Biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial:
Paysage industriel de Fray Bentos (2015): Construit sur une avancée de terre sur le fleuve Uruguay, à l’ouest de la ville de Fray Bentos, le complexe industriel est né du développement d’une usine de salaison de viandes fondée en 1859 dans le but de tirer partie de l’élevage de bétail qu’abritaient les immenses prairies voisines. Illustrant toute la chaîne de la viande – approvisionnement, transformation, emballage et expédition – le site comprend des bâtiments et des équipements de la Liebig Extract of Meat Company, qui exporta du concentré de viande et du corned-beef sur le marché européen à partir de 1865 et de l’Anglo Meat Packing Plant, qui exporta de la viande surgelée à partir de 1924. La combinaison du lieu, de l’ensemble industriel, des logements et des institutions sociales présents sur le site permet de comprendre tout le processus d’une production de viande d’envergure mondiale.
Quartier historique de la ville de Colonia del Sacramento (1995): Fondée par les Portugais en 1680 sur le Río de la Plata, la ville avait une fonction stratégique face à l’Empire espagnol. Disputée pendant un siècle, elle fut finalement perdue par ses fondateurs. Son paysage urbain préservé, mélange de solennité et d’intimité, est un exemple de la fusion réussie des styles portugais, espagnol et postcolonial.
Montevideo ** (ville)
Colonia **** (ville coloniale)
Colonia Suiza ** (« village » d’émigrants suisses)
Carmelo et delta du Parana * (ville et balade en bateau)
Rio Uruguay * (pêche, balade en bateau)
Tacuarembo et l’intérieur * (ville; campagne)
Punta del Este et la Riviera *** (plages)
L’Est **** ( vestiges coloniaux, nature, plages)
Il y a des représentations de théâtre, ballet et symphonie à Montevideo de mars à janvier. Le tango est presque aussi populaire qu’en Argentine et le club ‘La Cuparsita’ à Montevideo se remplit très vite. Il y a des discothèques dans le quartier de Carrasco. À Montevideo, il y a plusieurs dîners-dansants. Les grands hôtels de la capitale des bars recommandables. Quand il y a de la musique pour danser, le prix des boissons est majoré de façon assez importante. Il y a aussi plusieurs casinos.
Sports d’eau : planche à voile et ski nautique sont populaires tout le long de la côte. Le canotage est un des passe-temps favori en Uruguay. Santiago Vazquez sur le fleuve St Lucia est l’un des centres les plus populaires. On peut louer un bateau à moteur ou à voile à Montevideo ou ailleurs. Il y a beaucoup d’endroits adaptés à la natation quand le temps le permet. Les plages «métropolitaines» (de Ramírez et aussi Pocitos) ont tendance à être sales et ne conviennent pas à la baignade. Cependant, celles qui sont situées le long de la côte atlantique sont propres et conviennent à la baignade. Beaucoup de stations à l’intérieur des terres ont une piscine. Les bains minéraux de Minas valent le détour.
Pêche : il y a trois zones de pêche : le long du Río de la Plata de Colonia à Piriápolis pour la pêche à la ligne; de Piriápolis à Punta del Este (considéré comme l’une des meilleures zones de pêche au monde) ; et le long de la côte atlantique vers la frontière brésilienne. Des bateaux et du matériel de pêche peuvent être loués dans des clubs de pêche à Salto, Paysandú, Fray Bentos, Punta del Este, Montevideo et Mercedes.
Golf : il y a un parcours de golf municipal à Montevideo, et des clubs à l’hôtel Victoria Plaza et au country club de Punta del Este.
Sports grand public : il y a deux principales pistes pour les courses de chevaux : hippodrome de Maronas (samedi et dimanche après midi) et Las Piedras (jeudi, samedi et dimanche). Le football est le sport grand public le plus populaire; des matchs sont joués régulièrement dans tout le pays.
Assez peu de choses sinon des cuirs, pierres et de l’artisanat bois.
Le Parlement uruguayen a décidé de faire de la totalité des eaux territoriales du pays un sanctuaire pour les baleines et les dauphins, afin de protéger ces espèces et de promouvoir le tourisme.
Approuvée en 2013 par les députés de tous bords, la loi provient d’une initiative de l’Organisation pour la conservation des cétacés (OCC) lancée il y a un an.
Selon le texte, «les eaux territoriales et la zone économique exclusive de la République d’Uruguay» sont déclarées «sanctuaire pour les baleines et les dauphins dans l’objectif d’assurer la présence de cétacés dans (ces) eaux» afin de préserver «la reproduction et les migrations (…) de ces espèces menacées».
La loi interdit toute activité pouvant conduire à la mort de ces animaux, comme la chasse, la capture, l’agression, le harcèlement, la possession, le transport ou encore la commercialisation de tout cétacé se trouvant dans les eaux territoriales du pays.
«Un sanctuaire pour ces animaux sur toutes les eaux territoriales témoigne d’un positionnement de notre pays à l’avant-garde internationale au niveau de la conservation de ces espèces, tellement menacées et vulnérables», s’est félicité dans un communiqué l’OCC.
Au cours de la dernière décennie, l’Uruguay, petit pays d’Amérique du Sud enclavé entre le Brésil et l’Argentine, a développé le tourisme autour de l’observation des baleines franches australes, qui entre juillet et octobre s’approchent de sa côte atlantique.
Selon l’OCC, 26 espèces de cétacés croisent au large du pays, parmi lesquelles des baleines franches, des dauphins franciscains ou encore des orques.
En Amérique latine, des sanctuaires existent déjà au Brésil, au Chili, au Costa Rica, au Mexique, au Panama et en République dominicaine, notamment.
Les pays latino-américains membres du Groupe de Buenos Aires, qui réunit depuis 2005 les pays protégeant les cétacés au sein de la Commission baleinière internationale (CBI), ont proposé à de multiples reprises de sanctuariser tout l’Atlantique sud, sans succès jusqu’à présent.