L’Arabie saoudite possède 22,1% des réserves mondiales de pétrole (2ème rang à l’échelle mondiale ; 6ème rang pour le gaz naturel avec 4,4% des réserves). Le Royaume est, en 2012, le premier producteur mondial de pétrole, (avec 9,76 millions de barils/jour) et en est le premier exportateur (7,757 millions de barils/jour)(rapport OPEP 2012). Le secteur des hydrocarbures représente près de 50% du PIB (PIB total de 727,3 Md USD, soit le 19ème rang mondial), 85 % des recettes d’exportation et de l’ordre de 91% des revenus du budget de l’Etat. La part du secteur privé dans l’économie est minoritaire (le secteur pétrolier est public).
Le gouvernement saoudien a affiché sa volonté de réduire la dépendance de l’économie aux hydrocarbures avec l’objectif de porter la contribution de l’industrie au PIB à 20% en 2020. Le développement –en cours– du secteur pétrochimique s’appuie sur les avantages comparatifs du pays. Symbole de cette diversification énergétique, le gouvernement a décidé d’investir 100 Mds USD pour développer les énergies renouvelables et nucléaire en Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite se situe au 22ème rang du classement Doing business de la Banque Mondiale, facteur favorable aux IDE. Ces derniers sont les plus importants des pays du Moyen-Orient (199 Mds USD en stock en 2012)(rapport CNUCED 2013), et la taille du marché intérieur (29,2 millions de personnes, dont 19,4 millions de Saoudiens) représente un atout, mais ils demeurent concentrés dans le secteur de l’énergie. Pour réussir la diversification, le pays devra alléger les contraintes pesant sur le marché du travail et sur le secteur privé qui ne représente que 35% du PIB (rapport SCDSI 2012).
Flux & IDE en milliards $
2002: -0,61
2003: -0,58
2004: -0,33
2005: 12,10
2006: 18,31
2007: 24,33
2008: 39,45
2009: 36,45
2010: 29,23
2011: 16,30
2012: 12,18
2013: 9,29
Repères Économiques
Principaux indicateurs économiques
PIB : 727,3 Mds USD en 2014
PIB par habitant : 25 084,6 USD en 2014- 23 599,1 USD en 2013 (source : FMI)
Taux de croissance : 6,8 % en 2014 Taux de chômage (2014) : 5,5% (global) ; 12,1% (population saoudienne) (source :CDSI, repris par le FMI)
Taux d’inflation : : 2,86 % en 2014 Commerce extérieur (2014) : importations : 141,8 Mds USD / exportations : 388,4 Mds USD (source : OPEP)
Solde courant / PIB : 24,4 % en 2014 Dette publique : 3,6 % en 2014
Pétrole / réserves : 265,9 Mds barils, soit 15,9% des réserves mondiales (2ème rang derrière le Venezuela) (source : FMI)
Pétrole : production de 11,5 Mb/j en 2014, soit 13, 3% de la production mondiale (NB : Quota pour l’ensemble de l’OPEP : 30 Mb/j)
Revenus pétroliers : 41% du PIB en 2014, 87% du revenu des exportations et 91% des recettes budgétaires
Clients pétroliers : Asie (45%), Amérique du Nord (18%), Europe de l’Ouest (15%)
PIB en milliards $
- 2002: 188
- 2003: 214
- 2004: 258
- 2005: 328
- 2006: 328
- 2007: 415
- 2008: 519
- 2009: 429
- 2010: 526
- 2011: 669
- 2012: 733
- 2013: 748
Taux de chômage %
- 2002: 5,2%
- 2003: 5,9%
- 2004: 5,9%
- 2005: 5,9%
- 2006: 6,3%
- 2007: 5,7%
- 2008: 5,1%
- 2009: 5,4%
- 2010: 5,4%
- 2011: 5,8%
- 2012: 5,6%
- 2013: 5,7%
PIB & Taux de croissance %
- 2002: 0,1%
- 2003: 7,7%
- 2004: 9,3%
- 2005: 7,3%
- 2006: 5,6%
- 2007: 6,0%
- 2008: 8,4%
- 2009: 1,8%
- 2010: 7,4%
- 2011: 8,6%
- 2012: 5,8%
- 2013: 4,0%
Le secteur de l’énergie en Arabie saoudite est dominant dans l’économie de l’Arabie saoudite : environ 75 % des recettes publiques et plus de 90 % des recettes d’exportation proviennent de l’industrie pétrolière et pétrochimique, ce qui représente environ 45 % du produit intérieur brut de l’Arabie saoudite.
Le pays est en 2014 au 1er rang mondial des producteurs de pétrole et au 1er rang des exportateurs de pétrole.
Les réserves prouvées de l’Arabie saoudite en 2014 représentaient 15,7 % du total mondial, au 2e rang mondial derrière le Venezuela, réparties sur plus de cent gisements de pétrole et de gaz naturel. Le pays produit près de 13 % de l’approvisionnement mondial en pétrole, dont l’usage dans le pays augmente rapidement, principalement pour produire de l’électricité.
Ses réserves de gaz naturel représentent 4,4 % du total mondial, au 6e rang mondial ; sa production de gaz se classe au 9e rang mondial avec 2,4 % de la production mondiale ; elle est entièrement consommée dans le pays.
La consommation d’énergie primaire du pays atteignait 6,67 tep par habitant en 2013, soit 3,5 fois la moyenne mondiale et 4 % de moins qu’aux États-Unis.
Les émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie en Arabie saoudite ont atteint 16,39 tonnes de CO2 par habitant, niveau d’émissions parmi les plus élevés au monde (moyenne mondiale : 4,52 ; États-Unis : 16,18).
La production d’électricité (284 TWh en 2013) provient entièrement de centrales thermiques alimentées à 47 % par du pétrole et à 53 % par du gaz naturel ; la production à partir de pétrole a progressé de 296 % en 23 ans (1990-2013), celle à base de gaz naturel de 325 %, et la production totale de 310 %. La production renouvelable se limite à 1 GWh de solaire.
La capacité de production est d’environ 55 GW. En outre, la pénurie énergétique qui s’annonce explique que l’Arabie saoudite cherche à augmenter ses capacités, notamment en investissant dans le nucléaire civil.
En 2010, le King Abdallah City for Atomic and Renewable Energy, en abrégé : K.A.CARE, a été créé pour diriger le programme de développement durable saoudien (nucléaire et énergies renouvelables), sous la direction de son président, Hashim bin Abdullah Yamani, qui a été investi de pouvoirs ministériels. Selon KAcare, en 2010 ont été dépensés 3,4 millions de barils par jour (Mbbl/j) d’équivalent pétrole pour la production d’électricité, et ce flux devrait plus que doubler d’ici 2028 à 8,3 Mbbl/j. Le programme nucléaire saoudien doté de 100 milliards de $ a pour objectif d’atteindre une capacité de production d’électricité nucléaire de 110 gigawatts en 2032, alors que la puissance totale des 79 centrales électriques saoudiennes était en 2009 de 52 GW. Le programme prévoit au moins 16 réacteurs nucléaires, d’un coût unitaire d’environ 7 milliards $, le premier devant commencer à produire en 2019 ; 40 à 60 réacteurs seraient nécessaires d’ici 2030, mais un mix énergétique combinant hydrocarbures, nucléaire et énergies renouvelables sera préféré
Les principaux moyens de transport
L’Arabie Saoudite possède des infrastructures de transport bien développées, qui comprennent principalement les voies aériennes, les routes et les transports maritimes.
Cependant, étant donné les grandes distances qui séparent les principales villes d’Arabie Saoudite, le transport aérien est la méthode préférée au sein du royaume. Il y a trois aéroports principaux, modernes et internationaux dans le pays ; l’aéroport international de Riyad King Khalid, l’aéroport international de Djeddah King Abdulaziz et l’aéroport international King Fahd dans la province orientale. Un grand nombre de lignes internationales opèrent à partir de ces aéroports. De plus, il existe 22 aéroports locaux et régionaux. Il est possible de louer une voiture, une limousine ou un taxi dans les aéroports.
L’Arabie Saoudite a aussi un réseau impressionnant et en pleine expansion d’autoroutes qui connectent les régions et les villes principales du pays. La conduite se fait du côté droit de la route.
Il y a 7 ports modernes dans les villes de Djeddah, Yanbu, Dammam, Jubail, Jizan, Rabigh et Dhiba, dont certains ont leurs propres équipements industriels et commerciaux séparés. Les ports de Djeddah et Dammam sont des ports commerciaux de pointe. Les ports de Yanbu et Jubail sont des ports industriels de pointe, avec des équipements modernes pour les transports en vrac et les containers. Ras Tanura, un super-terminal pétrolier sur le Golfe, est l’un des plus grands du monde.
Le réseau ferroviaire du royaume n’est pas très développé et est en train de passer par un programme d’expansion.
Réseaux de télécommunications
Internet est omniprésent en Arabie, en ADSL et en 3G presque partout (y compris le long des grands axes routiers qui traversent le pays pourtant largement désertique), et en fibre optique dans les grandes villes. Les débits y sont excellents, y compris entre la France et l’Arabie. De nombreux sites font l’objet de restrictions d’accès, néanmoins les sites « grand public » (Google, Facebook, Youtube, Hotmail, Yahoo, Amazon, … et la messagerie en général) sont accessibles, et il est presque toujours possible d’établir un VPN (Réseau privé virtuel) avec la France.
Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G ou H+) est excellent, mais ce type d’utilisation demeure très onéreux. Et il n’est pas possible d’acheter un moyen d’accès (carte SIM ou clé 3G) auprès d’opérateurs locaux, sauf à disposer d’une carte de résident.