Situé au Nord-Est de l’Amérique du Sud, le Vénézuela est niché entre la Colombie, le Brésil, le Guyana et la mer des Antilles. Elle est aujourd’hui connue sous le nom de « Tierra de Gracia » (Terre de Grace) en l’honneur de Christophe Colomb.
Superficie : 916 445 km².
Le Venezuela partage ses frontières avec la Colombie à l’Ouest, le Brésil au Sud et le Guyana à l’Est. Il est bordé au Nord par la mer des Caraïbes.
Le Venezuela est une terre de contrastes que l’on peut découper en trois zones distinctes.
Au Nord-Ouest on trouve le Maracaïbo, le plus grand lac d’Amérique du Sud. Il est flanqué par la Cordillère des Andes sur laquelle culmine, à 5000m d’altitude, le célèbre Pic Bolivar.
Le Centre du pays délimité par le fleuve Orénoque est occupé par la vaste plaine des Llanos, terre d’élevage qui occupe 30% du territoire.
Le Sud, sauvage et presque inhabité attire les touristes amateurs de nature. C’est dans cette partie du Venezuela que l’on peut admirer les plus hautes chutes du monde : le Salto del Angel.
Nom officiel : République bolivarienne du Venezuela
Capitale : Caracas
Villes principales : Maracaibo, Caracas, Valencia, Barquisimeto, Ciudad Guayana, Barcelona, Maturín, Maracay, Petare, Petare.
Point culminant : Pic Bolivar 5000m
Pays voisins : Colombie et Guyane.
Statut : République fédérale présidentielle.
Président : Nicolás Maduro
Vice-président de la République : Tareck El Aissami
Gouvernement : Le Venezuela est une république fédérale qui comprend 72 dépendances fédérales, 23 états, 2 territoires fédéraux et 1 district fédéral. Il ne s’agit que de simples divisions administratives, le degré de centralisation au niveau du gouvernement fédéral est très élevé. Le Venezuela (nom officiel : République Bolivarienne du Venezuela) possède quelques unes des plus grands réserves prouvées de pétrole et autres minéraux, malgré cela, la plupart des Venezueliens vivent dans la pauvreté.
Le président est à la fois le chef de l’Etat et du gouvernement. Il est élu au suffrage universel pour six ans. C’est lui qui détient le pouvoir exécutif. Le président nomme le Vice-président. Il décide de la taille et de la composition du Conseil des Ministres et en nomme les membres, avec le parlement.
Le pouvoir législatif au Venezuela autrefois bicaméral est depuis 1999 composé d’une seule chambre appelé Assemblée Nationale qui compte 167 sièges. Ses membres sont élus au suffrage universel, pour cinq ans. Trois sièges sont réservés à des peuples indigènes du Venezuela.
Le pouvoir judiciaire est représenté depuis 1999 par le Tribunal suprême de jsutice.
La principale source de la loi est la constitution de 1999. La langue judiciaire utilisée dans le pays est l’espagnol. Les lois fédérales sont applicables uniformément dans tout le pays. Cependant, les municipalités disposent de pouvoirs locaux, comme par exemple l’augmentation des taxes, etc.
Le Venezuela n’est pas vraiment un Etat de droit. Aucune institution gouvernementale de niveau national n’est indépendante. Le haut commandement militaire n’est pas loyal envers la constitution et la loi, il ne l’est qu’envers une personne : le président. En matière judiciaire, on ne peut garantir aux ressortissants étrangers qu’ils pourront bénéficier d’un procès libre. Le niveau de corruption est élevé, en particulier dans les domaines de la bureaucratie et du secteur public.
Principaux partis politiques :
– Le PSUV – Parti Socialiste unifié du Venezuela – Socialisme, Marxisme, Bolivarisme, Nationalisme de gauche, Anti-imperialisme.
– Parti communiste du Venezuela – Gauche, Marxisme-Léninisme, Communisme.
– Action démocratique – Socialisme démocratique.
– Projet Venezuela – Parti Chrétien Démocrate
– COPEI – Catholicisme social.
– Primero Justicia – Progressisme, Humanisme.
– Le MAS (Mouvement pour le Socialisme) – Socialisme démocratique.
– Un nouveau temps – Socialisme démocratique.
– Pour la social-démocratie – Socialisme.
– Le PPT (Patrie pour Tous) – Gauche.
Prochaines échéances électorales :
Présidentielles : 2019
Législatives : 2020
1er Septembre 2016 : Des centaines de milliers de Vénézuéliens envahissent les rues de Caracas pour réclamer la tenue d’un référendum sur la révocation du mandat du président Nicolas Maduro, très impopulaire. Depuis des mois, le pays traverse une grave crise économique, sociale et politique, causée par l’effondrement du prix du baril de pétrole. Les opposants ont réussi à réunir en mai 1,2 million de signatures en appui au référendum révocatoire. Mais les autorités tentent par tous les moyens de le bloquer. Le Conseil national électoral a suspendu le processus en octobre, plaidant des fraudes dans la collecte des signatures. En réaction, l’opposition, majoritaire au Parlement, a menacé d’entreprendre une procédure de destitution contre le président. Une intervention du Vatican a permis d’entamer le dialogue entre les deux parties. Les discussions se sont toutefois révélées peu fructueuses jusqu’à maintenant.
Le Venezuela dispose d’une saison sèche de décembre à avril. Celle-ci représente la meilleure période de visite du pays, même s’il vaut mieux éviter cependant la (très) haute saison de décembre-janvier. Grosses chaleurs avant tout sur les côtes et dans la plaine centrale (Llanos).
Le climat du Venezuela est un climat équatorial avec des variantes dues aux différences d’altitude. Les saisons sont inversées. La saison sèche va de janvier à mai, et la saison des pluies, de juin à décembre.
Prévoir : Des vêtements légers et plus chauds pour les nuits en altitude. Egalement de quoi se protéger de la pluie en saison et des moustiques en Amazonie.
La meilleure période pour se rendre au Venezuela s’étend de décembre à avril, durant la saison sèche. Privilégier les mois d’avril à mai plus secs encore.
Caracas :
En décembre, de 16,8 à 26,6°C
En janvier, de 16 à 26,6°C
En février, de 16,3 à 27,6°C
En mars, de 17,2 à 28,6°C
En avril, de 18,6 à 29°C
Quand partir
Activités |
Climat |
Festivités |
Patrimoine |
Sports nautiques |
Randonnées |
Janvier |
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Février |
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Mars |
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Avril |
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Mai |
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Juin |
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Juillet |
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Août |
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Septembre |
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Octobre |
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Novembre |
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Décembre |
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30 620 404 habitants.
Gentilé : Vénézuélien, Vénézuélienne.
Métis 49,9 %
Blancs 42,2 %
Noirs 3,5 %
Autres 4,4 %
Langue officielle : Espagnol
Langue parlée : Espagnol.
Certaines parties de la population parlent l’anglais, le français, l’allemand et le portugais. L’anglais est fréquemment utilisé dans le monde des affaires, dans les lieux touristiques.
Catholiques 96%
Protestants 2%
Autres 2%.
Jours feriés :
1er janvier : Jour de l’an
6 et 7 février : Carnaval
19 avril : Jour de l’Emancipation (Diez y nueve de abril)
1 Mai : Fête du Travail
24 juin : Bataille de Carabobo (Batalla de Carabobo)
5 juillet : Jour de l’indépendance
24 juillet : Fête de Simon Bolivar (Natalicio del Libertador Simón Bolívar)
12 octobre : Jour de Christophe Colomb (Dia de la Raza)
Jours Fériés Religieux :
24 mars : Jeudi saint
25 mars : Vendredi saint
25 décembre : Noël
Basées sur un calendrier religieux, les dates sont susceptibles de changer.
Autres Religions : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
XVI-XVIIIe siècle : colonisation espagnole. Le pays est d’abord rattaché à la vice-royauté du Pérou puis à celle de Nouvelle Grenade.
1811-1814 : premières révolutions et brèves indépendances.
1821-1830 : Bolivar organise la Fédération de la Grande-Colombie (Colombie, Venezuela, Equateur) qui ne durera qu’une dizaine d’années.
1830 : début des dictatures entrecoupées de coups d’états et de brèves périodes démocratiques.
début-mi XXe siècle : découvertes et débuts de l’exploitation pétrolière dans la région de Maracaïbo. Essor économique et succession de nouvelles dictatures militaires.
1958 : soulèvement populaire et retour à la démocratie.
1975 : nationalisation du pétrole dans ce pays qui est l’un des fondateurs de l’OPEP.
1989 : mesures d’austérité et manifestations violentes de la population.
1992 : tentatives de coups d’états militaires suivies les années suivantes de crises politiques et d’expériences de stabilisations économiques plus ou moins réussies.
1999 : en décembre, très violentes inondations dans le nord du pays.
2002 : très vives tensions (toujours d’actualité) entre le pouvoir en place du président Hugo Chavez et l’opposition libérale.
2004 : Hugo Chavez victorieux du référendum sur son maintien au pouvoir.
2006 : nouvelle élection de Chavez à la présidence.