Patrimoine mondial
Sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO :
La ville de pierre de Zanzibar (2000)
La Ville de pierre de Zanzibar est un magnifique exemple des villes marchandes côtières swahilies d’Afrique de l’Est. Elle a conservé un tissu et un paysage urbains quasiment intacts, et beaucoup de bâtiments superbes qui reflètent sa culture particulière, fusion d’éléments disparates des cultures africaines, arabes, indiennes et européennes sur plus d’un millénaire.
Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (1981)
Sur deux petites îles toutes proches de la côte tanzanienne, subsistent les vestiges de deux grands ports qui firent l’admiration des premiers voyageurs européens. Du XIIIe au XVIe siècle, les marchands de Kilwa échangèrent l’or, l’argent, les perles, les parfums, la vaisselle d’Arabie, les faïences de Perse et la porcelaine de Chine, tenant ainsi entre leurs mains une bonne part du commerce de l’océan Indien.
Sites d’art rupestre de Kondoa (2006)
Dans cette zone de 2 336 km2 située sur les versants orientaux de l’escarpement masaï bordant la grande vallée du rift, on trouve des abris sous roche naturels, surplombant des dalles de roches sédimentaires fragmentées par les failles du rift, dont les plans verticaux ont servi de support à des peintures rupestres pendant au moins deux millénaires. La collection spectaculaire d’images – souvent d’une grande valeur artistique – réparties dans plus de 150 abris présente des séquences qui constituent un témoignage unique de l’évolution socio-économique de la région, des chasseurs-cueilleurs aux sociétés agro-pastorales, et des croyances et idées qui leur sont associées. Les gens habitant aux environs des abris continuent de les associer à des pratiques rituelles.
Parc national de Serengeti (1981)
Dans les vastes plaines de Serengeti, sur un million et demi d’hectares de savanes, les migrations annuelles vers les points d’eau permanents d’immenses troupeaux de millions d’herbivores – gnous, gazelles, zèbres – suivis de leurs prédateurs, offrent un spectacle d’un autre âge, l’un des plus impressionnants au monde.
Parc national du Kilimandjaro (1987)
Point culminant de l’Afrique à une altitude de 5 895 m, le Kilimandjaro est un massif volcanique dont la cime isolée, couverte de neiges éternelles, surplombe la savane avoisinante. Il est entouré d’une forêt de montagne et abrite de nombreux mammifères, dont beaucoup appartiennent à des espèces menacées.
Réserve de gibier de Selous (1982)
Éléphants, rhinocéros noirs, guépards, girafes, hippopotames et crocodiles vivent en très grand nombre dans cet immense sanctuaire de 50 000 km2 demeuré à peu près à l’abri de l’homme. Le parc comprend des zones de végétation variées, depuis les fourrés denses jusqu’à des prairies boisées bien dégagées.
Zone de conservation de Ngorongoro (1979)
La zone de conservation de Ngorongoro s’étend sur de vastes étendues de prairies, de brousses et de forêts d’altitude. Etablie en 1959 en tant que zone d’usage multiple des terres, la faune sauvage coexistant avec des pasteurs Massaï semi-nomades pratiquant l’élevage du bétail, elle comprend le spectaculaire cratère du Ngorongoro, la plus grande caldeira du monde. Le bien revêt une importance mondiale pour la conservation de la biodiversité, du fait de la présence d’espèces menacées à l’échelle mondiale, de la densité de la faune sauvage qui y vit tout au long de l’année, et de la migration annuelle des gnous, zèbres, gazelles de Thomson et gazelles de Grant et autres ongulés vers les plaines du nord. Des fouilles archéologiques de grande envergure ont livré une longue séquence de traces de l’évolution humaine et de la dynamique homme-environnement dont des empreintes de pas fossilisées datant de 3.6 millions d’années.