Les points forts
Les principaux points forts du pays sont :
– Sa stabilité économique : le gouvernement a su maintenir une croissance à 2,5% malgré la crise ;
– Sa stabilité politique: Contrairement aux idée reçues, la Colombie est la démocratie la plus ancienne et la plus stable du continent sud-américain ;
– La confiance retrouvée des investisseurs étrangers. Les investissements étrangers ont augmenté de façon significative pour atteindre 6.295 millions d’USD. Plus de 700 entreprises multinationales ont lancé des programmes d’investissement en Colombie ;
– Des ressources humaines qualifiées et compétitives. Les travailleurs colombiens sont parmi les mieux qualifiés d’Amérique Latine. En effet, le pays possède un très bon système éducatif. Le taux d’alphabétisation avoisine les 95% ;
– Une situation géographique stratégique. La Colombie constitue un point stratégique entre les différents marchés de la région. Le pays possède des infrastructures portuaires modernes, tant sur l’océan Pacifique que sur l’océan Atlantique, ce qui facilite les échanges commerciaux avec les pays européens, les Etats-Unis ou les pays asiatiques ;
– Son statut de plateforme d’exportation. Grâce aux différents accords de libre échange qu’elle a passé, la Colombie a accès à un marché de près de 1,2 milliards de personnes.
– La présence de nombreux pôles de développement ;
– Des infrastructures nombreuses et modernes.

Les points faibles
Bien qu’une nette amélioration ait été enregistrée en matière de sécurité, la violence reste encore le principal point faible de ce pays, confronté aux attaques croissantes des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). Les FARC ont prouvé leur capacité à poursuivre leurs actions de guerilla malgré la perte de leadership, ce qui pose un risque important pour les investissements.

En outre, en dépit des mesures prises par le gouvernement colombien pour lutter contre la production de drogue dans le pays, la Colombie est le deuxième producteur de cocaïne au monde (après le Pérou).

Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement colombien commence aujourd’hui à récolter les fruits de la politique de sécurité démocratique qu’il a mis en place, dont l’objectif est la création de conditions économiques favorables afin de redonner confiance aux investisseurs, notamment étrangers. Dans ce contexte, le gouvernement déploie des efforts pour conclure des accords de libre échange, notamment avec l’Union européenne à travers un accord d’association, ainsi qu’une série d’accords dans le domaine de l’investissement, visant à développer un environnement économique stable et transparent dans lequel les apports de capitaux peuvent prospérer.

La liberté d’établissement
Garantie

La réglementation concernant les prises de participation
La prise de participation majoritaire au capital d’une entreprise colombienne est autorisée, à l’exception du secteur pétrolier.

Les obligations de déclaration
L’agence de promotion des investissements étrangers permet de s’informer sur les autorisations nécessaires à l’implantation.

Le salaire minimum
532.500 COP par mois (source : OIT, 2011).

Le salaire moyen
Salaire mensuel moyen brut des hommes : 1.089.158 COP (source : OIT, 2010) ;
Salaire mensuel moyen brut des femmes : 921.469 COP (source : OIT, 2010).

Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l’employeur: 27%.
Les contributions sociales payées par l’employé: 7,38%

Le dialogue social et les partenaires sociaux
Conformément à la législation du travail colombienne, tout groupe de 25 ouvriers ou plus, indépendamment du fait qu’ils soient employés par la même compagnie ou non, peut constituer un syndicat. Les employés des compagnies avec moins de 25 employés peuvent s’affilier à d’autres syndicats. Il n’y a pas une forte culture syndicaliste en Colombie. 
Les principaux syndicats sont : la CUT (Centrale Unitaire de Travailleurs), la CTC (Centrale de Travailleurs de la Colombie), l’UTC (Union de Travailleurs de la Colombie) et la CGT (Centrale Générale de Travailleurs). Ils se composent la plupart du temps d’employés publics, en particulier dans l’industrie pétrolière d’Etat et le secteur de l’éducation. La constitution protège le droit de constituer des syndicats, et les travailleurs syndiqués ont une protection légale spécifique qui les empêchent d’être licenciés du fait de leur activité syndicale. Les grèves dans le secteur des services publics essentiels, tels que la banque centrale et quelques activités liées à la sécurité sociale, sont illégales. 

Environ 10 % la main-d’oeuvre formelle du pays est syndiquées.

Les syndicats
Centrale Unitaire de Travailleurs de la Colombie

Le taux de syndicalisation
10% (du secteur formel)

Consultez nos appréciations pour la Colombie sur notre tableau Amériques !

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