Principaux secteurs d’activité
Commerce extérieur
La part du commerce extérieur dans le PIB du Sénégal avoisine 75% (OMC, période 2011-2013). Les importations représentent toujours près de la moitié du PIB. Les principaux fournisseurs du pays sont la France, le Nigeria, les Pays-Bas et la Chine. Le Sénégal importe principalement des carburants minéraux et du pétrole, des céréales, des machines et des véhicules. Les exportations de biens et services contribuent à plus d’un quart du PIB. Les principaux clients du Sénégal sont le Mali, la Suisse, l’Inde et la Guinée. Les principaux produits exportés sont les carburants minéraux et le pétrole, les produits maritimes, les produits chimiques inorganiques, le sel, le soufre et les véhicules. Leader des exportations, les produits de la pêche bénéficient depuis plusieurs années d’une modernisation des équipements portuaires et d’une industrie agro-alimentaire bien implantée.
De part sa position sur le continent, la Chine est un partenaire de plus en plus important pour le Sénégal comme en témoigne les sommets Chine-Afrique. Entre 2014 et 2015, les exportations sénégalaises vers la Chine ont quadruplé, la Chine devenant le cinquième partenaire commercial du pays, devant la France. Les exportations de produits halieutiques et d’huile d’arachide ont doublé en 2015. Au total, les exportations ont atteint un niveau record en 2015, totalisant 1.370 milliards Francs CFA. Les exportations sénégalaises sont constituées à 80% de produits agricoles. Les importations sont restées globalement stables en 2015. Le commerce extérieur sénégalais est caractérisé par un déficit structurel de la balance courante équivalent à plusieurs points de PIB. Selon les données disponibles, ce déficit s’est très légèrement résorbé en 2015.
En 2016, le pays demeure sous assistance financière internationale, reste peu compétitif et peine à convaincre les investisseurs internationaux. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) pourrait inverser cette tendance, en fonction du positionnement du secteur privé.
Flux & IDE en milliards $
- 2002: 0,07
- 2003: 0,05
- 2004: 0,07
- 2005: 0,16
- 2006: 0,28
- 2007: 0,35
- 2008: 0,45
- 2009: 0,33
- 2010: 0,26
- 2011: 0,33
- 2012: 0,27
- 2013: 0,29
Économie
Avec une population de 14,12 millions d’habitants et un PIB de 14,4 Mds $ en 2013, le Sénégal est la deuxième économie en Afrique de l’Ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire. Toutefois, le pays enregistre de faibles performances en matière d’indicateurs de développement humain : il est 154ème sur 187 pays au classement PNUD et plus de la moitié de la population vit avec moins de 2 $ par jour. Les problèmes d’emploi, de coût de la vie, de qualité des services publics, de fourniture et de coût de l’électricité et plus récemment d’approvisionnement en eau restent les préoccupations premières des Sénégalais.
- Le secteur primaire (15% du PIB, 50% de la population active) demeure particulièrement exposé aux aléas climatiques et à la volatilité des cours mondiaux des matières premières. Les autorités souhaitent développer l’activité agricole le long du fleuve Sénégal qui abrite déjà la culture de la canne à sucre, en vue d’accroître la production de riz et d’intensifier les cultures maraichères destinées à la consommation nationale ou à l’exportation.
- Le secteur secondaire (21% du PIB) repose essentiellement sur les mines d’or, les phosphates, le ciment, l’agroalimentaire et le BTP.
- Les activités tertiaires (64% du PIB, service public inclus pour 20%), au sein desquelles les télécommunications occupent une place prépondérante, restent fortement dominées par le secteur informel. Le tourisme connaît un ralentissement récent mais pour y répondre les visas viennent d’être levés en avril 2015 . Par ailleurs, taxes élevées sur le transport aérien pour financer le nouvel aéroport international en construction, dégradation des infrastructures hôtelières, main d’œuvre insuffisamment formée, et récemment méfiance due à Ebola.
Le Sénégal souffre d’un climat des affaires parfois difficile. Le Sénégal se place à la 161ème sur 189 pays au classement Doing Business 2014 alors que la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne s’établit au 142ème rang. Les difficultés structurelles du secteur électrique et la longueur des procédures administratives continuent d’obérer les perspectives de croissance. Néanmoins, les autorités sénégalaises font valoir que les résultats du classement Doing Business tranchent avec les performances du Sénégal dans d’autres classements en matière de compétitivité : ainsi, le classement 2013 du World Economic Forum estime que le Sénégal est le pays le plus compétitif en Afrique de l’Ouest (113ème sur 148 pays au niveau mondial).
Repère économique
PIB (2013) : 14,4 Mds $
PIB par habitant (2013) : 1 130 $
Taux de croissance : 3,7% en 2012, 3,5% en 2013, 4,5% prévus en 2014, 4,6% prévus en 2015
Taux de chômage (2010) : 49% (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie du Sénégal)
Taux d’inflation : 2,1% en 2013 (ANSD)
Solde budgétaire : – 5,6% du PIB en 2012 et – 5,3% du PIB en 2013 (FMI)
Balance commerciale (2012) : – 2,282 Mds $ (EIU) soit – 7,6% du PIB (FMI)
Principaux clients (2013) : Mali (17%), Inde (13%), Suisse (9%) (EIU)
Principaux fournisseurs (2013) : France (18%), Nigéria (10%), Chine (7%)
Part des principaux secteurs d’activité dans le PIB (EIU) :
- Primaire : 15%
- Secondaire : 21%
- Tertiaire : 64%
Indice de perception de la corruption : 10ième sur 47 pays d’Afrique sub-saharienne, 69ème sur 175 pays en 2014 (Transparency International)
Classement « Doing Business 2015 » : Le Sénégal vient de faire un grand bond en avant dans le classement Doing Business 2015. De la 178ème place dans le dernier classement, le Sénégal occupe désormais le 161ème rang dans le classement de 2015
PIB en milliards $
- 2002: 5,33
- 2003: 6,85
- 2004: 8,03
- 2005: 8,70
- 2006: 9,35
- 2007: 11,28
- 2008: 13,38
- 2009: 12,81
- 2010: 12,93
- 2011: 14,40
- 2012: 14,04
- 2013: 14,79
Taux de chômage %
- 2002: 10,2%
- 2003: 10,1
- 2004: 10,1%
- 2005: 10,1%
- 2006: 10,0%
- 2007: 10,0%
- 2008: 10,0%
- 2009: 10,0%
- 2010: 10,2%
- 2011: 10,4%
- 2012: 10,3%
- 2013: 10,3%
PIB Taux de croissance %
- 2002: 0,7%
- 2003: 6,7%
- 2004: 5,9%
- 2005: 5,6%
- 2006: 2,5%
- 2007: 4,9%
- 2008: 3,7%
- 2009: 2,4%
- 2010: 4,3%
- 2011: 2,1%
- 2012: 3,5%
- 2013: 2,8%
Grands chantiers
Le plan du Sénégal pour développer son économie comporte huit chantiers principaux qui débuteront au courant de 2016:
- Rendre la santé accessible à tous avec un budget de 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros)
- Réhabiliter l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad)
- Atteindre l’autosuffisance en riz (L’année 2015 a connu une campagne record avec 917 371 tonnes de riz paddy, soit une hausse de 64 % par rapport à 2014).
- Résoudre la crise de l’énergie
- Achever l’aéroport international Blaise-Diagne, situé à 40 km de Dakar.
- Désengorger Dakar via le nouveau pôle urbain de Diamniadio, construit à une trentaine de kilomètres de Dakar, et qui s’étendra sur une superficie de plus de 1 500 ha.
- Relancer Sénégal Airlines
- Attirer les touristes
Le secteur primaire emploie 46% de la population active et contribue à 15,8% du PIB. L’importance de ce secteur est en diminution ces dernières années. L’agriculture sénégalaise se caractérise par une forte vulnérabilité face aux aléas climatiques et à la menace acridienne. Les principales cultures du Sénégal sont les arachides, le niébé, le manioc, les pastèques, le mil, le riz et le maïs. Le pays est relativement pauvre en ressources naturelles. La pêche est également source de recettes importantes.
Le secteur secondaire contribue à 23,5% du PIB et emploie 18% de la population active. Il est fondé essentiellement sur la production d’engrais et d’acide phosphorique à destination de l’Inde et sur la transformation de l’arachide (huile et tourteaux pour le bétail) et des produits de la mer (malgré une raréfaction croissante de la ressource). Aujourd’hui, le secteur secondaire est entravé, en raison des insuffisances du secteur de l’énergie.
Le secteur tertiaire contribue à 60% du PIB et emploie 22,4% de la population active. Il bénéficie en particulier de l’excellence des infrastructures de télécommunication, qui favorise des investissements dans les téléservices et l’internet. Ce secteur est en progression régulière.
Téléservices : le Sénégal est à l’autre bout du fil
On ne les voit pas. Pourtant, elles sont élégantes, tirées à quatre épingles. Les forces vives de PCCI (Premium contact center international, entreprise sénégalaise) sont essentiellement féminines. Aucune chance pour ces Sénégalaises de miser sur un physique gracieux pour réussir. Le critère de recrutement est axé sur l’élocution. Une élocution dénuée d’accent. Dans ce domaine, ce sont les femmes qui excellent selon l’employeur. Dans la grande salle de ce centre d’appel dakarois, des rangées de Claude Mercier, Laure Duval et autres noms typiquement français se succèdent. Autant de pseudonymes qu’emprunte l’équipe des téléconseillers pour s’entretenir au téléphone avec des consommateurs français. « Si l’accent est décelé, ce qui est très rare, une fois sur deux la vente est perdue, explique le directeur de production. Le client est comme ça, il a des critères de confiance assez lisses. » Cégétel, Orange, ou encore France Loisirs ont choisi ces voix au-dessus de tout soupçon pour les représenter auprès de leur clientèle. Une rumeur flotte sur les 300 postes téléphoniques informatisés. Les téléopérateurs décrochent le combiné pour renseigner ou solliciter des abonnés. Réceptions ou émissions d’appels, ils informent, enregistrent des commandes, apportent un support technique, souscrivent des abonnements, relancent les clients…« Allô? Bonjour, Madame Jardin. Je me présente… ». Sur l’écran de l’ordinateur, défile un argumentaire détaillé. « Rien n’est laissé au hasard » dans cette entreprise qui épate systématiquement le visiteur, tant elle reflète l’image des nouvelles technologies, se plaît à dire Mamadou Diakhate, directeur financier. Outre les similitudes linguistiques, le Sénégal est venu se positionner dans le secteur des téléservices parce qu’il bénéficie d’une position stratégique. C’est le seul pays africain à se trouver sur le chemin des deux câbles sous-marins Atlantis 2 et Sat 3 reliant respectivement l’Afrique et l’Amérique du sud à l’Europe. « Une chance » estime ce dernier ; que PCCI a su saisir en contractant un accord d’exploitation avec la Sonatel, la compagnie locale de télécommunication. « Les fibres optiques arrivent jusqu’à notre salle technique et sont directement connectées à la France. » Le coût et le débit des appels s’en ressentent. Comprimées, les données filent à la vitesse de la lumière jusqu’à l’hexagone. L’illusion au prix d’une communication locale.
Les orientations de politique énergétique du Sénégal fixées en juillet 2012 par le président sénégalais sont en cours de réalisation. Avec des domaines prioritaires : électricité, électrification rurale, énergies renouvelables, efficacité énergétique et combustibles domestiques et des objectifs à l’horizon 2017 : un taux d’électrification de 50% vers 2015-2016, 20% de production d’électricité d’origine renouvelable en 2020 ; une économie d’énergie de 40% de la demande électrique en 2020, et de 10 à 20% de la facture publique d’électricité en 2015. L’impératif étant dans tous les cas de réduire la dépendance du pays vis-vis de l’extérieur et d’alléger la facture pétrolière.
Le mix énergétique du Sénégal qui en 2012 était composé de 49,3% pour le fuel oil lourd, 38,5% pour le fuel domestique, 9,9% pour l’hydraulique, et 2,31% pour le gaz (charbon et énergies renouvelables à 0%) devrait être complètement modifié d’ici 2017 : avec une régression significative des produits pétroliers (fuel oil lourd 26,3%, fuel domestique 4,56%) une progression du charbon 25,1%, du gaz 204%, et des énergies renouvelables 18,52% hors hydraulique dont la part devrait chuter à 5%.
Le Sénégal compte notamment sur les énergies renouvelables pour développer l’électrification rurale. Le Sénégal dispose d’énormes atouts en matière d’énergies renouvelables, avec un fort ensoleillement estimé à 3 000 heures par an sur pratiquement tout le pays (entre 1 850 et 2 250 kWh/m2/an) et un régime de vents satisfaisant sur la bande côtière nord avec des vitesses moyennes de 6m/s. Le gouvernement sénégalais a pris des dispositions pour encourager l’investissement privé dans les énergies renouvelables. En vue d’atteindre l’objectif de 20% de la puissance installée (soit 272 MW environ), des contrats d’achat d’énergie ont été signés par Senelec avec des promoteurs privés pour une capacité en solaire et éolienne de 150 MW à installer d’ici 2017, alors qu’aujourd’hui, la puissance photovoltaïque installée n’est que d’environ 4 MW et que celle des installations éoliennes est quasi nulle.
La société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) qui opérait environ 500 MW à fin 2012, prévoit d’injecter sur le réseau 275 MW dès 2015, en y ajoutant les puissances renouvelables en projet, on aboutirait pratiquement à un doublement de la capacité de production électrique du pays. Le directeur général de Senelec, Papa Dieng, souligne qu’en 2013, la société a économisé 40 milliards de francs CFA sur l’achat de fuel.
Senelec a mis en service 60 MW de nouvelle capacité en 2013 : 30 MW à Bel Air et 30 MW à Kahone, auxquels il faut ajouter les 25 MW supplémentaires issus de la rénovation de la centrale 3. En juillet prochain, 25 MW devraient être mis en production à Cap des Biches.
Le sud-coréen Kepco a été chargé en mai 2013 de réunir le financement et de construire une centrale charbon de 250 MW à Sendou pour livraison fin 2017 dans le cadre d’un contrat (build own operate). Tenergie construit une centrale photovoltaïque au sol d’une puissance cumulée de 21,4 MWc à Mérina Dakhar, au Nord de Dakar, qui sera livrée en 2015.
Le Sénégal a investi ces dernières années plus que tout autre pays africain dans ce secteur. Le Sénégal a été classé en tête des pays africains subsahariens par l’union internationale des télécommunications pour le taux de pénétration du téléphone et la qualité du service. Le pays se positionne comme un leader en Afrique de l’Ouest avec une modernisation croissante de ses moyens technologiques. La téléphonie mobile compte plus d’un million d’abonnés, et il n’y a plus de monopole depuis fin 2004. Deux opérateurs proposent des services de téléphonie cellulaire (abonnement ou carte). Le réseau est de bonne qualité, à l’exception toutefois de certaines zones.
Le parc des lignes téléphoniques est essentiellement porté par Orange. Le taux de pénétration de l’internet au Sénégal poursuit sa progression.
Acheter sur place une carte SIM prépayée s’avère avantageux. Les cartes permettant de recharger le crédit de communication s’achètent facilement partout.
Les tarifs du roaming sont propres à chaque opérateur. Même si le taux de couverture est très bon, il ne l’est que dans les grandes villes.
Tous les opérateurs de téléphonie mobile, Orange, Expresso ou Tigo, ont des offres 3G+. Le voyageur doit être muni d’une clé 3G ou d’un smartphone avec une carte SIM locale. Les hôtels, restaurants, aéroport disposent d’un réseau wifi, payant ou non.
Le Sénégal possède un réseau routier dense de 14.500 km. La route assure plus de 90% des mouvements de personnes et de marchandises. Le secteur routier connaît aujourd’hui une importante restructuration avec la création d’un Conseil des routes (C R) et d’une Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) d’une part, la réorganisation de la Direction des Travaux Publics, d’autre part. Plusieurs projets sont lancés depuis 2004 concernant la construction et la réhabilitation du réseau, de même que l’édification de ponts. Des échangeurs urbains et des aménagements de carrefours pour améliorer de façon notoire la mobilité urbaine. Financement Banque Mondiale.
Le chemin de fer couvre 1057 km de voies dont 905 km représentant le réseau principal et 152 km de voies secondaires.
Les Aéroports sont au nombre de 3 aéroports internationaux : Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor. Cependant 15 aéroports sont théoriquement ouverts à la circulation aérienne publique. L’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar génère l’essentiel du Trafic car il est en mesure de recevoir tous les types d’avions y compris les gros porteurs.
Avec une croissance moyenne régulière de 7% par an depuis une décennie et un trafic passagers de 1,2 millions de personnes pour 35 000 mouvements d’avions au cours de l’année, l’Aéroport de Dakar se positionne aujourd’hui comme une plate forme régionale de première importance. Il est le premier aéroport de l’ UEMOA pour le trafic passagers et se place au huitième rang en Afrique après Johannesburg et les aéroports du Maghreb.
Air Sénégal International (ASI), créée en partenariat avec le Maroc en 2001 dessert aujourd’hui 17 destinations à partir de Dakar. ASI et South African Airways se sont associées pour réaliser en partage de code, deux vols Johannesburg – Dakar – New-York par semaine. De même ASI assure deux rotations quotidiennes entre Paris et Dakar et deux fréquences hebdomadaires sur Lyon et Marseille. Le trafic de ASI a doublé en un an pour atteindre 25 000 passagers, les effectifs ont triplé en 2 ans et comptent 400 employés.
Le Port de Dakar, fer de lance du Sénégal, est essentiellement fréquenté par des porte – conteneurs, des cargos, des rouliers, des Tankers, des navires de pêche. De grandes entreprises y sont implantées pour offrir une gamme de prestations et diverses facilités portuaires. Avec une superficie de 3 millions 260 mille mètres carrés dont :
• 10 kilomètres de quai
• 40 postes à quai pour des navires calant 11 mètres au maximum
• 80.900 m2 de terre-plein banalisé pour le stockage de courte durée
• 170.600 m2 de surfaces brutes (parc à conteneurs)
• 60.597 m2 de surfaces couvertes
Le port de Dakar dispose d’un moyen de développement performant, mais poursuit, pour autant, son programme de modernisation. L’achèvement du port minéralier de Bargny inscrit le port de Dakar dans un schéma de véritable port du 3ème millénaire.
Liberté économique :
Note : 57,8/100
Classement : Quasiment administré
Rang mondial : 106/178
Rang régional : 16/46