La majorité des plats sont d’origine malaise, chinoise ou indonésienne. Toute la nourriture vendue ou consommée au Brunei est halal, une donnée qui n’altère en rien la qualité des produits ni leur préparation.
Si, pendant votre séjour, vous devez absolument assouvir vos envies de porc, sachez que cette viande est vendue dans les supermarchés, mais qu’il faut la chercher auprès d’un employé non-musulman, car elle n’est pas présentée dans les étals.
Parmi les spécialités à déguster sur place, outre le poisson, les crevettes et les crabes d’une irréprochable fraîcheur, figurent les soupes aux nouilles sous toutes leurs formes ; le rendang (morceaux de bœuf épicé et séché, puis frit) ; le saté (brochettes indonésiennes) à la sauce de cacahuètes ; le roti jala (crêpes au lait de coco qui accompagnent le poulet au curry) ; le nasi lemak (riz cuit dans du lait de coco servi pour le petit déjeuner avec une sauce pimentée, des concombres, des anchois secs et des cacahuètes grillées) et le nasi goreng (riz frit accompagné de viande et de légumes).
Parmi les plats chinois à ne pas manquer : de très bons dim sum, un assortiment de petits plats composés de viande, de poisson ou de fruits de mer, cuits à la vapeur dans une pâte de riz. On choisit les assiettes par taille, ce qui permet de goûter à plusieurs petites portions et d’en redemander si nécessaire.
Au Brunei, comme en Malaisie d’ailleurs, on consomme le sagou, une substance gluante que l’on tire du palmier sagoutier et que l’on mange à l’aide d’une paire de baguettes ressemblant à des pinces, puisque réunies d’un côté. Il sert de féculent (ambuyat) pour accompagner le repas au même titre que le riz ou les nouilles.
Mélangée à de l’eau, la farine de sagou (riche en amidon) se consomme également sous la forme de galettes frites. Bouillie, elle constitue une soupe épaisse.
Les têtes de violon (sorte de fougères sauvages) sont des légumes croquants qui accompagnent souvent les plats de viande et de poisson. Le pak choy est un autre légume à goûter sur place. Légèrement acide, il est croquant et ressemble au céleri. Il est idéal pour accompagner le riz. On vous proposera également du kang kong (sorte d’épinard) ainsi que des feuilles de tapioca.
Le dessert – On en déguste plutôt l’après-midi sous forme de fruits frais tropicaux (les plus typiques étant le mangoustan, le ramboutan et le redoutable durian que l’on trouve en particulier au mois d’août), de gâteaux chinois au nougat ou encore de petites gourmandises, comme le flan aux feuilles de pandanus.
On trouve parfois des glaces, mais elles sont très sucrées, pilées et avec d’étranges couleurs fluorescentes, tout comme les gelées.
Les boissons – Excellents jus de fruits frais : coco, mangue, melon, papaye, goyave, pastèque, ananas…
Pour les eaux minérales, on vous proposera souvent les marques internationales ainsi que pour les sodas. Également disponibles, toutes les boissons sucrées aux fruits tropicaux (tamarin, citron vert, lychees) et aux thés aromatisés (au chrysanthème, jasmin…).
Du thé citron glacé et du thé mousseux avec du lait concentré, connu sous le nom de teh tarik. Du café aussi, mais il n’est pas très bon, sauf s’il est servi froid et sucré.
Alcool : La vente d’alcool est formellement interdite à l’intérieur du territoire, mais les non-musulmans ainsi que les touristes peuvent s’en procurer non loin de la capitale, à la frontière du Sarawak, à raison d’une douzaine de canettes de bière et de deux bouteilles de vin ou de spiritueux par personne. La consommation d’alcool doit se faire en privé, mais certains restaurants de type international (ceux des hôtels cinq étoiles) peuvent servir le vin que vous aurez apporté avec vous.