Avant le départ
Durée de vol : 6h de vol environ des principales capitales européennes et de celles du Proche Orient, desservies par l’ensemble des grandes compagnies
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Durée de vol : 6h de vol environ des principales capitales européennes et de celles du Proche Orient, desservies par l’ensemble des grandes compagnies
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Visa : La demande de visa se fait auprès de l’Ambassade du Nigeria à Paris. Comptez 2 à 3 jours de délai et de 50€ (entrée simple) à 100€ (entrée multiple) de frais de visa.
Un visa et un passeport valide au minimum 3 mois sont indispensables pour se rendre au Nigeria.
Liste des documents à joindre à votre demande de visa :
Votre passeport valable 6 mois après votre date de retour
Une photo
Un formulaire de demande de visa (recto-verso)
Une attestation de votre agence de voyage indiquant durée et date de séjour4.
Le billet d’avion aller/retour ( en original )Visa –
Liste des documents à joindre à votre demande de visa
En savoir plus : voir Avertissement.
Vaccination : Fièvre jaune.
Vaccins conseillés : DTPolio à jour, fièvre jaune, hépatites A et B, méningites A et C, typhoïde, rage (voyages aventureux).
En savoir plus : voir Coût de la vie ( Santé)
Conduite à droite. Le permis de conduire international est obligatoire (avec 2 photos).
Autorisé à l’importation : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 200 grammes de tabac ; 1 litre d’alcool ; du parfum en petite quantité.
Produits interdits : Champagne, vin mousseux, bière et boissons non alcoolisées, fruits, légumes, céréales et œufs, bijoux et métaux précieux.
Unité monétaire : Naira Nigérian
Taux de change au 14/01/2016 :
1,00 NGN = 0,00460397 EUR = 0,00502614 USD
1,00 EUR = 217,204 NGN
1,00 USD = 198,960 NGN
Code de la monnaie : NAIRA (NGN)
Pourboire : Vous pouvez laisser un pourboire de 10% dans les hôtels et les restaurants du Nigeria, lorsque le service n’est pas compris. N’oubliez pas les porteurs.
Sigle International : WAN
Horaires d’ouverture / de travail
Quelques banques et quelques entreprises sont en activité le samedi matin.
Téléphone : Indicatif : 234
Nos d’Urgence :
Urgence : 112
Police Diplomatique : +234 12631913 / 1642 / 1500
Internet
Online Nigeria , Nigeria Masterweb, Site Officiel du tourisme
Médias
Presse
The Guardian
This Day
Vanguard
Daily Sun
En règle générale, la nourriture n’a rien d’exceptionnel. La meilleure cuisine locale se déguste dans les échoppes situées au bord des routes, les buka.
La soupe est l’un des plats les plus consommés au Nigeria: soupe à l’huile de palme; soupe egusi faite à base de viande, de piments rouges et de crevettes séchées; soupe de poisson au poivre; soupe ikokore faite à base de divers poissons et de patates douces. Le brabusko est un couscous de mil et le touwo labchi, une pate de mil ou de sorgho. L’ukwaka est un gâteau à base de céréales et de bananes plantains; le moin-moin, un gâteau à base de haricots séchés avec du poisson et des oeufs; le funkaso galette de millet; le gari une spécialité faite de manioc broyé et séché. Les frites de patates douces, de manioc ou de bananes plantains sont largement consommées.
Divers en-cas pourront aussi calmer votre faim : frites de patates douce, pâtés de viande ou de poisson en croûte, ou encore bananes plantain frites.
Les boissons
Le thé est la boisson préférée des Nigérians. La bière et le vin de palme sont également consommés et produits localement.
Le tourisme est en faible progression malgré l’intérêt du pays.
La population est composée d’un tiers de Houassa, de Yorubas et d’Ibos et de 250 autres ethnies. La majorité des habitants du Nigeria est de confession musulmane, le reste est catholique ou protestant. Les tenues doivent être sobres, pas de shorts ni minijupes.
Mode de vie
La poignée de main est courante, lorsque vous rencontrez quelqu’un ou que vous prenez congé. Dans le Yorubaland, les femmes marquent leur respect par une révérence lorsqu’elles sont présentées. Les invitations dans une famille nigériane sont rares, à moins de connaître parfaitement votre hôte. La plupart des invitations, surtout à Lagos, ont lieu dans les clubs ou au restaurant. Les petits cadeaux de remerciement et les cadeaux d’affaires portant le logo de la société sont les bienvenus. Tenues décontractées acceptées. Costume léger et cravate ne sont nécessaires que pour les rencontres formelles entre hommes d’affaires. Dans la plupart des autres occasions, la veste n’est pas obligatoire pour les hommes, mais la cravate est parfois de mise. Les femmes ne doivent pas porter de tenues trop décolletées et respecter les coutumes vestimentaires locales, surtout dans le nord musulman. Il leur est conseillé de porter un pantalon.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation…) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Si besoin, consultez votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, et notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments strictement nécessaires ; ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue (contrefaçons).
• Vaccinations
Les risques sanitaires sont importants au Nigéria. Sur l’ensemble du territoire (excepté peut-être à Abuja), les conditions sanitaires sont très précaires. En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène minimales sont rares et incertaines.
• Maladies transmises par les moustiques
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
• Fièvre de Lassa
La fièvre de Lassa sévit au Nigéria ; plusieurs cas sont rapportés chaque année, avec parfois plusieurs dizaines de morts dans le pays. L’ensemble du territoire est susceptible d’être touché.
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë, transmise à l’homme par contact avec des animaux infectés (urine ou excréments de rats infectés). Le virus peut aussi se transmettre d’homme à homme par contact direct avec le sang, l’urine, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée.
Après incubation, les symptômes associent de la fièvre, une faiblesse généralisée et une altération de l’état général. Dans certains cas, les patients peuvent présenter d’autres symptômes atypiques (céphalées, crampes, nausées, vomissements, etc…). L’évolution clinique de la maladie est très variable en fonction de la précocité du diagnostic, mais l’évolution est parfois mortelle. En cas de suspicion, il convient de consulter rapidement un médecin.
La prévention de la fièvre de Lassa passe par la promotion d’une bonne « hygiène communautaire », pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations.
• Méningite
De nombreux cas de méningite sont rapportés chaque année au Nigéria pendant la saison sèche, pour la plupart entre janvier et mars. Plusieurs milliers de cas et plusieurs centaines de décès sont rapportés. Le Nord-Ouest du pays est particulièrement touché. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, il convient de consulter un médecin en urgence pour la mise en route d’une antibiothérapie en urgence. Il est donc recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination contre le méningocoque (A,C,Y,W) qui reste vivement recommandée en cas de déplacement dans cette région.
• Grippe aviaire
La grippe aviaire est récurrente, avec des cas rares de transmission à l’homme. Il est recommandé de :
• Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
En saison des pluies (mai à septembre), le choléra sévit à l’état endémique dans la partie septentrionale du Nigéria, nécessitant de redoubler de prudence. L’eau courante doit être présumée non potable.
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
• Terrorisme
Le risque terroriste est particulièrement élevé au Nigéria : les exactions répétées de Boko Haram dans le Nord-Est du pays et sa capacité à mener des actions terroristes en dehors de sa zone d’implantation doivent inciter à une extrême prudence. Du fait de l’engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme, les citoyens français peuvent être ciblés spécifiquement par des mouvements djihadistes. Ils sont donc invités, autant que possible, à éviter de séjourner dans des lieux isolés ou exposés à l’action de groupes armés.
Ce risque se matérialise par des attentats à l’explosif aveugles ou ciblés, y compris dans le territoire de la capitale fédérale (même si le dernier attentat remonte au 3 octobre 2015) et avec une fréquence élevée dans les États du Nord-Est. Il s’est également traduit par des enlèvements suivis d’assassinats de ressortissants étrangers, principalement dans le Nord sahélien et dans les régions voisines : enlèvement d’un Français en décembre 2012, succédant au dénouement dramatique du kidnapping de plusieurs Occidentaux et Libanais, et à l’assassinat de plusieurs ressortissants chinois.
• Délinquance
Il existe dans le pays un risque élevé de grande criminalité et d’enlèvements en particulier. Il n’y a pas d’animosité particulière au Nigéria à l’encontre des communautés expatriées. Les agressions visent donc avant toute chose les biens matériels. Il convient d’adapter son comportement au contexte local (voir ci-dessous « recommandations générales »). Un ressortissant français a été assassiné en juin 2015 dans l’État d’Ebonyi.
• Zones formellement déconseillées (zone rouge)
Les déplacements sont formellement déconseillés :
• Zones déconseillées sauf raisons impératives (zone orange)
D’une manière générale, les zones classées en orange sont caractérisées par un risque élevé de grande criminalité, en particulier d’enlèvement. Les projets de voyage non indispensables sont à proscrire dans les conditions de sécurité actuelles. S’agissant des Français dont la présence est impérative en zone orange, une extrême prudence est recommandée. Ils limiteront leurs déplacements au strict nécessaire et se conformeront aux recommandations en vigueur.
Sont classés en zone orange :
• Zone de vigilance renforcée (zone jaune)
Sont classés en zone jaune :
Sur l’ensemble du territoire, les comportements doivent être adaptés pour tenir compte de ce contexte :
Conduite à tenir en cas d’agression
Il convient d’éviter tout signe ostentatoire de richesse dans vos déplacements (bijoux, portefeuille apparent, etc.). Si, en dépit de ces précautions, vous étiez victime d’une agression, il est nécessaire d’éviter absolument toute velléité de résistance. Il convient au contraire d’assurer vos agresseurs de votre disponibilité à coopérer et à leur remettre l’argent dont vous disposez.
Si vous êtes en voiture, remettez-leur les clés du véhicule et votre téléphone portable s’ils l’exigent. Demandez ensuite l’assistance de la police locale ou des passants : demandez à être conduit au consulat général de France si vous êtes à Lagos, à l’ambassade si vous êtes à Abuja, au consulat honoraire si vous êtes à Kano ou à Port Harcourt (Camp Total).
Une chambre double coûte en catégorie budget, en catégorie moyenne et en hôtel de luxe.
Restauration
Repas économique : à partir de 3 €
Repas moyen : de 5 à 12 €
Repas de qualité : à partir de 12 €
Logement
Chambre économique : de 11 à 15 €
Chambre moyenne : de 15 à 60 €
Chambre de qualité : à partir de 60 €
Prendre l’avion au Nigeria relève un peu du jeu de hasard. Les horaires de départ sont des plus hypothétiques et, à l’embarquement, c’est la ruée : on joue des coudes et les sièges sont pris d’assaut dans un avion infailliblement surbooké. Cela étant dit, les vols intérieurs sont incroyablement bon marché. Ces vols ne partent pas de Murtala Mohammed, mais de l’aéroport plus ancien, à 10 km de là. Les transporteurs privés sont généralement plus fiables et mieux organisés que Nigerian Airways, tout en offrant des tarifs relativement économiques.
Le bus est le moyen de transport le plus sûr et le plus confortable. Des bus relient entre elles toutes les grandes villes. Les taxis-brousse sont le moyen le plus rapide de se déplacer, mais aussi le plus dangereux. Les automobilistes nigérians sont peu respectueux des limitations de vitesse et les accidents souvent mortels. Il existe des trains, mais leur confort laisse à désirer et, peut-être pour ne pas ravir la vedette aux taxis-brousse, ils circulent à une allure d’escargot.
Sachez que les routes nigérianes sont particulièrement dangereuses, surtout dans le Sud, très peuplé. La vitesse excessive des automobilistes et le mauvais état des véhicules font d’innombrables victimes.
Du côté de l’éducation, le gouvernement central a décidé de reconnaître 27 langues autochtones de base. Cela signifie que l’enseignement primaire commence avec l’une de ces langues, pour se poursuivre avec l’une des trois langues majeures (le haoussa, l’ibo ou le yorouba).
L’enseignement de l’anglais est obligatoire dès le primaire; dans les écoles coraniques (islamiques), l’arabe classique est également obligatoire.
Dans les écoles secondaires, l’anglais devient une langue d’enseignement. Seul le yorouba reste une langue d’enseignement à tous les niveaux, c’est-à-dire du primaire jusqu’à l’université, et dispose de manuels scolaires adéquats. Dans les écoles et établissements spécialisés gérés par le gouvernement fédéral, l’anglais reste la seule langue d’enseignement. Précisons que seulement le tiers des enfants entre 12 et 17 ans est scolarisé, ce qui signifie que l’analphabétisme est très élevée au Nigeria.
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