Avant le départ
En cours de saisie
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Visa : Obligatoire. Il ne peut pas être délivré à l’arrivée à l’aéroport de Khartoum.
Adressez vous à l’Ambassade du Soudan et autres lieux diplomatiques pour en obtenir un.
Vaccin : il n’y a pas de vaccin obligatoire.
Conduite : A gauche. Le permis international est recommandé et si possible un permis soudanais.
Lors du retour en France, dans le cadre d’achats personnels, il est possible de transporter divers produits dans ses bagages sans avoir à remplir de déclaration.
Le transport de 200 cigarettes ou 500 grammes de tabac, ainsi que d’une quantité de parfum pour un usage personnel, est autorisé sans aucune formalité. Le transport d’alcool est strictement interdit.
Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Monnaie : livre soudanaise
Taux de change au 29/01/2016 :
1,00 SDG = 0,164745 USD = 0,151003 EUR
1,00 USD = 6,07000 SDG
1,00 EUR = 6,62238 SDG
Pourboire : Les services étant compris dans les hôtels ainsi que dans les restaurants, le pourboire n’est pas d’usage. Il reste à l’entière discrétion du voyageur.
Électricité : 240 Volts. Un adaptateur est donc nécessaire au Soudan.
Indicatif teléphonique: +249
Code ISO du pays : SD
Conduite : A gauche. Le permis international est recommandé et si possible un permis soudanais.
Monnaie
Cash : C’est le seul moyen de paiement au Soudan. Pas très pratique car il faut partir avec tout l’argent nécessaire à son voyage.
Cartes bancaires et travellers chèques : Avec l’embargo aucune carte ni aucun traveller chèque ne sont acceptés au Soudan, où il n’existe d’ailleurs pas de distributeur automatique international.
Numéros d’urgence :
Ambulance : 999
Police : 777 777
Centres hospitaliers Dar El Elaj Hospital, quartier Ryad East : +249 1 83 76 66 61
Presse
Journaux | Langue | Type |
Soudan Nil | Arabe | Généraliste |
Soudan News Agency | Arabe | Généraliste |
Al Nil | Arabe | Généraliste |
Al Captain | Arabe | Sport |
Al Sadda | Arabe | Sport |
Al Ayam | Arabe | Généraliste |
La cuisine soudanaise est relativement équilibrée. Bien entendu, elle utilise prioritairement les produits locaux et quelques autres provenant des pays voisins.
Les fruits et les légumes sont très importants dans l’alimentation soudanaise. Les fruits sont proposés en dessert ou pour un en-cas. Dans la vallée du Nil, les dattes sont incontournables. On en extrait une liqueur forte, pas très islamique, du nom d’araqi. Ailleurs, les mangues, les goyaves, les gongalès, les bananes, les pommes, les pamplemousses, les citrons et les oranges sont les plus courants. Dans l’Est, le moukhbaza, très populaire, est une pâte épaisse à base de banane.
En ce qui concerne les légumes, les oignons, les aubergines, les concombres, les pommes de terre, les carottes, les haricots, les pois chiches, les lentilles et les fèves font couramment partie des repas, même sous la forme la plus simple, comme la soupe, bien sûr. Mais également le foul (fèves) ou le a’das (lentilles). Les piments (falafel) accompagnent, comme au bord de la Méditerranée, certains plats et sandwiches. Le gombo est utilisé pour les sauces ou pour simplement agrémenter une salade. Dans le Sud, le long du Nil, le cassava accompagne les plats de viande. Il s’agit du tubercule, non du manioc mais d’une plante aquatique qui pousse sur le fleuve.
Côté viande, l’agneau et le poulet dominent. On trouve aussi parfois du boeuf, bien plus rarement du dromadaire. Les kebda et shaya sont des petits morceaux de viande grillée (du foie d’agneau pour le premier) que l’on accompagne volontiers d’un plat de légumes et d’une salade. La viande peut aussi être préparée en ragoût. A noter que les oeufs sont également très consommés, en « omelette » ou comme ingrédients de certains plats.
Le poisson se déguste plus spécialement sur les rives de la mer Rouge ou le long du Nil, jusque dans le Sud-Soudan. Habituellement, il est grillé mais, dans les établissements près des souks au poisson, on peut choisir sa cuisson. Dans le centre du Soudan, vous pouvez demander un fassikh, un poisson cuit à la sauce tomate avec des oignons et des épices. Dans le Sud, ce sera plutôt le cajayk, une recette à base de poisson séché. Pour accompagner la majorité des plats, on sert souvent une sauce rouge très piquante : le chatta.
Le Soudan produit de nombreuses céréales sur l’ensemble de son territoire. Dans le centre du pays, le ‘asida est une épaisse galette de blé, d’avoine ou souvent de sorgho, qui accompagne certains plats comme le moulah, à base de viande, de tomates et d’épices. Le sorgho sert aussi à la préparation de l’abreh, une boisson sucrée à déguster en famille. Le riz est consommé dans la partie sud du pays. Dans le Nord, le gourrasa se compose d’une épaisse crêpe de farine de blé, recouverte de sauce à la viande et aux légumes. Et, un peu partout, le beurre de cacahuète sert également à épaissir les sauces.
Comme en France, un bon repas ne se prendra pas sans pain ! Mais le pain au Soudan (eish) n’est pas comme en France. Il accompagne les plats, mais il est aussi succulent tout seul, tel quel. Le pain soudanais par excellence est la kisra, un pain rond et aplati, de maïs, une céréale également vendue grillée dans les rues de Khartoum. La kisra est très populaire pour accompagner le dama’a (un ragoût de boeuf). A noter, le fata, une appellation générique qui désigne un plat à base de morceaux de pain mélangés avec d’autres plats et souvent gorgés de sauce. En somme, un « hachis parmentier » soudanais pour finir les restes !
Le fromage (joubna) est également apprécié au Soudan et vendu dans de nombreuses épiceries. Il s’agit le plus souvent de fromages de chèvre, assez proches de la féta grecque. On peut aussi les acheter et les déguster séchés.
Les Soudanais, comme nombre de leurs voisins, adorent le sucre, une denrée sur laquelle ils ne lésinent pas pour confectionner des gâteaux (halwiyat) ou des boissons. Les zalabiya sont des beignets que l’on sert dans les cafétérias ou chez les vendeuses de thé. Au restaurant, la « crème caramel » est très appréciée. Il y a également une multitude de baklawa de style arabe (avec du miel, des noix…), dont regorgent les quelques pâtisseries que vous trouverez sur votre chemin. A Port-Soudan, les conish, peu connus, vous réservent une expérience gustative inattendue.
Il est important de respecter les traditions religieuses et culturelles. Il est par exemple fortement déconseillé de porter des robes décolletées et très courtes, notamment au Nord, où s’applique la charia.
De même, la consommation d’alcool n’est autorisée que pour les touristes. Il est préférable de demander l’autorisation avant de photographier une personne.
Mode de vie
Traditionnellement au Soudan les nomades pastoraux et les agriculteurs sédentaires s’opposent. Aujourd’hui l’opposition entre urbains et ruraux semble de plus en plus important. Le pays a toujours besoin de l’aide humanitaire internationale. Chaque année, plusieurs centaines de millions de dollars sont déversés dans l’aide humanitaire par la communauté internationale.
Dans les plus grandes agglomérations l’arrivée de modes de vie occidentaux bouleverse la vie sociale traditionnelle soudanaise. La femme soudanaise est relativement plus libre que nombre de ses voisines arabes et même africaines. Les femmes peuvent conduire, voter, travailler, divorcer. Le voile n’est pas obligatoire (sauf dans les mosquées).
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Les conditions sanitaires varient selon les régions. Hors de la capitale, elles sont particulièrement peu satisfaisantes. Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, vous vous exposez au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
• Recommandations pour votre Santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Chikungunya – Dengue
La transmission du Chikungunya ou de la Dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf ci-après).
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Méningite
Des cas de méningites bactériennes sont régulièrement enregistrés dans la plupart des 15 Etats fédérés du pays (en particulier dans les cinq Etats du Darfour ainsi que dans les Etats du Nil Bleu, de Kassala, de la Gezira, du Sennar et de Gedaref, du Nord et du Sud Kordofan, ainsi qu’à Khartoum). La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, Il convient de consulter un médecin en urgence pour la mise en route d’une antibiothérapie en urgence. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination.
Choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Il est recommandé de prendre les précautions d’usage (se laver régulièrement les mains, ne consommer que de l’eau en bouteille, peler les fruits et légumes, manger cuit ; utiliser des installations sanitaires). Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence.
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Après une phase d’incubation, les symptômes associent notamment une forte fièvre avec diarrhée et troubles neurologiques. Des complications, notamment digestives et cardiaques sont possibles, et peuvent être mortelles en l’absence de traitement. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
Fièvre de la vallée du Rift
La fièvre de la vallée du Rift est une maladie du bétail qui peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal et, plus rarement, par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaliers crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie.
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
La qualité de l’eau du robinet est variable selon les régions, mais elle est le plus souvent mauvaise. Le choléra évolue sous une forme endémique avec des poussées épidémiques localisées, en particulier pendant la saison des pluies. Afin de réduire les risques, il est recommandé de se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Les voyages dans la région du Djebel Ouanat – zone désertique frontalière située entre l’Égypte, le Soudan et la Libye – et dans le parc naturel de Dinder, dans l’Etat de Sennar, sont également formellement déconseillés.
Les déplacements en zone orange (cf. carte) sont déconseillés sauf raison impérative.
Il est recommandé d’éviter les quartiers de la banlieue de Khartoum où sont établis des camps de déplacés (Mayo, Soba, etc…), notamment le soir. En cas de déplacement en véhicule, il convient de s’assurer que les portes ne puissent être ouvertes de l’extérieur. En dépit d’un niveau de sécurité relativement bon à Khartoum, il est recommandé aux femmes de ne pas se promener seules dès la tombée de la nuit (risque d’agression : vol à l’arraché).
Si les déplacements dans ces zones doivent être limités au strict nécessaire, il y a lieu en outre, tout en rappelant l’importance des recommandations qui précèdent, de noter que ce zonage reste compatible avec les missions à caractère professionnel, avec les précautions d’usage et en veillant à en informer l’ambassade.
De manière générale, il est recommandé aux ressortissants français résidant ou voyageant au Soudan de se faire connaître de l’ambassade.
Compte tenu des menaces pesant d’une manière générale sur les intérêts occidentaux, y compris français, dans la zone sahélienne, le risque d’attaques visant des compatriotes, y compris à Khartoum, où la situation est calme et sous forte surveillance des services de sécurité, ne doit pas être sous-estimé. Il convient d’être vigilant.
Les troubles socio-politiques ne sont pas exclus, comme l’ont montré les événements de mai-juin 2012 et de septembre 2013 (plusieurs dizaines de morts et de blessés). Les élections présidentielles du 13 avril 2015, qui ont vu O. El Bachir reconduit à la tête du pays, n’ont pas changé la donne. La détérioration continue des conditions de vie de la population et le resserrement de l’espace d’expression de la société pourraient provoquer des éruptions de violences.
Il est conseillé aux voyageurs d’être vigilants, d’éviter, dans certaines circonstances, les lieux propices aux rassemblements (« souks », abords des mosquées), et les mouvements de foule d’une manière générale. Il convient également de respecter scrupuleusement les us et coutumes et les lois soudanaises (cf. rubrique Entrée/Séjour et Infos utiles).
Pour mémoire, à toutes fins utiles, il n’existe qu’un seul caisson de décompression à Port-Soudan. Il convient de s’assurer, lors de l’organisation du voyage, que le capitaine du bateau est à même d’obtenir un accès rapide au caisson en cas de besoin.
La plupart des déplacements dans le pays sont soumis à des restrictions imposées par la réglementation. Un « travel permit » est exigé pour tout déplacement hors de l’Etat de Khartoum.
Ce permis de voyager peut être sollicité lors du dépôt de la demande de visa dans les ambassades du Soudan à l’étranger. A Khartoum, il doit être sollicité auprès du ministère du tourisme et des représentations compétentes à cet effet. Il peut, en principe, être délivré dans un délai de 48 heures.
Tout ressortissant étranger est, en outre, tenu de s’enregistrer auprès des autorités locales (ministère de l’intérieur ou commissariat de police), dans les trois jours suivant son arrivée à Khartoum ; formalité à réitérer, le cas échéant, dans toute localité où il est prévu de résider, hors de la capitale.
A Khartoum le coût de la vie a beaucoup augmenté ces dernières années du fait de l’embargo américain d’une part, et de l’arrivée de capitaux issus de l’industrie pétrolière de l’autre. Si de nombreux produits occidentaux sont disponibles, ils sont à des tarifs peu avantageux. Même à Juba où la forte présence des travailleurs internationaux a également fait flamber les prix.
Les sites touristiques sont chers environ 20 SDG pour une visite.
Pour un séjour confortable avec hébergement et restaurant il faut compter environ 100 SDG à 150 SDG par jour.
Les trajets de bus longue distance sont abordables pour environ 70 SDG le trajet.
Bus et Taxis : Disponible dans les différentes villes du pays. Ces derniers sont reconnaissables par leur couleur jaune. Il convient de fixer le prix de la course avant le trajet. Des bus et minibus parfois plus confortables assurent de nombreuses liaisons.
Avion : Les vols intérieurs sont déconseillés, les compagnies aériennes du pays étant peu fiables.
Train : Le réseau ferroviaire couvre le pays, mais le train est assez lent et inconfortable.
Voiture : La location de voiture est disponible dans les villes principales.
Bateau : Il existe deux seules lignes de bateau au Soudan :
– entre Assouan (Égypte) et Wadi Halfa
– entre Jeddah (Arabie saoudite) et Souakin (sur la mer Rouge, au sud de Port-Soudan)
Le niveau d’éducation au Soudan s’est considérablement amélioré depuis plusieurs années . Cependant les inégalités restent profondes entre les régions rurales et citadines, particulièrement entre Khartoum et le Darfour. Les écoles publiques ont désormais succédé aux traditionnelles écoles religieuses. L’école est gratuite et obligatoire de 6 à 13 ans, mais les classes sont souvent surchargées. Le pays compte plus d’une vingtaine d’universités.
Alphabétisation des adultes : 75.90 % (UNESCO 2015)
Taux net de scolarisation au primaire : 41,3% (Knoema 2011)
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