Atouts stratégiques
Pays le plus peuplé d’Amérique centrale (16,3 millions d’habitants, soit 33 % de la population de la région), le Guatémala en est aussi la première économie – 63,8 Mds USD en 2015. Il a bénéficié d’une croissance régulière depuis 2011 – entre 3 et 3,7 % par an et 4,1% en 2015 – en résistant au choc de la crise mondiale, avec des perspectives encourageantes (entre 3,5 et 4 % attendus sur 2016-2017).
Le PIB/habitant atteint à peine 4 000 dollars et plus de la moitié de la population, en grande majorité d’origine indigène, vit en dessous du seuil de pauvreté (moins de 4 USD / jour selon la Banque Mondiale). Les contrastes ne sont pas seulement économiques et sociaux, mais également ethniques et territoriaux : les indices de pauvreté les plus élevés du pays coïncident avec les départements fortement peuplés par les communautés indigènes. Les moins de 30 ans représentent 70 % de la population guatémaltèque, caractérisée par un faible taux de scolarité (seulement 65 % chez les moins de 18 ans, durée moyenne de scolarité : 4 ans), une maternité prématurée, le chômage et la violence.
En 2015, les échanges de biens du Guatémala ont atteint 28,4 Mds de dollars sous l’effet d’une progression des exportations de 7,8% (10,8 Mds) et d’une baisse des importations de 3,5% (17,6 Mds), principalement due à la baisse des cours du pétrole. Les exportations guatémaltèques sont portées par le dynamisme des ventes de produits transformés, bénéficiant du régime incitatif des « maquilas » (exonération fiscale pendant 10 ans et exemption de droits de douane à l’importation des matières premières), qui concerne principalement la filière textile.
La charge fiscale au Guatémala est l’une des plus faible au monde (11% du PIB en 2015). Selon les estimations du ministère guatémaltèque des Finances, le taux d’évasion fiscale concernerait entre 70 et 74 % du montant de l’impôt sur le revenu, et entre 30 et 35 % de la TVA (IVA).
Aides et zones attractives
Mesures législatives pour encourager…les IDE
Le gouvernement a mis en place divers programmes d’incitations dont le plus important concerne la production ou les opérations d’assemblage utilisant des machines ou des composants importés. Les produits finis doivent être destinés à l’export – en dehors de la zone Amérique Centrale -.
Le gouvernement octroie alors aux entreprises une suspension de taxes et de TVA sur les produits importés. Toutefois, ce programme ne concerne pas les produits agricoles, le pétrole et les produits forestiers, qui bénéficient d’un autre programme d’incitations.
Des zones franches ont été établies afin de favoriser les investissements. Elles se situent à Puerto Santo Thomas de Castilla, près du port principal du Guatemala sur la côte atlantique ainsi que dans la ville de Palin, non loin de Guatemala City. Les entreprises installées dans ces zones franches sont exemptées de toutes taxes et droits de douane (sauf les contributions pour la sécurité sociale).
L’Agence de Promotion des Investissements ainsi que la Fondation pour le Développement du Guatemala fourniront des informations utiles au futur investisseur.
Flux & IDE en milliards $
2002: 0,11
2003: 0,13
2004: 0,29
2005: 0,22
2006: 0,45
2007: 0,11
2008: 0,13
2009: 0,29
2010: 0,84
2011: 1,13
2012: 1,26
2013: 1,35
Repères économiques
Croissance du PIB 2007 : 4%
L’économie du Guatemala a été brisée par la guerre civile pendant plusieurs années. Cependant, la situation a commencé à se rétablir en 2004 avec un taux de croissance du PIB de 2,7% qui s’est amélioré à 3,2% en 2005 grâce principalement aux dépenses publiques et privées mais également au transfert d’argent par les expatriés. La croissance du PIB serait de 4,1% en 2006 avec une prévision de 4% en 2007.
Le hausse des prix internationaux du baril a entraîné une augmentation de l’inflation de 9,1% en 2005 et serai de 6,9% en 2006.
L’apport des investissements étrangers a été entravé par l’environnement politique et social instable combiné à la corruption et aux problèmes de drogues.
60% de la population du pays vit en dessous du seuil de pauvreté.
Principaux indicateurs économiques
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PIB (FMI 2015) : 63,8 Mds $
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PIB par habitant (FMI 2015) : 3 929 $
-
Transfert d’argent des migrants (2015) : 9 % du PIB
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Taux de croissance (FMI 2016) : 4,1 %
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Taux de chômage (PNUD 2015) : 3 %
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Taux d’inflation (FMI 2015) : 3 %
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Déficit public (FMI 2015) : -2,3 % du PIB
-
Solde commercial : – 6,8 Mds USD (OMC 2015)
-
Principaux clients : Etats-Unis (36 %), pays du SIECA (31 %), UE (7,6 %)
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Principaux fournisseurs : Etats-Unis (40 %), Mexique (11 %), Chine (9,8 %), UE (6,2 %),
-
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (Banque mondiale 2014) :
- Agriculture : 11,5 %
- Industrie: 29 %
- Services : 59,5 %
- Principales ressources: Agriculture, Bois, Minerais,Pétrole.
- Risque pays (Coface): 4/6
- Notations BM: 73/189
PIB en milliards $
2002: 20
2003: 21
2004: 23
2005: 27
2006: 30
2007: 34
2008: 39
2009: 37
2010: 41
2011: 47
2012: 50
2013: 53
Taux de chômage %
2002: 3,1%
2003: 2,8%
2004: 3,1%
2005: 2,5%
2006: 1,8%
2007: 2,5%
2008: 2,8%
2009: 3,1%
2010: 3,7%
2011: 4,1%
2012: 2,9%
2013: 2,8%
PIB & Taux de croissance %
2002: 3,9%
2003: 2,5%
2004: 3,2%
2005: 3,3%
2006: 5,4%
2007: 6,3%
2008: 3,3%
2009: 0,5%
2010: 2,9%
2011: 4,2%
2012: 3,0%
2013: 3,7%