Avant le départ
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Visa
Le visa, nécessaire pour entrer dans le pays, doit être demandé au moins 15 jours avant le départ, par l’intermédiaire d’un des 940 tours opérateurs agréés au Bhoutan ou leur représentant à l’étranger.
Les tours opérateurs bhoutanais sont regroupés au sein d’une association : ABTO. Pour plus d’informations, voir le site du Département du tourisme bhoutanais (Tourism Council of Bhutan TCB) : www.tourism.gov.bt.
Le Département du tourisme bhoutanais ne délivre pas de visa directement. Le tour opérateur s’occupe de toutes les formalités, y compris le visa et le billet d’avion par Druk Air (compagnie aérienne nationale du Bhoutan et unique compagnie aérienne desservant le pays). Il convient d’adresser au tour opérateur en fichier joint par courrier électronique (au format « .jpg ») ou par fax, une copie du passeport et les informations suivantes : nom, adresse permanente, lieu et date de naissance, nationalité, profession, date de la visite, endroits visités et durée du séjour, lieu(x) d’entrée et de sortie. Les formalités de visa ne seront accomplies par le Département du tourisme bhoutanais qu’après réception du dossier complet et du montant total correspondant à la formule touristique retenue.
Les autorités d’immigration délivrent le visa pour 15 jours à l’arrivée dans le pays, moyennant le paiement de 20 USD à l’aéroport de Paro (unique aéroport international du Bhoutan). Deux photographies d’identité sont nécessaires à cette formalité. Le visa délivré est valable deux semaines et il peut être prolongé sur place au maximum pour deux semaines pour un montant de 560 ngultrum. L’agence de voyages ou l’interlocuteur local peut, le cas échéant, se charger des formalités de prolongation.
Le Bhoutan exige, de la part des touristes, un montant minimum de dépenses quotidiennes. Ainsi, le séjour coûte par jour et par personne au minimum 200 US$ en saison basse (mois de janvier, février, juin, juillet, août, décembre) et 250 US$ en saison haute (mois de mars, avril, mai, septembre, octobre, novembre). Ces dépenses incluent le logement, les repas, le guide, le chauffeur, les taxes locales et la redevance touristique.
Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès du Département du tourisme bhoutanais, dont les coordonnées sont les suivantes :
Adresse : PO. Box 126 – Thimphu, Bhutan
Tél. : +975 2 323 251 ou +975 2 323 252
Fax. : +975 2 323 695
Courrier électronique : dot@tourism.gov.bt
En cas de passage de la frontière entre l’Inde et le Bhoutan, le visa indien est obligatoire et doit être demandé avant le départ, par exemple à l’Ambassade d’Inde à Paris. En outre, le visa permettant d’entrer en Inde ne suffit pas pour accéder à certains États indiens du Nord-Est, pour lesquels une autorisation spéciale est exigée. C’est le cas aujourd’hui pour le Sikkim, et potentiellement aussi pour le Mizoram, Manipur et Nagaland qui bénéficient d’une exemption susceptible d’être remise en cause à tout moment.
Le transit par l’Assam jusqu’à Guwahati nécessite une permission spéciale obtenue par le tour opérateur.
Vaccination –
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’une zone où cette maladie sévit de façon endémique. Les vaccinations suivantes sont recommandées : diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatites virales A et B, fièvre typhoïde et, selon les conditions du voyage, rage et méningococcie. Le contrôle du BCG peut être utile. Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Limitations en douanes : L’importation ou l’exportation d’armes, de munitions, d’explosifs, de drogue et de produits dérivés d’espèces animales protégées ainsi que de plantes sont formellement interdites.
L’importation de plantes, de semences et de viande est soumise à quarantaine. L’exportation d’objets locaux classés comme pièces d’antiquité n’est pas permise par les autorités douanières. L’importation de tabac est soumise à une taxe de 200%.
Unité monétaire : Ngultrum
Code de la monnaie : BTN
Taux de change au 11/01/16 : 1,00 EUR = 72,6829 BTN ; 1,00 BTN = 0,0137584 EUR
Pourboire : Les pourboires ne sont pas obligatoires, mais les guides sont souvent remerciés à la fin du trekking par un pourboire de la part de l’équipe des voyageurs.
Le paiement par carte de crédit est accepté seulement dans de rares magasins de la capitale (artisanat, bijoux), mais pas dans les hôtels, dans les villes de province, ni par la compagnie aérienne ou les tour-opérateurs.
Il est impossible de retirer des espèces avec une carte bancaire. Il convient donc de se munir des moyens de paiement, par exemple des travellers chèques libellés en euros.
Conduite : Les bhoutanais conduisent à gauche. L’état des routes varie en fonction des saisons et certaines portions de routes peuvent être coupées en période de mousson. Un axe principal permet de relier l’Ouest et l’Est du pays.
Nous vous conseillons de louer une voiture avec chauffeur-guide.
Les ordinateurs, téléphones portables, appareils photos ou tout autre instrument électronique devront être enregistrés à l’arrivée sur le territoire et seront vérifiés à la sortie. Au Bhoutan, il est parfois impossible d’appeler ou d’être appelé depuis ou sur un téléphone portable d’opérateur français. Mieux vaut acheter une carte sim Bhutan Telecom ou Tashi Cell sur place, si votre téléphone portable est déverrouillé, puis utiliser des recharges disponibles partout.
Code ISO 3166-1 : BTN, BT
Électricité : 230 V, 50 Hz
Téléphone – Indicatif : +975
Internet : Domaine Internet .bt
Les liaisons Internet fonctionnent bien et sont disponibles dans toutes les villes.
Nos d’Urgence : Ambulances : 112 ; police : 113
Médias :
Principaux journaux nationaux : Bhutan News – Topix, Bhutan Observer, Bhutan Latest News and Headlines, Kuensel, The Bhutanese.
Chaînes de télévision : Bhutan Broadcasting Service. En 1999, le Bhoutan fut le dernier pays du monde à recevoir la télévision. Sur les nombreuses chaines candidates à la diffusion, seulement une trentaine ont résisté à la censure, et une seule diffuse ses programmes dans la langue nationale.
Côté cuisine, les Bhoutanais savent à merveille associer tous les ingrédients dont ils disposent. Les voyages étant tout compris, vous prendrez certainement vos repas à l’hôtel (les amateurs de buffet devraient se régaler !). Votre guide peut aussi prévoir un dîner au restaurant. Sachez toutefois que les plats traditionnels sont toujours pimentés. Le plus populaire, l’ema datse, se compose ainsi de gros piments verts cuisinés dans une sauce au fromage. Les Bhoutanais préfèrent souvent le riz rouge local, qui a un petit goût de noisette, au riz blanc. En montagne, le froment forme la base de l’alimentation. On peut aussi déguster des plats proches de la cuisine tibétaine, comme les momo (sortes de ravioli) et les thukpa (nouilles). Très énergétique, la graisse de porc est souvent consommée à la campagne (elle s’avère généralement beaucoup trop rance au goût des voyageurs !).
Tabou alimentaire : d’une manière générale on mange plutôt végétarien. Il n’existe de toute façon pas d’abattoirs dans le pays et très peu de chambres froides.
Le Bhoutan semble perpétuellement osciller entre le monde ancien et la modernité. Des moines transcrivent d’antiques textes bouddhistes sur des ordinateurs portables, les archers traditionnels utilisent des arcs et des flèches en acier et les loueurs de cassettes vidéo firent fortune avant l’apparition des programmes télévisés en 1999. Le rôle prépondérant que continuent à tenir les dzongs (monastères-forteresses) et les temples lui vaut souvent le surnom de « musée vivant ». Ce dernier État bouddhiste de la région himalayenne ne ressemble en aucun cas à une nation sacrée ou ascétique avec des moines d’un autre âge. Sa population se montre au contraire très ouverte, enthousiaste et cultivée. La philosophie du bouddhisme Drukpa Kagyu, la religion officielle, guide tous les aspects de la vie. Il est indispensable d’en posséder quelques clés pour pouvoir pleinement apprécier le pays.
le petit royaume du Bhoutan a décidé d’en finir avec « La dictature du Produit Intérieur Brut (PIB) » et de la croissance économique à tout prix, en proposant un nouvel indicateur de richesse : Le Bonheur National Brut (BNB).
Lancé en 1972, le “nouveau paradigme” s’appuie sur quatre piliers : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la culture Bhoutanaise, la bonne gouvernance et le développement économique responsable et durable.
Aujourd’hui, le BNB irrigue toute la vie du pays, entraînant de profonds bouleversements dans l’agriculture (objectif : 100% biologique en 2020), l’éducation nationale, où l’on prépare les élèves à devenir des “ambassadeurs du changement”, la gestion des ressources naturelles (réglementation stricte de l’abattage des arbres et de l’exploitation minière), la santé – gratuite pour tous -, le tourisme – haut de gamme -, ou le commerce (non adhésion à l’Organisation mondiale du commerce).
Il n’est pas possible de photographier l’intérieur des temples, monastères ou bâtiments officiels.
Une tenue vestimentaire décente est recommandée.
En général, les femmes ne sont pas autorisées à entrer dans le goenkhang (chapelle protectrice) d’un monastère, ou lhakhang.
Les personnes souffrant des effets de l’altitude doivent prendre les précautions usuelles contre le mal des montagnes. La capitale du pays, Thimphu, est située à 2400 m d’altitude, ainsi que l’aéroport de Paro.
Respecter les règles d’hygiène de base : se laver les mains fréquemment, boire de l’eau minérale en bouteille, consommer des légumes cuits et des fruits pelés, etc.
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) nécessaires seulement si les personnes séjournent dans le sud du Bhoutan ou au-dessous de 2000 mètres.
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pendant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3.
Les infrastructures hospitalières bhoutanaises n’existent que dans les grandes villes et sont assez rudimentaires. Il n’y a pas de possibilité d’évacuation en urgence.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire. Si vous partez en trek, vous devez vous assurer que vous êtes couvert par une clause prévoyant un éventuel rapatriement en hélicoptère vers l’Inde, même si cette possibilité n’existe pas dans certains endroits reculés.
A ce jour, le Bhoutan ne présente aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
– éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
– se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.
Les ressortissants français voyageant ou séjournant au Bhoutan sont invités à se tenir informés de l’évolution de la situation dans la région, notamment dans l’hypothèse d’un transit par l’Inde ou le Népal.
Dans le Sud-Est du Bhoutan, les districts de Pemagatshel et de Samdrupjongkhar, à la frontière indienne (État de l’Assam), sont maintenant accessibles. Toutefois, pour des raisons de sécurité, le transit par l’Assam jusqu’à Guwahati nécessite une permission spéciale obtenue par le tour opérateur qui se charge d’organiser le voyage. Cela étant, en cas d’accès au Bhoutan par les États du Nord-Est de l’Inde, il est à noter que ceux-ci connaissent, à des degrés divers, une situation parfois instable qui peut rendre les déplacements difficiles, notamment en cas de grève totale (« bandh »). Il est important de se renseigner précisément avant tout déplacement dans ces régions.
La frontière avec la Chine est fermée. Il est recommandé d’éviter de s’approcher de ces zones qui font l’objet d’un différend frontalier non réglé.
Le Bhoutan étant situé dans une zone d’activité sismique, les tremblements de terre sont toujours possibles. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, il est recommandé de consulter la fiche réflexe de ce site consacrée au risque sismique dans la rubrique « Infos pratiques ».
Il convient de signaler par ailleurs que le pays compte de nombreux chiens errants qui peuvent constituer un danger, plus particulièrement la nuit. En cas de morsure, il importe de se rendre immédiatement à l’hôpital ou au dispensaire le plus proche pour une piqûre anti-rage.
Tout visiteur est logé dans les hôtels ou maisons d’hôtes approuvés par le gouvernement. Il devra acquitter auprès de son tour opérateur, et avant son arrivée dans le pays, par transfert bancaire selon les modalités indiquées par son tour opérateur, un montant minimum de 250 USD par jour (couvrant les frais d’hébergement, les repas, le transport à l’intérieur du pays, un chauffeur et un guide durant le séjour), majoré de 40 USD s’il voyage seul ou 30 USD s’il voyage en groupe de 2 à 4 personnes.
Il n’existe pas de vol direct entre la France et le Bhoutan. L’entrée du Bhoutan n’est possible que par l’Inde, le Bangladesh, le Népal, Singapour et la Thaïlande. La frontière avec la Chine est fermée.
Il n’existe que quelques vols intérieurs au Bhoutan pour Bjakar (district de Bumthang) et Trashigang, au départ de Paro. Toutefois, les conditions climatiques couplées à l’important relief rendent les liaisons aériennes parfois difficiles et aléatoires.
Druk Air est la compagnie aérienne nationale du Bhoutan et l’unique compagnie aérienne desservant le pays. Cette compagnie n’est pas référencée par l’International Air Transport Association (IATA). Les vols peuvent être visualisés sur son site.
La frontière avec la Chine étant fermée, l’entrée par la route n’est possible que par l’Inde.
Les infrastructures de transport au Bhoutan sont limitées, bien que le gouvernement s’efforce de désenclaver les zones les plus isolées en améliorant le réseau routier. Les routes sont d’assez mauvaise qualité, il est donc recommandé d’avoir recours à un chauffeur sur place, ce qui peut éviter bien des désagréments. Il est fortement déconseillé de vous déplacer la nuit.
Il n’existe pas de réseau ferroviaire dans le pays. La route reste donc le moyen de transport privilégié à la fois à l’intérieur du Bhoutan mais aussi vers l’Inde.
Au Bhoutan, plus d’un enfant sur dix n’est pas scolarisé. Le Bhoutan a pourtant mis en œuvre certains moyens pour augmenter le taux de scolarisation, notamment la gratuité de l’éducation primaire. Malheureusement, les frais complémentaires, ainsi que les frais informels qu’engendre la scolarisation des enfants demeurent trop élevés. Certains parents ne peuvent donc pas assurer financièrement l’éducation de leurs enfants.
En outre, l’école n’est pas obligatoire. Les familles les plus pauvres préfèrent ainsi que leurs enfant travaillent et rapportent de l’argent à la maison, plutôt que de les envoyer à l’école, où ils sont économiquement inutiles.
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