• Délinquance
Il convient d’être très prudent face aux risques de vol et d’agression dans l’ensemble du pays. En cas d’agression, il convient de ne pas opposer de résistance.
Lors des déplacements en bus notamment sur la ligne Lima-Ica-Arequipa, il est recommandé d’être attentif à ses affaires de valeur et documents d’identité en raison du nombre important des vols lors de ce trajets. Des attaques de bus surviennent régulièrement
Il est important de surveiller sa nourriture ainsi que sa boisson car de la scopolamine a pu y être versé. L’administration de cette drogue peut se faire aussi par voie respiratoire (par exemple sur un mouchoir). Elle provoque temporairement une perte de volonté, de conscience et une amnésie.
• Mouvements sociaux
Il est fréquent que des manifestations sociales donnant lieu à des débordements, bloquent les circuits touristiques. Il convient d’éviter les zones où surviendraient de tels mouvements et de se renseigner au préalable sur les préavis de grève annoncés.
• Risques liés au transport
Le touriste souhaitant voyager à l’intérieur du Pérou par voie routière s’expose à des risques élevés en raison de l’état des routes, du respect aléatoire du code la route, et de l’existence de pirates de la route les accidents sont fréquents. Il convient d’anticiper le comportement des conducteurs à chaque instant. Il est donc vivement recommandé de ne circuler que de jour dans les zones rurales et sur la route panaméricaine.
De très nombreux accidents mortels impliquant des autobus ont lieu au Pérou. L’organisme d’état PromPeru dédié à l’information et à la protection des touristes informe les voyageurs sur les compagnies d’autobus (site en espagnol).
La SUTRAN (Superintendencia de Transporte Terrestre de Personas, Carga y Mercancías) publie depuis 2006 un tableau annuel des 50 entreprises de transport qui ont le plus d’accidents .
En 2016, la Sutran a recensé 16 accidents pour la seule entreprise Flores Hermanos.
Le 9 juillet 2017, un bus touristique à deux étages est tombé d’une falaise alors qu’il descendait la route du Cerro San Cristobal, dans le centre de Lima (9 décès et plus de 30 blessés,certains très gravement). Il est recommandé de priviléier le transport en taxi pour effectuer cette visite.
Il est recommandé aux voyageurs arrivant au Pérou de faire preuve de prudence au moment de choisir un taxi. Le bureau d’IPeru installé dans l’aéroport à la réception des bagages peut informer les voyageurs sur des compagnies sûres et sur le coût des trajets.
En règle générale, il est recommandé de privilégier les compagnies régulières. Des mesures de prudence s’imposent : condamner les portes et remonter les fenêtres arrière, sans toutefois les fermer totalement (les taxis fonctionnent au gaz et des émanations de gaz peuvent survenir), et de conserver les affaires personnelles à l’abri des regards.
• Risque sismique
Le Pérou est situé dans une zone de forte activité sismique. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme.
En cas de séisme, il faut conserver son calme, suivre les instructions données et attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d’une série de secousses secondaires (répliques).
En cas de tremblement de terre lors d’un séjour touristique, il est recommandé à nos ressortissants de contacter immédiatement leurs familles ou leurs proches ou, en cas de problème de communication avec l’extérieur, de prendre contact avec le Consulat.
• Risques climatiques
Le risque de glissement de terrain dans la zone du site inca de Machu Picchu, lié à la forte pluviosité enregistrée dans la région de Cusco de janvier à mai est élevé. Ces conditions peuvent rendre dangereux l’accès par la voie ferrée à l’agglomération de Aguas Calientes ou par la voie routière conduisant au site inca durant cette période.
Zones formellement déconseillées (rouge)
Zones formellement déconseillées en raison de la présence de groupes armés liés au narcotrafic :
- le centre du pays, connu sous l’acronyme VRAEM (Vallée des Rivières Apurímac, Ene y Mantaro), région sous contrôle militaire ;
- la zone amazonienne frontalière avec la Colombie, notamment le long du fleuve Putumayo.
Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)
- Abancay : la ville est située à proximité de la VRAEM. Elle est une zone de transit pour certaines activités criminelles.
- la région de Huánuco (« Cordillère Azul ») : la région, qui a été le théâtre de nombreux faits délictuels ou criminels et d’activités narcoterroristes, a fait l’objet d’actions de pacification par les forces de sécurité péruviennes. La situation reste néanmoins tendue.
Zones en vigilance renforcée (jaune)
- Lima : le centre historique de Lima est particulièrement déconseillé à partir de la tombée de la nuit. Durant la journée, il faut être prudent et faire attention à ses effets personnels.
Il est dangereux de se promener le soir (et a fortiori de dormir) sur les plages qui bordent la capitale, où sévissent des délinquants.
- Arequipa : le phénomène des « faux taxis » s’est particulièrement développé à Arequipa, où plusieurs « enlèvements express » de touristes ont déjà eu lieu. Il convient donc de choisir les compagnies de taxis connues des agences de voyage et des hôtels ou de choisir les taxis stationnés à la gare routière. Il est fortement déconseillé de les héler dans la rue.
- Cuzco : les autorités locales de Cuzco recommandent la plus grande prudence aux touristes qui souhaitent faire des promenades à cheval autour de la ville, surtout en fin de journée. De faux guides touristiques proposent leurs services et peuvent attaquer leurs clients quand ils parviennent dans une zone isolée. Il est recommandé de contracter des agences fiables pour tout service touristique (se renseigner auprès des bureaux de IPERU/PROMPERU à Cuzco).
- Il est recommandé de se munir de photocopies des documents d’identité et des titres de voyage, ou bien de les scanner et se les envoyer par courriel avant de partir
- Il est déconseillé aux femmes seules de monter sur des mototaxis ou dans des taxis
- Le tourisme individuel sur des circuits peu fréquentés est déconseillé en raison de l’absence de dispositif sécuritaire