Sites inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO: 7 biens inscrits
Fort de Samaipata (1998): Le site archéologique de Samaipata comprend deux éléments : la colline, qui, avec ses nombreuses gravures, semble avoir constitué le centre cérémoniel de la ville ancienne (XIVe-XVIe siècle), et la zone au sud de la colline, qui formait le quartier administratif et résidentiel. L’énorme rocher sculpté de Samaipata, qui domine la ville située en contrebas, constitue un témoignage unique des traditions et croyances préhispaniques, sans égal sur tout le continent américain.
Missions jésuites de Chiquitos (1990): Six ensembles de « réductions » (installations des Indiens christianisés) inspirées des cités idéales des philosophes du XVIe siècle que les jésuites fondèrent de 1696 à 1760 et où se mêlent étroitement architecture catholique et traditions locales, San Francisco Javier, Concepción, Santa Ana, San Miguel, San Rafael et San José forment aujourd’hui un patrimoine toujours vivant sur l’ancien territoire des Chiquitos.
Qhapaq Ñan, réseau de routes andin (2014): Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.
Tiwanaku : centre spirituel et politique de la culture tiwanaku (2000): La ville de Tiwanaku fut la capitale d’un puissant empire préhispanique qui étendit son influence sur une vaste zone des Andes méridionales et au-delà, et atteignit son apogée entre 500 et 900 de notre ère. Les vestiges de ses monuments témoignent de l’importance culturelle et politique de cette civilisation qui se distingue nettement des autres empires préhispaniques des Amériques.
Ville de Potosí (1987): L’endroit était considéré au XVIe siècle comme le plus grand complexe industriel du monde. L’extraction du minerai d’argent était assurée par une série de moulins à eau. L’ensemble actuel comprend les monuments industriels du Cerro Rico, où l’eau est amenée par un système compliqué d’aqueducs et de lacs artificiels, la ville coloniale avec la Casa de la Moneda, l’église de San Lorenzo, des demeures nobles et les « barrios mitayos » qui étaient les quartiers ouvriers.
Ville historique de Sucre (1991): Première capitale de la Bolivie, Sucre fut fondée par les Espagnols dans la première moitié du XVIe siècle. Elle possède de nombreux édifices religieux comme San Lazaro, San Francisco et Santo Domingo qui offrent une image bien conservée de l’alliance architecturale de traditions locales à des styles importés d’Europe.
Parc national Noel Kempff Mercado (2000): Ce parc national est l’un des plus grands (1 523 000 ha) et des plus intacts du bassin amazonien. Variant en altitude de 200 m à près de 1 000 m, il offre une riche mosaïque d’habitats allant des forêts sempervirentes amazoniennes de haute altitude à la savane et à la forêt du Cerrado. Le parc présente une histoire évolutionnaire couvrant plus d’un milliard d’années depuis le Précambrien. Il abrite des populations viables de nombreux grands vertébrés en péril ou menacés d’extinction au niveau mondial, une flore estimée à 4 000 espèces et plus de 600 espèces d’oiseaux.
Lac Titicaca et ses îles **** (site, culture indienne)
Sorata et environs **** (paysages, rando)
Guanay et environs ** (mines d’or)
Coroico et environs **** (paysages, rando)
Env. de La Paz *** (paysages de la Vallée de la lune, station de ski de Chacaltaya, site archéo de Tiahuanaco)
Oruro ** (ville, mines voisines)
Salar de Uyuni et de Coipasa **** (paysage, déserts de sel)
Sud Lipez **** (paysages désertiques, geysers, volcans)
Environs de Tupiza ** (rando)
Tarija * (ville)
Potosi **** (ville, mines)
Sucre **** (vile, archi coloniale)
Tarabuco ** (ville « indienne », marché)
Santa Cruz ** (ville)
Puerto Villaroel – Guayaramerin – Rurrenabaque **** (trajet sur les rios à travers l’Amazonie)
Trinidad ** (ville)
Environs de Trinidad **** (réserves, jungle)
Environs de Rurrenabaque **** (jungle, amérindiens)
Parmi toutes les nations des Andes, la Bolivie demeure probablement celle dont la culture reste la plus profondément ancrée aux peuples indigènes. Comme la plupart de ses voisins, la Bolivie fut longtemps dominée par l’Espagne et sa culture européenne.
Même après son indépendance, la musique bolivienne était largement basée sur les standards européens. En 1952, une révolution établit des réformes nationalistes, incluant la reconnaissance politique et culturelle des peuples Aymara et Quechua. Les intellectuels commencèrent à porter des ponchos et à s’associer aux cultures traditionnelles. Le nouveau gouvernement encourage alors la promotion de ce folklore traditionnel, en établissant entre autres un département de folklore au Ministère bolivien de l’éducation.
La Bolivie représente l’image traditionnelle des pays andins : petits trains, indiens, treks et andinisme sur les hauts sommets de la cordillère, vestiges de l’époque espagnole. Mais au delà de cela, la Bolivie c’est aussi l’Amazonie. Dans tous les cas, c’est une destinations qui ravira les amoureux de nature et d ‘aventures. A découvrir également, les fêtes du pays et notamment les carnavals d’Oruro et de Pajllay (février-mars).
Football
En Bolivie, le football a joué un rôle indiscutable de catalyseur dans la remontée du pays sur le devant de la scène internationale, après ses succès économiques. N’oubliez pas que le foot est sans doute le meilleur moyen de lancer une conversation avec la population locale.
L’académie de football Tahuichi Aguilera, basée à Santa Cruz, le Basque Xavier Azkargorta et l’équipe nationale font partie de l’histoire contemporaine de la Bolivie.
Il existe actuellement une vingtaine de parcs et de zones protégées en Bolivie. Au total, ces espaces de la biosphère représentent 100 000 km2, soit environ trois fois la superficie de la Belgique. Le mot « parc » signifie avant tout réserve. Peu de sites sont en effet gardés par des gardes champêtres ou balisés pour les randonneurs. Pour la plupart d’entre eux, il ne faudra pas s’aventurer sans guide et, à la limite, il sera préférable d’y aller avec une agence.
Pourtant, c’est dans certains de ces parcs que se trouvent les merveilles cachées de la Bolivie. Des orchidées, des condors, des toucans, des plantes venues d’un autre âge, des montagnes de 6 000 m…
Sports
Grand choix: la planche à voile sur le lac Titicaca (à condition d’avoir une bonne combinaison), le vélo dans le vélodrome le plus haut du monde à La Paz, du rafting dans les Yungas (se renseigner à l’hôtel San Carlos à Coroico), de la marche un peu partout dans les neuf départements du pays, de la natation dans les rivières et lacs tropicaux (attention en Amazonie aux endroits classés “ fast-food pour piranhas ” ; bien se renseigner avant de faire un plongeon) et, bien sûr, du golf dans le Country Club de Santa Cruz ou le club de golf de Mallasilla à La Paz.
Jeux
Parmi les jeux, il existe une version équivalente du poker à cinq dés, le cachos, que l’on joue dans des régions aussi différentes que la Bretagne ou le Vietnam. On pratique également le jeu du sapo qui consiste à lancer des jetons dans la bouche d’un crapaud en étain. Le jeu provient sans doute de Potosí.
Pour terminer il y a aussi le VTT, la pêche aux piranhas dans les rivières du Béni et le “ jeu des jeux ”, celui que vous ne pratiquerez pas : le tinku, ce combat rituel du nord de Potosí qui ferait sans doute fuir Mike Tyson…
Alpinisme
Les alpinistes chevronnés pourront se rendre au camp de base des sommets de la cordillère Royale (Illampu, Illimani) ou de la frontière chilienne (Sajama) ; la région des alentours de La Paz offre un potentiel énorme pour les amoureux du trekking. Au moins 3 chemins précolombiens rejoignent la cordillère Royale et les Yungas.
Vêtements traditionnels ou de carnavals, bonnets en laine de lama ou d’alpaga, ponchos, bijoux en argent, instruments (et CD) de musiques andines à voir et marchander sur les marchés. Dans l’ensemble les textiles, les pulls en alpagas ou lamas ou autres, sont de bonne qualité et peu chers.
Vous pourrez faire du shopping a La Paz, la rue Sargarnaga offre d’intéressantes boutiques d’artisanat. La rue Linares et les rues environnantes offre aussi un beau choix de de petites boutiques ou vous trouverez du tissus, des sacs, des pulls en alpaga ou laine…
Non, vous ne rêvez pas, ce lac est bien orange. Ou bien serait-ce du rouge? Et ce n’est pas dû à un simple effet d’optique. Le Ramsar, anciennement nommé Laguna Colorada, situé dans les Andes boliviennes, abrite dans ses fonds des algues dont les pigments changent la couleur de l’eau.
Ces algues déterminent donc les différentes nuances dont peut se parer le lac. Celles-ci vont du rouge, au marron, en passant par le vert. Ces changements tiennent à un certain nombre de facteurs qui viennent affecter les propriétés des algues: la salinité du lac, qui change dès lors que la température se réchauffe, ainsi que le niveau d’eau du lac qui fluctue avec l’évaporation et les précipitations.
Un sanctuaire pour les flamants roses
Mais ces algues possèdent une autre fonction toute aussi essentielle. Ces dernières sont une source de nourriture importante pour les flamants roses. Le Ramsar abrite une population composée d’espèces rares, telle que le flamant de James. C’est également un site privilégié de reproduction pour les flamants des Andes.
Le Ramsar est situé dans la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa, sur l’altiplano bolivien. Les anciennes légendes boliviennes avancent d’ailleurs une autre explication de la couleur du Ramsar: le lac serait rempli du sang des dieux.