Tapi aux pieds du Mexique, le Guatemala partage avec son grand frère le titre de plus beau pays d’Amérique centrale grâce à ses lacs, sa jungle, ses volcans, la richesse archéologique de Tikal et la fidélité des Indiens Mayas à leurs traditions.
Autrefois visité en tant qu’extension d’un séjour au Mexique, il est devenu, à juste raison, une destination à part entière. Ce n’est pas parce qu’il est petit que les choses à voir sont moins nombreuses. Bien au contraire. La grande majorité des habitants descend directement des Mayas.Les Indiens, qui représentent 60 % de la population, ont su conserver leur langue, leurs coutumes, leur folklore et leurs costumes particulièrement riches en couleurs.
Trois zones spécifiques constituent le pays : les basses terres à la forêt dense du Péten frontalières du Belize et du Mexique, les hautes terres (< 4 217 m) et ses nombreux volcans percées de quelques vallées, et les plaines de la côte Pacifique.
Superficie : 108 890 km²
Capitale Guatémala.
Villes principales Escuintla, Quezaltenango, Puerto Barrios, Retlahuleu, Cobán, Chiquimula, Mazatenango.
Point culminant Volcán Tajumulco 4 220 m.
Pays voisins Mexique, Bélize, El Salvador, Honduras.
À la différence du Mexique, beaucoup plus métissé, on est ici plongé en pleine culture amérindienne, au cœur du monde maya. La plus grande partie du pays est sauvage, intacte, authentique. Et puis un site archéologique extraordinaire, Tikal, et l’un des plus beaux lacs du monde, Atitlán, entouré de ses volcans aux cônes parfaits… Pourquoi le cacher ? Le Guatemala est notre pays préféré d’Amérique centrale.
Le Nord du pays (le Petén), enclavé entre le Mexique et le Belize, est une immense plaine (un tiers du territoire) de forêts tropicales humides où il fait très chaud. Heureusement, la présence de l’eau est importante, avec des lacs comme le lac Petén Itzá (celui de Flores) où il fait bon se baigner pour se rafraîchir. Le Petén est aussi traversé par deux grands fleuves : le rio de la Pasión et le rio Usumacinta (qui sert de frontière avec le Mexique). Bref, un voyage d’à peine 300 km vous fait passer par une variété exceptionnelle de climats, de paysages et de températures…
Statut : République.
Président : Jimmy Morales élu le 25 Octobre 2015
1er Ministre :Jafeth Cabrera
Gouvernement
Le Guatemala est une république basée sur une démocratie parlementaire, son gouvernement est de nature présidentielle. Bien que le pays (nom officiel : République du Guatemala) possède un système politique pluriforme et multipartiste, la tradition de la domination militaire perdure. Le président est à la fois le chef de l’Etat et du gouvernement. Il détient le pouvoir exécutif, qui comprend l’exécution de la loi et la direction des affaires courantes du pays. Le Conseil des Ministres est nommé par le président.
Le pouvoir législatif guatemaltèque est monocaméral. Le parlement, appelé Congrès de la République, compte 158 membres, élus au suffrage universel pour quatre ans. La constitution du pays prévoit la séparation des pouvoirs législatif, éxecutif et judiciaire.
Principaux partis politiques
Le Guatemala a un système multipartiste, qui compte 2 ou 3 partis plus importants. Les partis principaux sont les suivants :
– Le GANA (Grande Alliance Nationale) – qui comprend le PP (Parti Patriotique – un parti nationaliste), le MR (Mouvement de Réforme – préconisant les réformes politiques et économiques) et le PSN (Mouvement de Solidarité Nationale – de droite, dont la base de l’électorat se trouve auprès de la jeune génération) ;
– L’UNE (Unité Nationale pour l’Espoir) – parti de gauche, nationaliste, rassemblement de plusieurs partis politiques ;
– Le FRG (Front Républicain Guatemaltèque) – conservateur, dont la base de l’électorat se trouve parmi les populations rurales.
Principaux leaders politiques
Président : Oscar Jose Rafael BERGER Perdomo (depuis janvier 2004) – GANA
Vice-président : Eduardo STEIN Barillas (depuis le 14 janvier 2004) – GANA
Climat subtropical avec une saison des pluies (mai à octobre) et une saison sèche (novembre à avril); la côte et le Petén sont chauds et humides toute l’année. Il peut faire (très) frais en altitude notamment à la saison des pluies.
Le climat est de type tempéré dans la région de la capitale située à 1500 m d’altitude. On distingue 3 zones climatiques distinctes : les plaines côtières au climat tropical, chaud et humide ; les hautes terres (à plus de 2000 m d’altitude) au climat froid et humide et les terres tempérées (entre 1000m et 2000 m d’altitude). Le pays compte une saison des pluies de mai à octobre (avec des pluies violentes) et une saison sèche d’octobre à mai.
A prévoir : En toutes saisons à la fois des vêtements légers et un plus chaud pour l’altitude. Egalement de quoi se protéger de la pluie en saison.
Guatemala City :
En janvier, de 12°C à 23°C
En mars, de 13°C à 25°C
En mai, de 16°C à 26°C
En juillet, de 15°C à 25°C
En septembre, de 15°C à 24°C
En décembre, de 12°C à 22°C
Quand partir
Activités |
Climat |
Festivités |
Patrimoine |
Sports nautiques |
Randonnées |
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Février |
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Avril |
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Mai |
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Juin |
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Décembre |
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UTC-6. – 8 heures en été, – 7 heures en hiver de décalage horaire entre le Guatemala et la France.
Habitant : 15,47 millions
Gentilé : Guatémaltèque
Près de 55 % des Guatémaltèques sont des «Indiens» descendants des Mayas; on compte 44 % de Métis (les «Ladinos») et 1 % de Blancs.
Langue(s) officielle(s) : Espagnol
Langue(s) parlée(s) : Espagnol, Cakchiquel, Quiche, Mam, Kekchi
Espagnol , dialectes indiens; anglais sur les Caraïbes, à Antigua et autres lieux très touristiques
Religions : catholique, maya, diverses sectes évangélistes et pentecôtistes
Le catholicisme reste la principale religion. Cependant, depuis les années 80, les sectes protestantes ont fait leur apparition ; 75% d’entre elles sont pentecôtistes. Elles jouissent d’une belle popularité et, dans certains villages, ont réussi à éclater la communauté indienne.
Là où le syncrétisme des croyances maya et catholique avait prospéré, vous verrez côte à côte les témoins de Jehovah, les adventistes du 7e jour, les mormons, etc. La religion maya, fondée sur la nature, résiste, autant que faire se peut, à cette invasion. Ainsi, le Maximón est toujours vénéré à Santiago Atitlán et San Simón à Zunil. Environ 40% des Guatémaltèques sont protestants et près de 1% pratique toujours la religion ancestrale maya.
Fête nationale : 15 septembre
1 Janvier: Jour de l’an
24 Mars: Jeudi saint
25 Mars: Vendredi saint
1 Mai: Fête du Travail
30 Juin: Jour de l’Armée
15 Août: Assomption de Marie
15 Septembre: Jour de l’indépendance
20 Octobre: Jour de la Révolution
2 Novembre: Commémoration des fidèles défunts
24 Décembre: Réveillon de Noël
25 Décembre: Noël
31 Décembre: Réveillon de la Saint-Sylvestre
Jours fériés religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Minorités religieuses : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
1821 : Indépendance.
1823 : Le pays devient l’une des cinq républiques des Etats-Unis d’Amérique centrale (qui seront dissous en 1840) avant de devenir une nation à part entière en 1839.
1898-1920 : Développement économique lié au café et à la banane sur fond de succession de dictatures et de révolutions.
1920 : Début de l’emprise économique américaine qui en 1954 obligera le président Guzman auteur d’une réforme agraire à démissionner.
1963 : Début du pouvoir militaire et développement progressif d’une guérilla castriste dans le pays.
1976 : 28 000 morts dans un tremblement de terre.
1985 : Après des années de pouvoirs autoritaires ou militaires basés sur une répression sanglante, fin de l’aide américaine. Gouvernement civil sous contrôle militaire.
1990-1993 : Tentatives de négociations avec la principale organisation de guérilla du pays. Nouveaux problèmes économico-politiques.
1992 : Rigoberta Minchu se voit attribuer le Prix Nobel de la Paix.
1996 : Après plus de 30 ans de conflit, négociations suivies d’accords entre le gouvernement et la guérilla.
1999 : En mai, par référendum populaire, la reconnaissance de « l’identité et des droits des indiens » est rejetée par la population.
2000 : Séries de réformes « socio-libérales » proposées par le gouvernement du président Portillo.
2004 : Oscar Berger est élu président de la république.
2005: L’ouragan Stan frappe le sud-ouest du Guatemala. Les inondations font des centaines de morts et des milliers de sans-abris, en plus de ravager les infrastructures.
2006: Le Guatemala ratifie l’ALEAC, un accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Amérique centrale.
2008: Le 14 janvier, Álvaro Colom (centre-gauche) est élu président de la République.
2009: La « vidéo Rosenberg », dans laquelle l’avocat de Guatemala Ciudad accuse depuis la tombe le président Portillo d’avoir commandité son assassinat, est diffusée dans le monde entier, entraînant dans la capitale des milliers de manifestations hostiles ou favorables au gouvernement.
Mars 2010: La justice guatémaltèque a autorisé l’extradition vers les États-Unis de l’ancien président Alfonso Portillo, accusé de détournements de fonds publics pendant son mandat (2000-2004).
Novembre 2010: Le 7 novembre, élection de Oto Pérez Molina à la place de l’ancien président Alvaro Colom.