs et bagues sont des achats populaires. L’artisanat est impeccable et l’offre des marchandises ne manqueront pas de vous éblouir.

Si l’or n’est pas votre style alors vous trouverez des bijoux en argent sertie de rubis, émeraudes, turquoise et d’agate qui sont une spécialité de Mashhad. Bracelets, pendentifs et bagues sont faciles à trouver alors que trouver une variété de boucles d’oreilles pourrait se révéler être un défi.

Si vous êtes en Iran alors ne pas ramasser les quelques pierres précieuses pourrait être une grosse erreur. Agates, rubis, émeraudes, turquoise, nacre, pierres de lune et bien d’autres sont proposés dans les magasins à travers l’Iran. Les commerçants sont impatients de vous renseigner sur les avantages et la valeur de ces joyaux. De plus vous pouvez choisir parmi les pierres précieuses pour personnaliser pendentifs, bagues et bracelets prédéfinis.

Noués à la main, les tapis et moquettes de laine sont autres choses que vous pourriez envisager comme un « must have » de l’Iran. Si vous voulez quelque chose de plus petit qui est facile à transporter alors vous pourriez opter pour tentures murales dans les conceptions traditionnelles et contemporaines.

Petits et peu coûteux, l’artisanat tels que des peintures miniatures, boîtes en bois fabriqués à la main, des petites bouteilles remplies de sable coloré, pot pourrie, verrerie, des figurines, des draps, sacs brodés sont vos options pour des souvenirs.

Pour l’artisanat religieux il y a des chapelets en verre et en agates, et des versets du Saint Coran scénarisées dans la calligraphie persane. Vous pouvez obtenir une bonne affaire dans de petits magasins et ceux spécialisés dans toutes les grandes villes.

Depuis mai 2015, les habitants de Téhéran ont la grande surprise de voir les panneaux publicitaires de leur ville remplacés par des copies d’œuvres d’artistes iraniens ou étrangers, notamment Picasso, Matisse et Van Gogh.

«C’est super de voir tous ces tableaux. Ça change des publicités pour telle ou telle marque», se réjouit Leyla Mohammadi, une étudiante de 24 ans.

Alors qu’embouteillages et pollution rendent la vie des Téhéranais souvent pénible, l’apparition de ces œuvres d’art adoucit l’atmosphère dans l’immense agglomération qui compte plus de 12 millions d’habitants.

Les automobilistes peuvent ainsi patienter en voiture en admirant Les Tournesols de Vincent van Gogh, Le Cri d’Edvard Munch, La Fenêtre Bleue d’Henri Matisse ou de nombreux tableaux iraniens.

Au total, 200 œuvres d’artistes occidentaux ou asiatiques ont été reproduites aux côtés de celles de 500 artistes iraniens durant dix jours. Pour ne pas créer de controverse, aucun artiste vivant, en particulier iranien, n’a été sélectionné dans le cadre de cette opération baptisée Une galerie de la taille d’une ville.

Après la Révolution islamique de 1979, le pouvoir avait commencé par interdire toute forme de publicité pour combattre la culture de consommation matérialiste. Les publicités ont timidement fait leur apparition au début des années 1990 sur les murs de Téhéran et à la télévision. Depuis, elles ont envahi le petit écran et les murs des villes.

«L’idée d’une telle opération a été évoquée pour la première fois il y a environ dix ans par le sculpteur Saïd Shahlapour, mais elle s’est concrétisée il y a un an ou deux», explique à l’AFP Hamed Rezaïe, de l’Organisation pour l’embellissement de la ville. L’initiative a été montée en moins d’un mois, en respectant bien sûr les restrictions imposées par le pouvoir islamique dans le choix des oeuvres.

«Ce qu’ils ont fait est incroyable (…) c’est une action culturelle exemplaire», salue Lilie Gholestan, l’une des plus anciennes patronnes de galerie d’art à Téhéran dans un billet publié par le quotidien modéré Shargh.

«Mes clients sont tous contents. Faire connaître les artistes étrangers et iraniens est très bien», témoigne pour sa part Mohsen Moslemi, un chauffeur de taxi collectif d’une soixantaine d’année.

L’opération sera renouvelée

«Les compagnies doivent réserver 10 à 15% de leurs contrats publicitaires avec la mairie à des actions culturelles sous forme de publicité (…) Celles qui avaient réservé les panneaux pour cette période ont financé l’impression des copies des œuvres qui sont affichées», précise M. Rezaïe. «Elles ont parfaitement collaboré avec nous».

Les municipalités ont également l’habitude d’afficher des panneaux avec des conseils moraux ou des principes religieux. Ces derniers mois, on a également vu des affiches anti-américains sur certains panneaux de la capitale.

«Contempler des œuvres d’art dans un lieu calme et en silence a sans aucun doute plus d’effet, mais combien de personnes peuvent aller dans les galeries et les musées? Nous voulions rappeler l’art aux gens», souligne le patron de l’Organisation de l’embellissement de la ville, Jamal Kamyab.

Les autorités municipales démentent en revanche toute visée politique.

«Cela m’étonne vraiment» que certains pensent cela, «il n’y a rien de politique. C’est juste un projet pour améliorer le niveau culturel des citoyens», assure M. Rezaïe. «L’opération est un tel succès que nous allons la recommencer, une ou deux fois par an».

Quoi qu’il en soit, cette opération devrait bénéficier au maire conservateur de Téhéran, Mohammad Bagher Ghalibaf, un conservateur de 54 ans élu en 2005. Certains experts estiment qu’il n’a pas perdu l’espoir de se présenter de nouveau à la présidentielle de 2017, après avoir été battu en 2005 et 2013.

Ancien commandant de l’armée de l’air des Gardiens de la révolution et ancien chef de la police nationale, il est considéré comme un bon gestionnaire.

Ces dernières années, le maire a multiplié les projets culturels (transformation de prison en parc-musée, etc.), inauguré de vastes parcs ou des complexes sportifs, et fait construire des autoroutes et ponts pour améliorer le quotidien des Téhéranais.

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