Criminalité – Délinquance
Après avoir baissé depuis 2010, le taux d’homicides au Costa Rica est reparti à la hausse et s’approche de 12 pour 100 000 habitants en 2015.
On observe une délinquance diffuse, parfois liée au narcotrafic et au crime organisé (présence de bandes ou « pandillas »), dont les acteurs n’hésitent plus à pratiquer le vol avec violence et avec arme. San José et les régions côtières (de Jaco à Quépos et autour de Santa Teresa sur la côte pacifique et autour de Puerto Viejo sur la côte caraïbe) sont les régions les plus sujettes aux agressions à main armée. En cas d’agression, surtout n’opposer aucune résistance : ne pas hésiter un seul instant à satisfaire les exigences des agresseurs.
Certaines règles de bon sens doivent être impérativement respectées :
- ne pas se promener la nuit dans les parcs publics, les endroits isolés ou sur les plages ;
- faire preuve d’une vigilance particulière sur les sites touristiques de la côte Pacifique (Jaco, Quepos, Manuel Antonio, Santa Teresa…), ainsi que sur la côte caraïbe (Puerto Viejo, Puerto Limon…) ;
- ne laisser ni documents, ni effets personnels dans les véhicules et éviter de se garer dans des endroits sans surveillance, surtout près d’une plage (vols par bris de glaces fréquents) ;
- surveiller ses affaires dans les autobus, où des bandes voyagent dans l’unique but de détrousser les voyageurs endormis ou distraits. Cette surveillance doit également s’exercer sur les plages, dans les hôtels bon marché (cabinas), dans les restaurants et dans les terminaux d’autobus où les vols à la tire sont courants ;
- les passeports, cartes bancaires, devises et billet d’avion, ne doivent pas être rangés dans des sacs à dos ou des sacs à main, mais de préférence être dissimulés sous les vêtements, par exemple dans une pochette-banane. Ne portez pas d’objet de valeur sur vous (montre, bijoux…), ni de grosses sommes d’argent ;
- les vols de passeports étant très fréquents, il est conseillé aux touristes de déposer leurs documents au coffre de l’hôtel et de ne garder sur eux qu’une copie de leur passeport, y compris la page sur laquelle se trouve le tampon d’entrée au Costa Rica.
- Utiliser de préférence les transports en commun réguliers ou les taxis officiels.
- En voiture, soyez attentifs à « l’arnaque à la crevaison » : si vous êtes victime d’une crevaison et qu’une personne se propose pour changer votre roue, restez vigilant car un complice peut en profiter pour voler les sacs et effets personnels se trouvant dans le véhicule. Il est conseillé de se diriger vers un endroit fréquenté par la foule pour réparer. Il en est de même si un autre véhicule touche légèrement le vôtre.
En cas de perte ou de vol d’un passeport français au Costa Rica
- Se rendre au bureau d’enquête judiciaire (O.I.J.Organismo de Investigacion Judicial) le plus proche, pour faire établir une déclaration de perte ou de vol. Au Costa Rica seul l’O.I.J. est habilité à établir ces déclarations.
- Prendre contact avec l’Ambassade de France pour signaler cette perte ou ce vol et pour obtenir les renseignements nécessaires en vue de l’établissement d’un passeport d’urgence.
- ATTENTION : si vous voyagez par les États-Unis, en plus de l’ESTA (Electronic System for Travel Authorization) vous devrez obtenir un visa pour ce passeport d’urgence. Vous devrez peut-être retarder votre retour jusqu’à l’obtention de ce visa, ou acheter un nouveau billet proposant un autre itinéraire.
Sécurité routière
Il convient d’être extrêmement prudent sur les routes costariciennes, notamment les (motos) cyclistes, qui comptent pour la moitié des personnes décédées par accident.
Cette situation est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs :
- Configuration des routes (très sinueuses et avec de fréquents rétrécissements du fait du relief) ;
- Trafic dense avec, notamment, de très nombreux poids-lourds et cars.
- Mauvaise signalisation ;
- Irrespect du code de la route par les conducteurs (dont usage généralisé du téléphone portable au volant).
De plus, si les principales routes costariciennes sont généralement en bon état, leur nombre est insuffisant.
Par ailleurs, le pays n’étant pas doté d’un système d’adresses et les panneaux de direction étant peu nombreux il est conseillé d’avoir recours à une application GPS afin de circuler au Costa Rica.
Baignade
La quasi-totalité des plages du pays ne sont pas surveillées alors que des courants très dangereux sont signalés tout au long des côtes. Les panneaux d’avertissement et d’information ne sont pas non plus largement diffusés.
Les noyades constituent ainsi la deuxième cause de décès accidentel au Costa Rica. Il convient donc d’être extrêmement vigilant en se baignant.
Aux abords des stations balnéaires ou des villes, la qualité de l’eau laisse souvent à désirer. Préférez les plages surveillées signalées par un drapeau bleu (Bandera azul).
Excursions
En cas d’excursions dans la jungle ou sur les volcans, faîtes vous accompagner par un guide connaissant bien les lieux, et prévoyez un bon équipement. Restez sur les sentiers et respectez les mises en gardes ainsi que les signalisations.
Risques naturels
Le Costa Rica est exposé aux catastrophes naturelles, principalement les tremblements de terre et les éruptions volcaniques. Pendant la saison des pluies, qui va normalement de mai à novembre, les orages sont fréquents, subis et violents. Les risques d’inondation et de glissements de terrain sont alors très importants et les axes routiers peuvent être coupés. Les crues des rivières sont spectaculaires et peuvent amener la Commission nationale des Urgences, en coopération avec la Croix rouge, à évacuer les populations concernées. Il est donc fortement recommandé aux voyageurs de s’informer sur place des conditions météorologiques des régions visitées ainsi que de l’état du réseau routier.
Vous pouvez consulter les sites et pages web de la Commission nationale des urgences.
Risque volcanique
Le volcan Turrialba, situé à 35 kilomètres à l’est de San José, connaît un regain d’activité depuis octobre 2014, qui se traduit par des éruptions plus fréquentes. Son activité a ainsi perturbé le fonctionnement de l’aéroport international Juan Santamaria de San José à plusieurs reprises, entraînant sa fermeture temporaire à l’occasion d’émissions importantes de cendres et de retombées sur San José. Cette fermeture est susceptible de se reproduire.
Le volcan Poas, situé à 30 kilomètres au nord de San José, s’est signalé par un regain d’activité en octobre 2014 (émissions de gaz et de cendres volcaniques toxiques).
Le volcan Irazu, à 30 kilomètres à l’est de San José, ne présente pas d’éruption, mais présente de nouvelles déformations.
Le volcan Rincon de la Vieja au nord-ouest du pays, présente également des risques d’activité, qui ont conduit à la fermeture partielle du parc national.
Les consignes de sécurité mises en place par les autorités aux alentours des volcans doivent être respectées.
Risque sismique
Le Costa Rica est situé dans une région de forte activité sismique où les tremblements de terre sont courants. Les péninsules de Nicoya, au nord, et d’Osa, au sud, sont particulièrement exposées à ce risque. Tout séisme est suivi d’une série de répliques.
Si une catastrophe naturelle ou un événement imprévu se produisait lors de votre séjour, prenez immédiatement contact avec vos proches pour les informer de votre situation. Si les communications avec l’étranger sont impossibles, contactez l’ambassade de France à San José. Dans tous les cas, il convient de suivre les instructions de sécurité données par les autorités.