Le Tchad est un pays enclavé d’Afrique centrale, situé au sud de la Libye, à l’est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine, et à l’ouest du Soudan. Géographiquement et culturellement le Tchad constitue un point de passage entre l´Afrique du nord et l´Afrique noire.
Au cœur de l’Afrique entre la Libye (au nord) et le Centrafrique (au sud) sans aucune ouverture sur la mer. État enclavé d’Afrique centrale. Frontières avec la Lybie, le Soudan, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Nigéria et le Niger.
Pays enclavé en Afrique Centrale à une altitude moyenne de 200 mètres, le Tchad couvre une superficie de 1.284.000 km² (France : 549.192 km²) bordée au nord par une frontière presque rectiligne avec la Libye (1055 km), à l’ouest par le Niger (1175 km), au sud-ouest par le Nigeria (89 km d’eaux territoriales communes sur le lac Tchad) et par le Cameroun (800 km), au sud par la République centrafricaine (1197 km), à l’est par le Soudan (1360 km).
Il s’étend au nord sur le Sahara méridional, avec le massif du Tibesti partiellement montagneux et volcanique où culmine le mont Emi Koussi (3415 m). Le sud est couvert par la savane sur les plateaux et par quelques zones de cultures, le plus souvent irriguées. Les principaux fleuves sont le Chari (1200 km) et le Logone (970 km) orientés sud-est/nord-ouest, qui se rejoignent à N’Djamena avant d’abonder le lac Tchad (quatrième plan d’eau d’Afrique) à l’ouest du pays.
Capitale : N’Djaména
Nom officiel : République du Tchad.Capitale : N’Djamena
Villes principales : Sarh, Moundou, Abéché, Bongor, Doba, Lai, Koumra, Kélo
Point culminant : Emi Koussi 3 415 m.
Pays voisins : Niger, Libye, Soudan, Centrafrique, Cameroun, Nigeria.
Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Albert Pahimi Padacké
Le Tchad est une république qui dispose d’une dictature critiquée par des observateurs internationaux. Le Président de la République peut notamment nommer les ministres. Le parlement ne comporte qu’une seule chambre.
Le , devant un rapport d’ONG mettant en évidence l’insécurité à la frontière entre le Tchad et la province soudanaise en guerre du Darfour, le premier ministre annonce un renforcement des moyens dans cette région.
Un référendum a eu lieu le pour modifier la Constitution de 1996 sur plusieurs aspects préalablement votés par l’Assemblée nationale le . Le point le plus important est la fin de la limitation des mandats (modification de l’article 61 de la constitution du ). Désormais le président peut se représenter plus de deux fois.
Le 3 mai 2006, Idriss Déby est réélu au suffrage universel avec 64,67 % des votes exprimés. Des groupes d’opposants dénoncent un scrutin truqué avec la complicité de la Commission nationale électorale, d’autres appellent au boycott. Peu avant cette date, le , de brefs combats ont lieu dans la périphérie de N’Djamena, entre une faction de la rébellion, le FUC (Front uni pour le changement) et les troupes gouvernementales. Idriss Déby accuse le Soudan de soutenir ses adversaires.
Le , les rebelles prennent la capitale du pays N’Djamena, à l’exception du palais présidentiel où le président Idriss Déby semble s’être réfugié. La France évacue une partie de ses ressortissants. Le 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU condamne les attaques contre le gouvernement tchadien. L’armée tchadienne repousse les rebelles avec l’aide logistique de la France. La stabilité régionale au Tchad est alors assurée conjointement par la force de l’Union européenne EUFOR (déployée de mars 2008 à mars 2009, environ 3 000 soldats) et par les forces françaises de l’opération Épervier. Menant une guerre de mouvement, les rebelles venus du Soudan voisin multiplient les attaques rapides dans l’est du pays avec pour but avoué la chute du gouvernement tchadien. En juin 2008, des combats ont opposé pour la première fois l’EUFOR et ces rebelles autour de la ville de Goz Beida, au sud d’Abéché. Le 17 novembre 2008, deux hélicoptères soudanais visent délibérément des véhicules belges de l’Eufor. En 2009, le président soudanais Omar el-Béchir visite le pays sans être arrêté, alors qu’un mandat d’arrêt international avait été émis à son encontre pour crimes de guerre et génocide.
Le , il est réélu pour un quatrième mandat dès le premier tour de l’élection présidentielle par 88,7 % des voix, face à Albert Pahimi Padacké (6 %) et Madou Nadji (5,3 %).
En janvier 2013, le Tchad envoie des troupes au nord du Mali pour participer à l’opération Serval. Idriss Déby décrit alors ce qui se passe dans le nord du Mali comme la conséquence de « la dislocation de la Libye » et de la « dissémination de son arsenal« .
En février 2016, Idriss Déby est nommé par son parti pour concourir lors de la future élection présidentielle se déroulant en avril 2016. Il fait alors figurer dans son programme l’instauration d’une limite des mandats dans la constitution, déclarant qu' »en 2005, la réforme de la constitution était menée dans un contexte où la nation était en danger » tandis qu’en 2016, le Tchad « ne peut pas se concentrer sur un système qu’un changement de pouvoir mettrait en difficulté ».
Au nord, le climat est désertique avec des températures très élevées le jour et fraîches la nuit. Le centre du pays connaît un climat intermédiaire subtropical avec une saison des pluies entre mars et octobre. Dans le sud du pays, le climat est équatorial. De décembre à mi-février, les journées sont sèches et chaudes et les nuits fraîches. De février à avril, la chaleur est suffocante, et le taux humidité, très élevé.
La meilleure période pour visiter le Tchad va du mois de novembre à la mi-février, car les températures sont plus clémentes. La mauvaise période s’étend de mars à octobre (saison des pluies).
N’Djamena : En janvier, de 14°C à 34°C En mars, de 20°C à 40°C En mai, de 25°C à 40°C En juillet, de 23°C à 34°C En septembre, de 22°C à 33°C En décembre, de 15°C à 35°C
12,8 millions d’habitants. (2015) Gentilé : tchadien(ne).
Le Tchad compte plus de 140 ethnies historiquement marquées par un clivage nord-sud avec deux fortes minorités : arabes nomades musulmans au nord (15%) et Sara sédentaires chrétiens ou animistes au sud (20%).
Les moins de 15 ans représentent près de 48% de la population qui est très inégalement répartie sur le territoire, avec une densité variant de 0,2 (Borkou-Ennedi-Tibesti) à 42 habitants/km² (Logone occidental). Le taux d’occupation est cinq fois plus élevé dans le sud du pays que dans le nord.
Jours fériés Jan 1 : New Year’s Day Mar 31 : The Prophet’s Birthday Avr 8 : Easter Avr 9 : Easter Monday Mai 1 : Labour Day Mai 26 : Africa Day Aoû 11 : Independence Day Oct 13 : Korité (End of Ramadan) Nov 1 : All Saints’ Day Nov 28 : Republic Day Déc 1 : Liberty & Democracy Day Déc 20 : Tabaski (Feast of Sacrifice) Déc 25 : Christmas Day
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Autres Religions : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
Périodes avant J.C. : les peintures rupestres du Tibesti attestent de présences humaines datant de plusieurs millénaires (Toumaï). Historiquement, le Tchad se trouve au carrefour des échanges entre l’Egypte, l’Afrique du Nord et l’Afrique Noire. VIIIe siècle : fondation du puissant royaume de Kanem. XI-XIXe siècle : implantation des Arabes et islamisation progressive. C’est au XIXe siècle qu’arrivent aussi les premiers européens. 1884 : délimitation des frontières du Tchad par la France, l’Allemagne et l’Angleterre qui s’intéressent à la région. début XXe siècle : après avoir été difficilement « pacifié« , le Tchad est rattaché à l’Afrique Équatoriale Française (AEF) en 1910 avant de devenir colonie française en 1922. Le sud du pays est christianisé tandis que le nord reste musulman. 1940 : le Tchad est le premier territoire à se rallier à la France libre. 1960 : après deux ans d’autonomie, le pays accède à l’indépendance. 1968 : sécession du nord (Frolinat) soutenue à partir de 1971 par la Libye. De son côté la France aidera le gouvernement tchadien dès 1969. 1973 : occupation de la bande d’Aozou, au nord, par la Libye. Période de forte instabilité politique. 1979 : début de la guerre civile entre nord et sud. 1980 : invasion libyenne et intervention française. Les Libyens et les forces du Frolinat sont ensuite stationnés au nord du lac Tchad, les Français et le gouvernement « officiel » au sud. 1980-1987 : période difficile pendant laquelle le pays est coupé en deux. Après une tentative d’accord manquée, les Libyens sont rejetés hors des frontières par la France fin 87. 1990 : Idriss Déby renverse Hissène Habré au pouvoir depuis 82. Nouvelle période de tensions internes. 1994 : la Cour internationale de La Haye réaffirme la souveraineté du Tchad sur la bande d’Aozou. 1996 : premières élections multi-partis. 1998 : rapprochement avec la Libye et visite de Kadhafi au Tchad. 1999 : début d’un nouveau mouvement de guérilla au nord. 2001 : réélection d’Idriss Déby. 2005 : conflit avec le Soudan voisin à cause de la crise du Darfour. Le 17 janvier 2005, devant un rapport d’ONG mettant en évidence l’insécurité à la frontière entre le Tchad et la province soudanaise en guerre du Darfour, le premier ministre annonce un renforcement des moyens dans cette région tout en niant le problème. 15 mars 2006 : Le gouvernement déjoue une tentative de coup d’Etat. 14 avril 2006 : Rupture des relations diplomatiques avec le Soudan 3 mai 2006 : Victoire d’Idriss Béby à l’élection présidentielle (3ème mandat), élection boycottée par l’opposition 16 octobre 2007 : Etat d’urgence dans le nord et l’est du pays suite à des violences inter communautaires 28 janvier 2008: l’Union européenne approuve l’envoi d’une force de paix (Eufor) dans l’est et le nord-est du pays. 15 février 2008 : Etat d’urgence sur l’ensemble du territoire 31 mars 2008 : Grâce Présidentielle pour les six membres de l’Arche de Zoé 15 novembre 2008: Rétablissement des relations diplomatiques avec le Soudan 25 avril 2011 : Victoire d’Idriss Déby Itno à l’élection présidentielle (4ème mandat) 1-9 mai 2013 : Vague d’arrestations d’opposants et de journalistes suite à la découverte d’un présumé complot ourdi contre le président Idriss Déby Itno 30 juin 2013 : Arrestation à Dakar (Sénégal) de l’ancien président Hissène Habré accusé de crimes contre l’humanité