Parmi toutes les nations des Andes, la Bolivie demeure probablement celle dont la culture reste la plus profondément ancrée aux peuples indigènes. Comme la plupart de ses voisins, la Bolivie fut longtemps dominée par l’Espagne et sa culture européenne.
Même après son indépendance, la musique bolivienne était largement basée sur les standards européens. En 1952, une révolution établit des réformes nationalistes, incluant la reconnaissance politique et culturelle des peuples Aymara et Quechua. Les intellectuels commencèrent à porter des ponchos et à s’associer aux cultures traditionnelles. Le nouveau gouvernement encourage alors la promotion de ce folklore traditionnel, en établissant entre autres un département de folklore au Ministère bolivien de l’éducation.