Flux & IDE en milliards $
- 2002: 9
- 2003: 13
- 2004: 34
- 2005: 40
- 2006: 44
- 2007: 62
- 2008: 67
- 2009: 54
- 2010: 82
- 2011: 96
- 2012: 74
- 2013: 76
Repères Économiques
L’économie de Hong Kong est considérée comme un modèle du capitalisme pour son attachement au libre-échange. Le commerce représente plus de 439% du PIB en 2014, y inclus la Chine (Banque Mondiale). Hong-Kong fait partie des neuf premiers exportateurs de marchandises au monde et des sept premiers importateurs.
Les échanges avec l’extérieur se sont poursuivis à un rythme intense ces dernières années, soutenus par la croissance chinoise. Structurellement déficitaire, la balance commerciale de Hong Kong a tendance à se détériorer du fait du contexte international défavorable qui pénalise les exportations. En 2015, ce déficit (56 milliards USD) a diminué, vu que les exportations sont tombés moins rapidement que les importations. Les performances commerciales de Hong Kong sont affectées par les activités de perfectionnement passif dans le Guangdong, où la majorité des sociétés de Hong Kong ont étendu leur base de fabrication.
Les principaux partenaires commerciaux de l’île sont la Chine, avec plus que la moitié de ses exportations, suivi par le Etats-Unis et le Japon.
Principaux indicateurs économiques
- PNB par hab PPA(RNB 2013): 54 270$ (Rang 2011 : 42e/234)
- PIB par hab PPA (2013): 53 215$
- Répartition du PIB:
- Primaire: Agricole 0,1%
- Secondaire: Industrie 7,0%
- Tertiaire: Services 93,0%
- Inflation: 4,4%
- Invest. int. brut: 22,7% du PIB
- IDE: 76 milliards de $
- Exportations: 425,106 milliards de $
- Importations: -489,146 milliards de $
- Principales ressources: Textile, Électronique, Électroménager, Informatique et Télécommunications.
- Risque pays (Coface): 2/6
- Notations BM: 3/189
PIB en milliards $
- 2002: 166
- 2003: 161
- 2004: 169
- 2005: 181
- 2006: 193
- 2007: 211
- 2008: 219
- 2009: 214
- 2010: 228
- 2011: 248
- 2012: 262
- 2013: 274
Taux de chômage %
- 2002: 7,3%
- 2003: 7,9%
- 2004: 6,7%
- 2005: 5,6%
- 2006: 4,8%
- 2007: 4,0%
- 2008: 3,6%
- 2009: 5,2%
- 2010: 4,3%
- 2011: 3,4%
- 2012: 3,3%
- 2013: 3,3%
PIB & Taux de croissance %
- 2002: 1,7%
- 2003: 3,1%
- 2004: 8,7
- 2005: 7,4%
- 2006: 7,0%
- 2007: 6,5%
- 2008: 2,1%
- 2009: -2,5%
- 2010: 6,8%
- 2011: 4,8%
- 2012: 1,5%
- 2013: 2,9%
Hong Kong est une des villes les plus densément peuplée du monde ; elle détient même le quartier possédant le record de la plus forte concentration humaine au monde avec un nombre hallucinant de 130 000 habitants au kilomètre carré ; à titre de comparaison, la densité de population de Paris intramuros est de 2 546 hab/km2. Afin de satisfaire le croissance à la fois de sa population (qui devrait gagner 1 million de personnes d’ici 2030 et donc passer à 8,3 millions d’habitant) et de ses entreprises, Hong Kong doit s’assurer une capacité de production énergétique importante.
Alors que ce petit territoire ne possède que peu de ressources en matières premières et que les pressions environnementales se font de plus en plus grandes, des questions commencent à se poser sur la politique énergétique qui devra être menée localement dans les prochaines années.
Afin de bien comprendre les facteurs qui peuvent influencer les besoins énergétiques de la ville, il faut savoir que le territoire hongkongais possède les caractéristiques suivantes :
Climatique : Hong Kong est un territoire possédant un très fort taux d’humidité (83,5 % en moyenne) avec des températures généralement au-dessus de 30°C entre mai et octobre. Afin d’assurer un confort de vie acceptable les espaces de vie intérieurs sont donc généralement climatisés.
Économique : L’économie de Hong Kong est essentiellement basée sur des entreprises de service (banques, sociétés de conseil,…). Ce secteur tertiaire est très gourmand en électricité, notamment parce qu’il requiert des centres de données qui doivent être refroidis en permanence.
Topographique : Le manque de place pousse les habitations à gagner en hauteur. Le regroupement d’un grand nombre d’habitations au sein d’un même bâtiment apporte à la fois des avantages et des inconvénients. En effet, cela ne permet pas de développer des projets de production énergétique domestique mais peut permettre le développement de stratégies pour favoriser l’efficacité énergétique à une échelle plus globale.
Un réseau de transport en commun très développé : Si l’on exclu les quelques lignes de métros, les transports routier sont en très grande majorité alimentés par de l’essence, du GPL, ou du gaz naturel ; encore très peu de bus ou de voitures sont électriques.
Il ressort de ces quatre critères que la consommation énergétique de Hong Kong peut être divisée en deux catégories.
Les besoins énergétiques pour les transports en commun.
Les besoins en électricité pour les bâtiments et entreprises. A Hong Kong, les bâtiments représentent actuellement 90 % de la consommation d’électricité de la ville.
La Chine investit massivement dans les énergies renouvelables…
Bien que l’investissement mondiale pour les énergies dites fossiles continue d’être très largement supérieur à celui pour les énergies renouvelables (en 2014, il était encore trois fois supérieur), on remarque un net changement dans la politique énergétique de nombreux pays à travers le monde. La Chine, qui est devenue depuis 2006 le plus gros émetteur de gaz à effet de serre surpassant les États-Unis, semble aujourd’hui vouloir accorder une place de plus en plus importante aux énergies renouvelables dans son mix énergétique. Avec une consommation de charbon égale à la moitié de la consommation mondiale, la Chine est confrontée à de plus en plus de problèmes de santé publiques, environnementaux et de raréfaction de sa ressource en matière première. Il devient intéressant de constater que depuis quelques temps l’environnement en Chine a atteint de tel degré de pollution que cela est devenu un frein à la croissance. A Shanghai notamment, la pollution est l’un des aspects qui limite les entreprises étrangères à venir s’implanter. Avec un investissement de 73 milliards d’euros en 2014 consacré aux énergies renouvelables, montrant une hausse de 39 % par rapport à 2013, la Chine a clairement pris un tournant dans sa politique de gestion de l’énergie. Cet investissement, 47 % supérieur à l’investissement fait par l’ensemble des pays européens, représente le tiers de l’investissement mondiale dans ce domaine. La France elle, se classe 10ème pays mondial lorsque l’on compare l’investissement réaliser dans les énergies renouvelable par rapport au PIB du pays.
Ces investissements colossaux réalisés par la Chine depuis quelques années commencent clairement à porter leurs fruits. Le pays a pour objectifs de passer la part d’énergie renouvelable dans la production d’électricité de 10,3 % en 2014 à 20 % en 2020. Cet objectif ambitieux prouve encore une fois la réelle volonté de la Chine à diminuer sa contribution à la pollution mondiale et à rentrer dans une ère de décarbonation