Durée du vol : Aéroport L.M. Marin à 15 km du centre.

Pas de liaisons directes.
Vols avec changement (12 à 16h00) : American, Us Air, Delta, United, Continental, Iberia.

Conduite et Permis de conduire : Conduite à droite. Le permis de conduire national est toléré le premier mois du séjour.

En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques

Entrée / sejour : Vous devez posséder, un passeport biométrique, un passeport électronique , ou un passeport lisible en machine délivré avant le 26/10/05. Vous devez également posséder une autorisation électronique de voyage ESTA. 

Visa : Vous serez soumis au visa si vous possédez l’ancien passeport non lisible en machine ou lisible en machine avec photo collée (modèle Delphine) délivré après le 26/10/2005. Visa obligatoire pour tout séjour supérieur à 90 jours.
Mêmes formalités que pour les Etats-Unis; donc pas de visa pour un séjour de moins de 3 mois. Passeport valable au moins 6 mois après la date de fin de séjour.

Conduite : à droite Le permis de conduire national est toléré le premier mois du séjour.

Vaccination : Aucun vaccin n’est obligatoire.
Vaccins Conseilles : DTPolio à jour, hépatites A et B.

Limitation en douane : 1 litre d’alcool ; 200 cigarettes ou 50 cigares ou 1,30Kg de tabac ; des cadeaux n’excédant pas 400 USD.

Interdit à l’importation : tout produit végétal ou animal.

Unité monétaire : Dollar des Etats-Unis
Code de la Monnaie : (USD)

Taux de change : 1 USD = 0,917251 EUR – 1 EUR = 1,09021 USD

Monnaie : la monnaie de Porto Rico est le dollar américain (US $) divisé en 100 cents. On trouve des coupures de 1 à 100$ et des pièces de 1 penny, 5 nickel, 10 dime, 25 dime, 50 dime et 1 dollar, l’utilisation de cette dernière est encore rare. 

Les chèques de voyages américains sont couramment acceptés, les commerçants rendent même la monnaie. 

Les cartes bancaires Visa et MasterCard sont largment utilisées même pour de petites transactions. 

Des distributeurs automatiques sont disponibles un peu partout, il est préférable de retirer de l’argent plutot que de le faire changer, opération chère et compliquée. 

Pourboire : Le service n’étant généralement pas compris dans les hôtels et les restaurants de Porto Rico, il est d’usage de laisser un pourboire de 15%. Les porteurs reçoivent un dollar par bagage.

Petit lexique des 1ers mots usuels : 
– Oui / non : Yes-Si/No 
– Bonjour : Hello/Hola 
– Au revoir : Bye/Adios 
– S’il vous plaît : Please/Por favor 
– Merci : Thank you/Gracias 
– Je ne comprends pas : I don’t understand/No entiendo 
– Médecin : Doctor 
– L’addition : The check/La cuento 
– Combien coûte ? : How much is…?/Cuanto es…? 
– Toilettes : Restrooms

Horaires d’ouverture / de travail : Les boutiques sont ouvert de lundi au samedi, les centres commerciaux et supermarchés tous les jours de 8 à 19h. Il n’est pas rare de voir des commerces ouverts jusqu’à tard le soir ou en journée continue le dimanche. 

Les administrations sont opérationnelles dès 8h30 jusqu’à 16h30 du lundi au vendredi. 

Téléphone :
Code du Pays: 1 787.
Code d’accès international: 011.

Internet : Les hotels proposent généralement le wifi gratuit, la plupart sont équipés d’ordinateurs dont on peut se servir librement. Il existe également de nombreux cybers cafés. 

Numéros d’Urgence :
Pour toute urgence, composer le 911. 

Les problèmes sans risque mortel concernent la police que l’on peut contacter en en appelant au 7872020. 

Médias :

La publicité commerciale est massivement unilingue espagnole, de même que les enseignes des magasins. Toutefois, entre 20 % et 30 % des raisons sociales font usage de noms anglais ou mixtes, et ce, même si toutes les autres inscriptions demeurent unilingues espagnoles.

En ce qui a trait aux médias écrits, on peut dresser le portrait qui suit. Porto Rico dispose de cinq quotidiens avec une circulation d’environ 650 000 exemplaires par jour (d’après le Business Register 2000), près de 500 000 en 1996, d’après le Europa World Yearbook 2000). Le plus grand de ces quotidiens est l’El Nuevo Dia, avec une diffusion de 198 251 exemplaires par jour et de 238 479 le dimanche. Viennent ensuite l’El Vocero et le Primera Hora, qui appartient au El Nuevo Dia (mais les quelques annonces fédérales sont en anglais) avec une diffusion de 86 221 du lundi au vendredi (et de 65 587 le samedi. L’El Vocero et le Primera Hora sont lus en général par des classes moins aisées, tandis que l’El Nuevo Dia est lu par les classes économiques supérieures.

Le quatrième quotidien est le (The) San Juan Star, le seul à être publié en anglais et dont la diffusion est d’environ de 15 000 à 18 000 exemplaires, selon les informations publiées récemment.

Les journaux américains tels que The New York Times, The Wall Street Journal, The Washington Post, The Christian Science Monitor, etc., sont vendus également à Porto Rico, mais leur circulation reste très faible. On les trouve, particulièrement les deux premiers, dans les grandes bibliothèques et dans les centres administratif, ainsi que dans les bureaux de quelques chefs d’entreprises.

Étant donné la présence d’un grand nombre d’immigrants en provenance de la République Dominicaine, on trouve également dans les quartiers des villes où ils résident des journaux dominicains. De plus, les Portoricains ont accès a des publications en espagnol par Internet et à des journaux d’Espagne tel que l’El Pais de Madrid.

Pour ce qui est des médias électroniques, on compte près de 120 stations de radio, ce qui est énorme sur un territoire de 9104 km². Cinq groupes dominent dont le plus important est le WKAQ (fondé en 1922), avec 7,6 % du marché. La musique rock (tant en anglais qu’en espagnol), les balades (surtout en espagnol) et les nouvelles (news radios) sont les types d’émission préférés. Il existe également une chaîne (radio et télévision) appartenant au gouvernement portoricain; cette chaîne, qui est spécialisée dans l’éducation et la programmation culturelle, ne semble pas avoir un impact très fort.

Porto Rico (en particulier San Juan) abonde de bons restaurants, pour tous les goûts culinaires, de la cuisine espagnole jusqu’à la cuisine chinoise, italienne, française et grecque. La cuisine de l’île est de base espagnole, avec du riz et des haricots comme nourriture de base. La Paella, plats au poulet, la soupe de haricots noirs, le sancocho (ragoût de boeuf), jueyes (crabes du pays) et le pan de agua (pain local) sont tous excellents, comme la langosta délicatement parfumée. Les rhums de l’île comme le Barrilito et le Don Q valent le détour.

Porto Rico est un pays fait de contrastes, où le metissage apporte à la population un gout prononcé pour leurs racines, leur culture et leur histoire commnunes. Définit par ses multiples traditions, Porto Rico émerveille les voyageurs en leur proposant des merveilles en matière de cuisine et de musique. L’architecture andalouse, aux habitations colorées de pastel, typique du pays témoigne de la bonne humeur et convivialité de ses habitants. 

Porto Rico est un état libre associé aux Etats-Unis, lieu de villégiature préféré des nord-américains.
La population est bilingue à 60% et en majorité blanche.
Les habitants sont serviables, chaleureux, et leur amour de la musique et de la danse transparaît au quotidien.
La poignée de main est la forme habituelle de salutation. La tenue décontractée est acceptée, mais les shorts ne doivent pas être portés dans les salles de restaurant des hôtels ou les casinos, là où la tenue de soirée est requise après 20 h. Les manières et les conventions espagnoles et américaines se cotoient sur l’île. Certains hôtels exigent une tenue de cérémonie.
Les portoricains ont tendance à envahir l’espace personnel de leur intrlocuteur, ils sont également très tactiles. 
Certaines postures sont considérées comme agressives et provoquatrices telles que se tenir debout ou assis avec les bras croisés ou avec les mains sur les hanches. 

Aucune exigence particulière en matière de vaccination.
Vaccins conseillés : DTCP, hépatite B.

Une épidemie de dengue a touché la zone caraîbe en 2009 touchant de plein fouet Porto Rico. Transmise par les moustiques, les symptômes de la dengue sont la fièvre en premier lieu puis vomissements, nausées, déshydratation, éruptions cutanées. Bien que rare, il existe une forme hémorragique mortelle. 

Des cas de chikungunya ont également été rapportés en 2013. Cette pathologie, également liée à la piqure de moustique se caractérises par de fortes fièvres et des douleurs articulaires intenses. 

Il est recommandé de porter des vêtements longs en toute occasions et d’user de répulsif.

L’eau est purifiée dans la plupart des zones, même si l’eau en bouteille peut être préférable. L’eau du robinet est considérée comme potable. Le lait est pasteurisé et les produits laitiers sont propres à la consommation. Tout comme la majeure partie de la viande locale, la volaille, les produits de la mer, les fruits et les légumes. Eviter cependant le mérou ou le barracuda, porteurs de toxines, ils sont succeptibles de provoquer des intoxications. 

Autres risques :
La rage est présente. Pour les personnes à haut risque, la vaccination est recommandée avant l’arrivée dans le pays. Si vous êtes mordu, consultez un médecin immédiatement. La Bilharziose (schistosomiasis) est présente. Il faut éviter de nager et de patauger dans l’eau fraîche. Les piscines suffisamment chlorées et bien entretenues sont saines. On a relevé des cas d’Hépatite A dans le nord de la région des Caraïbes.

Services médicaux :
Les services médicaux sont compétents mais chers; une assurance santé est recommandée, les frais médicaux sont souvent à régler d’avance avant d’accéder aux soins.

Des risques d’agressions, parfois violentes, à San Juan où il vaut d’ailleurs mieux éviter de trop se balader la nuit. Quelques attaques également contre les voitures sur les routes portoricaines.
Par contre, moins de risques dans les Vierges même s’il vaut mieux ne pas trop aller sur les plages la nuit. Dans un autre domaine, attention aussi aux cyclones en saison.

En matière de solution d’hébergement, le plus économique reste encore le camping, entre 10-13$ l’emplacement, à partir de 17$ pour les sites équipés d’eau et d’éléctricité. On peut également trouver des bungalows rustiques à partir de 15$ la nuit au sein du parc écologique Monte del Estado. 
A partr de 60 à 70$ il est possible de passer la nuit dans des maisons d’hôtes ou de petits hôtels familiaux. Compter un peu plus pour les week-ends. Les grands hotels, plus touristiques, proposent quand à eux des prix allant de 120$ la nuit à plus de 1000$ pour les chambres prestigieuses. Pour ce qui est des îles Vierges, ce sont les hôtels de luxe qui dominent largement et il est souvent difficile de trouver des hébergements à moins de 50 US $, surtout en haute saison. Le camping reste possible sur St John.

Repas économique : 7-8$ dans les fast-food et street food. 
Repas moyen : 15-20$ pour un bon repas. 
Repas de qualité :  35-50$ dans les grands hotels. 

Ne pas hésiter à vérifier sa note, il n’est pas rare d’y trouver des ajouts lorsqu’on n’est pas client portoricain. 

Taxis: Un service appelé linea va chercher les passagers et les déposer là où ils le désirent. Les Lineas circulent entre San Juan et la plupart des villes à un taux fixe. Des Taxis pour Touristes spéciaux noir et blanc existent. Ces derniers appartiennent au Programme de Taxis pour Touristes, et proposent des prix préétablis entre l’aéroport et les principaux sites touristiques.
Les Publicos (taxis collectifs) ont ‘P’ ou ‘PD’ à la fin de leur plaque d’immatriculation et proposent des itinéraires réguliers entre les points établis. Généralement, ils circulent uniquement durant la journée et partent de la principale plaza (place centrale) dans la ville. Les publicos doivent être assurés par la loi et la Commission des Services Publics fixe leurs itinéraires et des prix raisonnables. Des taxis conventionnels sont loués à l’heure, et les courses sont calculées au compteur excepté pour les voyages charters à l’extérieur des zones habituelles du taxi. On peut héler les taxis dans la rue ou les appeler par téléphone. Ils sont disponibles à l’aéroport et aux stations situées devant la plupart des hôtels.

Location de voitures: Service disponible à l’aéroport et au centre ville. Parmi les compagnies de location de voitures on peut citer: AAA, Afro, Atlantic, Avis, Budget, Discount et Hertz.

Papiers: Permis de conduire étranger accepté pendant le premier mois de séjour, après cette période un permis national sera exigé.

Bus: San Juan possède des services locaux de bus (Guaguas) et les terminaux de bus se trouvent à Bayamón, Catano, Country Club et Rio Piedras, tout comme dans la capitale. Les bus ont généralement tendance à ne pas circuler après 21h00. Il existe également des compagnies d’autocar et de bus proposant des visites guidées. Ce sont: American Sightseeing/Travel Service Inc, Gray Line Sightseeing Tours, Normandie Tours, Rico Sun Tours, Taino Tours Inc et Will Rey Tours.

La question scolaire à Porto Rico se présente comme un long périple en dents de scie, avec ses avancées et ses reculs constants, opposant les partisans du bilinguisme (assimilationnistes et annexionnistes) et les partisans du nationalisme linguistique (autonomistes et indépendantistes). En 1899, le général John Eaton, qui avait été commissaire à l’éducation aux États-Unis arriva à Porto Rico pour prendre en main les affaires éducatives. Sa mission consistait à promouvoir l’américanisation par la langue anglaise. L’étude obligatoire de l’anglais était imposée à tous les enseignants, alors que la priorité d’embauche était accordée aux enseignants américains anglophones ayant réussi les examens de l’école normale en anglais.

En 1900, le gouvernement américain fit adopter la «loi Foraker» qui établissait un gouvernement civil dans l’île et créait le Département de l’instruction publique. Le premier commissaire à l’éducation fut Martin Brumbaugh qui reconnut néanmoins qu’il n’était pas simple d’imposer l’anglais, alors que la langue nationale vernaculaire était l’espagnol. Sa politique fut de continuer l’enseignement de l’espagnol tout en introduisant la langue anglaise. Dans son Rapport annuel de 1901, Brumbaugh avait prévu que le processus d’implantation de l’anglais devait prendre beaucoup moins de temps que dans les autres territoires de langue espagnole acquis par les États-Unis. À cette fin, il embaucha beaucoup d’enseignants nord-américains, encouragea la mise en place des vacances «à l’américaine», désigna des écoles d’après des patriotes américains, institua la levée et le salut du drapeau américain ainsi que l’hymne national américain dans les écoles.

Dans toute l’île, l’accent est de plus en plus mis sur le renforcement de l’enseignement de la langue anglaise. Le gouvernement souhaiterait que tous les Portoricains deviennent bilingues. Le ministère de l’Éducation a fait de nombreux efforts pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage de l’anglais, notamment en assurant une meilleure qualité dans la formation des enseignants. Les résultats semblent mitigés dans la mesure où on estime que seulement 20 % des Portoricains sont en mesure de suivre une conversation normale en anglais. L’un des problèmes viendrait du fait que les enfants portoricains ne côtoient jamais d’anglophones et qu’ils ont peu d’occasions de pratiquer l’anglais.

Les Portoricains ont accès à l’université. Plusieurs universités et facultés proposent des cycles d’enseignement supérieur, dont l’université de Porto Rico (bilingue), qui possède neuf campus et accueille plus de 45 000 étudiants. D’autres institutions, comme l’Université interaméricaine, l’Université catholique, l’Université centrale, l’Université mondiale et le Puerto Rico Junior Collège préparent aussi à des diplômes d’enseignement supérieur. Généralement, la connaissance de l’anglais est nécessaire pour accéder aux études supérieures et obtenir un diplôme universitaire à Porto Rico. D’ailleurs, l’espagnol et l’anglais constituent des matières obligatoires dans les universités. Dans la plupart des universités (par exemple, à l’université de Porto Rico), les professeurs ont le choix de la langue d’enseignement. Il est admis que, de façon générale, les cours doivent être dispensés en espagnol OU en anglais. Étant donné que la plus grande partie du corps professoral est hispanophone, l’espagnol dispose d’un certain avantage. Cependant, des professeurs invités, particulièrement ceux qui ont obtenu leur diplôme dans les universités américaines, préfèrent souvent utiliser l’anglais. On les trouve surtout enseignant dans des disciplines comme les mathématiques, la physique, la chimie, les sciences de la mer, etc. Pour les étudiants de ces disciplines, la connaissance de l’anglais est donc indispensable. Pour les autres disciplines, il faut considérer néanmoins que beaucoup de manuels proviennent des États-Unis et sont rédigés en anglais.

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