Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Visa : Pour un court séjour aucun visa ne sera exigé lors de l’entrée par voie aérienne sur le territoire pour les européens ou canadiens, il est toutefois necessaire de se munir d’un passeport valide encore 6 mois après la date de retour prévue. Une carte de tourisme, à garder précieusement pour passer les contrôles, est distribuée lors du vol par la compagnie aérienne.
Par voie maritime ou terrestre une demande de visa court séjour devra être effectuée auprès des services concernés (cf supra).
Pour les longs séjours une demande de visa et de carte de séjour est obligatoire.
Vaccination : Seul le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire lorsque l’on est ressortissant d’une région particulièrement touchée par la fièvre jaune.
Limitations en douanes : 200 cigarettes et 25 cigares ; 2 litres de boissons alcoolisées ; 4 petites bouteilles de parfum.
Interdiction : fleurs, fruits et plantes, viandes.
Unité monétaire : BOLIVAR (VEF)
Code de la monnaie : VEF
Taux de change : 1,00 VEF = 0,146254€ – 1,00 EUR = 6,83754 VEF (au 19/01/2016)
Conseils:
-Il est possible de changer ses devises et ses chèques de voyage dans les maisons spécialisées, ainsi que dans les banques.
– Les paiements par carte bancaire, Visa, MasterCard, American Express, sont uniquement acceptés dans les grands restaurants, les grands hôtels et pour payer son vol. Les nombreux distributeurs automatiques acceptent les cartes Visa et Eurocard MasterCard, mais la plupart fonctionnent avec les cartes de retrait du réseau international Cirrus.
-Un contrôle des changes strict a été instauré au Venezuela en 2003. Seuls les bureaux de change officiels, les banques et les hôtels ont le droit d’effectuer des transactions en devises, toujours au taux fixé par l’administration.
Depuis le 1er Décembre 2017 : Le Vénézuéla traverse une grave crise économique et financière, avec un taux d’inflation supérieur à 40 % par mois.
L’usage des cartes de crédit internationales est aléatoire. On ne peut retirer que très peu d’argent liquide dans les banques, où les files d’attente se multiplient.
Il est extrêmement dangereux de circuler avec des devises étrangères.
Pourboire : On laisse en général un pourboire même si le service est compris dans la note. De 5 à 10% selon le degrés de satisfaction au restaurant ou pour les guides touristiques. Les chauffeurs de taxi ne s’attendent pas à recevoir de pourboire, cependant arrondir le prix de la course est bien vue.
Petit lexique des 1ers mots usuels du pays :
Oui : Sí
Non : No
Merci : Gracias
Bonjour : Hola
Bonjour : Buenos días
Bon après-midi : Buenas tardes
Au revoir, Adieu : Adiós
Je ne comprends pas : No entiendo
Quel est le prix? Combien ça coute? : ¿Cuánto cuesta? ¿Cuál es el precio?
Je voudrais acheter … : Me gustaría comprar …
Acceptez-vous les cartes de credit? : ¿Aceptan tarjetas de crédito?
Où est …? : ¿Dónde está …?
La Poste : la oficina de correo
La banque : el banco
Le poste de police, la gendarmerie : la estación de policía; la comisaría de policía
La pharmacie : la farmacia
Un aéroport : el aeropuerto
La gare : la estación del tren
Un billet pour …, s’il vous plaît. : Un boleto (billete) para …, por favor.
Avez-vous des chambres disponibles pour ce soir? : ¿Tiene habitaciones para esta noche?
Horaires d’ouverture / de travail : Les journées de travail se terminent vers 17h. Les pauses déjeuners sont assez longues (2h30).
Jours chômés hebdomadaires : samedi et dimanche.
Monnaie : Bolivar Code de la Monnaie : VEB
Conduite et Permis de conduire : Conduite à droite. Le permis de conduire national est reconnu mais le permis international est recommandé. Sigle international : YV
Principales limitations de vitesse :
120 km/h sur autoroute
80 à 120 km/h sur route
50 km/h en agglomération
Le prix de l’essence figure parmi les plus bas au monde soit entre 0.07 et 0.097$ US le litre
Téléphone : indicatif : 58
Pour appeler au Venezuela depuis la France composer le 00 (ou +) 58.
Pour appeler en France depuis le Venezuela composer le 00 (ou +) (ou +) 33.
Le cumin et le safran sont utilisés dans de nombreux plats mais la saveur particulière et délicate de la majorité des plats traditionnels est due à l’utilisation de racines et de légumes locaux.
Spécialités locales très aromatisées :
– les tequenos, hors-d’oeuvre en beignets de fromages frits, très apprécié (rouleaux de pâte frits farcis de fromage blanc local) ;
-les arepas (pain indigène traditionnel) élaboré à partir de maïs moulu, d’eau et de sel ;
– les tostadas, sandwichs à base de fromage chaud (évidées et remplies de farce ; jambon-fromage, viande épicée, salade, poulet, charcuterie locale ou fromage blanc) ;
– le Guasacaca est un condiment assez relevé accompagnant habituellement les viandes grillées et parfumées ;
– le Pabellón criollo est un hachis composé de viande hachée et servi avec des bananes plantin frites, des haricots noirs et du riz ;
– le Hallaca, spécialité locale consommée à Noël et pour le Nouvel an, est composé de farine de maïs mélangée à du bouf, du porc, du jambon et des poivrons, le tout enroulé dans des feuilles de bananier et cuit dans l’eau ;
– Parrilla criolla : boeuf que l’on fait mariner et ensuite griller au barbecue.
– Purée de apio : purée vénézuelienne.
Boissons
– Le café est excellent au Venezuela.
– Merengada : boisson rafraîchissante – recommandée – à base de pulpes de fruits mixées avec des glaçons, du lait et du sucre.
– Le Batido est une boisson identique mais l’eau remplace le lait.
– Pousse-café : digestif du pays.
– le vin local n’est pas de grande qualité ; les vins étrangers sont mis en bouteille localement. Vous trouverez de très bonnes bières locales, ainsi que des eaux minérales, du gin et un excellent rhum.
Pas de tabous alimentaires spécifiques au Vénézuela.
Les vénézuéliens ont le sang chaud, évitez la provocation. C’est également un peuple accueillant et chaleureux qui aime faire la fête.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
Recommandations pour votre Santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Pénurie de médicaments
La crise économique que traverse le Venezuela induit de très fortes pénuries sanitaires. De nombreux types de médicaments sont concernés, y compris les plus courants, ainsi que le matériel médical, à la fois dans les pharmacies, les hôpitaux publics et les cliniques privées.
Les soins liés aux accidents ou aux agressions sont prodigués en tenant compte de ces conditions ; la circulation de médicaments périmés a été également constatée. En cas de traitement spécifique, il est fortement recommandé de prévoir le stock nécessaire de médicaments avant d’entrer dans le pays.
Constituer votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Vaccinations
Maladies transmises par les moustiques
. Dengue
Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population sur la multiplication des cas de dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
. Chikungunya
La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est symptomatique. Il n’existe actuellement ni traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustique.
En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
. Paludisme
Le paludisme est présent dans les zones rurales, sauf en altitude, notamment dans les Etats d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Monagas, Portuguesa, Sucre, Táchira, Zulia, Amazonas et Delta Amacuro, toute l’année.
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire potentiellement grave, transmise par les piqûres de moustique. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées. Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un éventuel traitement antipaludique.
. Zika
Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques telles que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est notamment recommandé à tous :
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
. Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs, et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
. Infection par le virus VIH – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque. La pénurie de préservatifs a induit une certaine recrudescence des MST dans le pays.
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Le Venezuela fait partie des pays ayant le plus fort taux de criminalité au monde. Les conditions de sécurité continuent de s’y dégrader. La majeure partie du territoire est déconseillée sauf raison impérative. Il est donc conseillé à nos ressortissants qui doivent se rendre dans le pays de préparer leur séjour avec le plus grand soin et, une fois sur place, d’informer régulièrement leurs proches du bon déroulement de leur voyage, par téléphone (se munir d’un téléphone portable local, modèle de base) ou par courriel.
Risques liés à la situation politique
Il est recommandé de se tenir à l’écart de toute manifestation. Les conditions d’entrée sur le territoire vénézuélien des journalistes étant très restrictives, il est fortement recommandé de prendre contact avec le service de presse de l’ambassade avant l’arrivée au Venezuela.
Stupéfiants
Les autorités vénézuéliennes exercent une étroite surveillance sur les voyageurs. Les bagages sont systématiquement fouillés au départ.
Les feuilles de coca, en vente libre dans certains pays andins, sont répertoriées au Venezuela comme des produits stupéfiants. Toute personne contrôlée en possession de ces feuilles est passible d’une peine de cinq à dix années d’emprisonnement.
Il est conseillé de prendre garde à l’usage délictueux de la scopolamine, drogue qui, mélangée à une boisson, des aliments ou inhalée (par exemple sur un mouchoir), cause une perte de volonté, de conscience et une amnésie temporaire.
Risques naturels
La cordillère littorale du Venezuela (et notamment Caracas) constitue une région à risque sismique.
Les inondations, coulées de boue et glissements de terrain sont fréquents. En cas de déplacement dans des zones présentant des risques naturels, respecter les recommandations d’usage.
Piraterie maritime
Les actes de piraterie sont nombreux sur les côtes vénézuéliennes (notamment à proximité d’Higuerote et au large de la péninsule de Paria) et aux alentours des îles (Margarita et Testigos). Des plaisanciers ont été la cible de violentes attaques et plusieurs sont décédés des suites de leurs blessures.
Les plaisanciers se rendant au Venezuela, en particulier au large ou aux abords de l’île de Margarita, doivent redoubler de vigilance. Le mouillage en dehors des marinas surveillées est à proscrire.
Risques liés aux baignades en mer
Bien que rarissimes en temps normal, des attaques de requins peuvent néanmoins survenir dans les Caraïbes.
Zones en vigilance renforcée
L’archipel de Los Roques, le parc national de Canaima et le Delta Amacuro, compte tenu de leur éloignement des centres urbains, sont à ce stade moins exposés aux risques liés à la délinquance et à la criminalité, bien que la prudence pour s’y rendre et s’y déplacer soit de rigueur.
Zones déconseillées sauf raison impérative
La majeure partie du territoire est déconseillée sauf raison impérative.
Si la majorité des crimes sont commis dans les « Barrios », bidonvilles locaux disséminés dans la ville, aucun autre quartier n’est épargné par les risques de violences. Le quartier de Chacaito (avenue de « Sabana Grande » notamment), situé dans l’est de la capitale, zone plus résidentielle et considérée comme relativement moins dangereuse que l’ouest et le centre, n’est pas non plus sans risque. Plusieurs de nos compatriotes ont été victimes d’agressions dans ce quartier.
D’une façon générale, il est conseillé de respecter en toutes occasions des règles minimales de prudence (pas de d’objets de valeur apparents, tels que bijoux, montre ou téléphone portable, vigilance envers d’éventuelles filatures, utilisation de taxis officiels, fermeture du véhicule durant les trajets). Il est par ailleurs fortement recommandé de ne pas stationner et de ne pas se promener à pied pendant la journée, et à plus forte raison la nuit. Les déplacements, même motorisés, dans les quartiers du centre et de l’ouest de la capitale sont à éviter. Le visiteur de passage évitera aussi l’hôtellerie en dehors des quartiers Est de la capitale.
La plus grande prudence est recommandée dans la zone aéroportuaire de l’aéroport international de Caracas (Maiquetía), où la sécurité des personnes n’est que partiellement assurée, en dépit de la présence d’effectifs policiers. Des agressions et des vols y ont été enregistrés, à l’intérieur ou à l’extérieur des aérogares et lors du trajet entre l’aéroport et le lieu de destination. Le passage du terminal international à l’aéroport national s’effectue par un passage souterrain ou par l’extérieur. Il convient de privilégier la première option et d’éviter toute ostentation d’objets de valeur.
Afin de limiter les risques mentionnés ci-dessus, il est fortement recommandé aux voyageurs d’avoir recours aux services de taxis identifiés par l’autorité aéroportuaire (véhicules noirs avec plaque minéralogique jaune présents au niveau des « arrivées » de l’aéroport) et de décliner les offres d’intermédiaires qui les guideraient vers d’autres zones ou d’autres niveaux du bâtiment.
Face à l’aggravation sur l’île des violences à l’encontre des ressortissants étrangers (agressions physiques, y compris armées), la plus grande prudence est recommandée aux voyageurs.
Des agressions sur les plages ont été rapportées.
Des règlements de compte entre mineurs et groupes criminels, pour le contrôle de mines d’or, ont fait une vingtaine de morts dans la région frontalière avec le Guyana et dans la région de El Dorado / Tumerero en avril 2016.
La zone frontalière est formellement déconseillée, aussi bien à proximité de la Colombie que du Brésil.
Les frontières entre la Colombie et le Venezuela et entre le Brésil et le Venezuela sont susceptibles d’être fermées sans préavis et pour une durée indéterminée par les autorités vénézuéliennes. La circulation des véhicules peut être interdite, même lorsque la frontière avec la Colombie demeure ouverte.
Il est recommandé de :
• ne pas se déplacer sans sa pièce d’identité (de préférence une photocopie, l’original étant conservé dans le coffre de l’hôtel) ;
• utiliser uniquement des taxis dûment identifiés et disposant de plaques d’immatriculation jaunes, signe de la possession d’une licence ;
• éviter le stationnement dans des endroits isolés ou non gardés et, dans tous les cas, et s’assurer de l’environnement du véhicule avant d’en descendre ;
• éviter les déplacements à vélo ;
• ne pas pratiquer, dans toutes les régions du pays, le camping sauvage ;
• ne pas pratiquer l’auto-stop : les transports par bus, même s’ils ne sont pas à l’abri des vols de bagages et d’attaques à main armée, sont peu onéreux et confortables ;
• en raison du fort risque de duplication, il est recommandé de n’utiliser sa carte de crédit que dans les hôtels de standing international et, dans tous les cas, de ne jamais quitter sa carte des yeux ;
• ne pas perdre de vue ses bagages.
A l’époque des taux de change fixes, le Venezuela était un pays bon marché, à condition de venir avec des dollars américains à changer au marché noir. Depuis la libéralisation du cours du bolivar, les prix des biens et des services ont considérablement augmenté. Les petits budgets parviendront toutefois à s’en tirer avec 22 euros par jour environ. Pour un séjour plus confortable, comptez au moins 43,5 euros.
Restauration :
Repas économique : 2,5 – 5,5 €
Repas moyen : 5,5 – 11 €
Repas de qualité : 11 € et plus
Logement :
Chambre économique : 7 – 16,5 €
Chambre moyenne : 16,5 – 33 €
Chambre de qualité : 33 € et plus
La mise en service du viaduc de l’autoroute reliant l’aéroport à Caracas 2007 a permis de dégager et de fluidifier la circulation sur l’ancienne route, permettant ainsi de réduire le temps de trajet initial trajet.
Le réseau routier est plutôt satisfaisant mais l’entretien est souvent irrégulier : attention donc aux nids de poule parfois profonds ! Dans tous les cas, en dehors des villes, la conduite de nuit est déconseillée, des bandes de délinquants étant susceptibles de provoquer volontairement des accidents dans le but de dépouiller leurs victimes. En cas d’accident, attendre l’arrivée de la police pour l’établissement du constat. En province, la garde nationale a installé des barrages sur de nombreux axes routiers (Alcabalas). Ralentir, voire marquer l’arrêt.
Approvisionnement en carburant correct, excepté dans la grande savane.
Navigation de plaisance : Plusieurs plaisanciers étrangers ont été victimes de tracasseries de la part des autorités locales, bien qu’ayant satisfait aux recommandations des agences maritimes locales. La multiplication des griefs, des dissensions entre la capitainerie, la police des frontières et les agences maritimes peut conduire à des situations quasi inextricables et, pour les voyageurs, à des pertes de temps et d’argent.
Transport aérien : Plusieurs accidents aériens survenus au Venezuela sur des appareils monomoteurs ou bimoteurs, appartenant à des petites sociétés privées desservant les principaux centres touristiques du pays, ont fait apparaître de graves insuffisances dans les procédures d’entretien. Dans ces conditions, il est recommandé aux voyageurs désireux de recourir à des services de location d’avion de s’assurer de la bonne renommée de la compagnie aérienne. Quelques agences locales de voyages peuvent s’assurer du sérieux de leurs prestataires aériens.
La législation sur l’éducation est définie dans plusieurs lois dont la Loi organique sur l’éducation du 9 juillet 1980 (Ley Orgánica de Educación ), le Règlement général portant sur la Loi organique sur l’éducation de 1980 (Reglamento General de la Ley Orgánica de Educación), la Loi générale sur la protection et la défense du patrimoine culturel du 3 septembre 1993 (Ley de Protección y Defensa del Patrimonio Cultural), les documents suivants: la Loi sur l’éducation des peuples indigènes et sur l’usage de leurs langues (18 juin 2001), la Loi d’approbation de la Convention no 169 relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation internationale du travail (no 37.305 du 17 octobre 2001), la Convention relative aux peuples indigènes et tribaux (octobre 2001) et la Loi organique sur la culture (octobre 2001).
La Loi organique sur l’éducation :
Bien avant la nouvelle Constitution de 1999, la Loi organique sur l’éducation (Ley Orgánica de Educación) du 9 juillet 1980 laissait entrevoir quelques vagues et timides considérations sur les peuples autochtones. Ce sont les articles 51 et 53:
1) L’État prêtera une attention spéciale aux indigènes et préservera les valeurs autochtones socio-culturelles de ces communautés, afin de les lier à la vie nationale, ainsi que les habiliter à l’accomplissement de leurs devoirs et du bénéfice de leurs droits de citoyens sans aucune discrimination.
2) À cet effet, des services éducatifs correspondants seront créés.
3) De façon égale, des programmes destinés à la réalisation de ces buts seront conçus et réalisés.
Le ministère de l’Éducation établira les régimes d’administration éducative applicables dans le milieu rural, spécialement dans les régions frontalières et dans les zones indigènes.
Le Règlement général portant sur la Loi organique sur l’éducation
Par ailleurs, le Règlement général portant sur la Loi organique sur l’éducation de 1980 (Reglamento General de la Ley Orgánica de Educación) ne faisait pas de distinction entre les autochtones et les non-autochtones. Par exemple, l’article 22 précisait que les disciplines suivantes étaient obligatoires dans tout programme d’études: le castillan et la littérature, la géographie et l’histoire du Venezuela, la géographie générale, l’histoire universelle, les mathématiques, l’éducation familiale, l’éducation esthétique, l’éducation au travail, l’éducation à la santé, l’éducation physique, les sciences de la nature, la biologie, la physique, la chimie et l’anglais. Quelques lignes précisaient cependant que le ministère de l’Éducation devait faire «des adaptations pertinentes» («adaptaciones pertinentes») dans les programmes d’études pour le milieu rural, les régions frontalières et les zones indigènes:
Le ministère de l’Éducation, conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l’article 8 de ce règlement, fera les adaptations pertinentes dans les programmes d’études pour le milieu rural, les régions frontalières et les zones indigènes
La Loi sur l’éducation des peuples indigènes et sur l’usage de leurs langues
Cela dit, la loi la plus importante demeure sans contredit la Loi sur l’éducation des peuples indigènes et sur l’usage de leurs langues du 18 juin 2001 (Ley de Educación de los Pueblos indígenas y del Uso de sus Idiomas). Cette loi se révèle conforme aux dispositions constitutionnelles de 1999 et elle a une portée d’une grande envergure. Elle compte 53 articles et reste sans commune mesure avec toute autre loi du genre en Amérique latine. Il vaut la peine d’y consacrer plusieurs lignes.
La Loi sur l’éducation des peuples indigènes et sur l’usage de leurs langues reconnaît et promeut l’éducation traditionnelle des peuples indigènes, fixe les directives et les bases de l’éducation interculturelle bilingue, règle le fonctionnement des services qui entretiennent une relation avec le régime éducatif et indique les normes générales régissant l’usage institutionnel, la préservation, la défense et la promotion des langues indigènes. La loi est fondée selon les principes consacrés dans la Constitution concernant le droit des peuples indigènes à une «éducation propre», à un régime éducatif qui répond à leurs spécificités culturelles, leurs principes et leurs valeurs, et sur le droit à l’usage officiel de leurs langues, leur protection et leur diffusion comme patrimoine culturel de la nation et de l’humanité (article 1). Selon l’article 2, l’éducation traditionnelle des peuples indigènes doit être basée sur un système de formation et de socialisation particulier à chacune des communautés indigènes en tenant compte de tous les éléments constitutifs de leur culture: langue, vision du monde, valeurs, mythologie, territorialité, spiritualité, religion, organisation sociale et systèmes de production.
Évidemment, l’instruction dispensée aux indigènes doit correspondre aux principes de l’éducation interculturelle bilingue («educación intercultural bilingüe») gratuite, tels que consacrés à l’article 4 de la loi. Tous les établissements d’enseignement offerts aux indigènes sont sous la juridiction du Conseil national de l’éducation, des langues et des cultures indigènes, ainsi que du ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports, et ce, avec la consultation et la participation des communautés indigènes. Cette éducation interculturelle bilingue doit être est exercée par des professionnels indigènes dûment accrédités, c’est-à-dire des personnes parlant une langue autochtone et connaissant l’histoire et la culture des populations concernées (art. 8). En aucun cas, il ne pourra y avoir ingérence de la part de personnes étrangères aux communautés ou de la part d’organismes nationaux ou internationaux (art. 10).
L’article 13 de la Loi sur l’éducation des peuples indigènes et sur l’usage de leurs langues précise que l’éducation préscolaire n’est pas obligatoire pour les peuples indigènes, mais si les parents envoient leurs enfants dans ces écoles, ces établissements doivent respecter la spécificité socioculturelle de chaque peuple, avec la participation active et directe des parents. Le paragraphe 2 de cet article précise dans quelle langue on devra dispenser cette instruction:
Dans l’éducation préscolaire, on fera usage seulement de la langue propre du peuple à qui cette instruction est dispensée.
L’article 21 décrit comment au primaire se fera la méthode d’enseignement et d’apprentissage des langues. L’enseignement ne commence qu’à la deuxième année du primaire:
1) La méthode d’enseignement et d’apprentissage débutera avec l’emploi de la langue d’origine pour des raisons d’ordre identitaire, culturel, psycho-social et pédagogique.
2) L’apprentissage du castillan commencera à partir de la seconde année de l’instruction primaire; il se poursuivra durant tout le cursus éducatif et sera utilisé de manière équilibrée avec la langue d’origine, sans provoquer de subordination et de déplacement de celle-ci.
3) La langue d’origine qui sera utilisée dans l’élaboration et le contenu des programmes éducatifs sera celle du peuple où elle est enseignée.
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