La criminalité de droit commun reste modérée, même si le nombre de faits rapportés ces derniers mois est en augmentation. Les ressortissants français doivent veiller à respecter les règles de sécurité et de bon sens suivantes :
- Pour les excursions sur les sites de randonnée à l’intérieur du pays, privilégier les sorties de groupe encadrées ;
- Ne pas laisser ses effets personnels ou bagages sans surveillance ;
- Faire une photocopie de son passeport et garder ce dernier en lieu sûr ;
- Eviter le port ostensible de bijoux ou d’objets de valeurs et les garder en lieu sûr (coffre de l’hôtel par exemple) ;
- Ne pas opposer de résistance en cas d’agression ;
- Ne pas photographier les personnes sans en avoir obtenu le consentement préalable.
En outre, il convient d’éviter les locations meublées isolées, en raison des risques de cambriolages accrus. Il est fortement recommandé de fermer à clé les portes et fenêtres, y compris dans les hôtels.
Enfin, les tenues et comportements pouvant choquer sont à éviter.
L’importation, la détention et la consommation, et, a fortiori, le trafic de stupéfiants, sont prohibés et très sévèrement réprimés. Face à la recrudescence de ce fléau depuis une dizaine d’années, les magistrats ont considérablement durci les sentences pour détention, importation et trafic de drogue, la législation prévoyant des peines pouvant aller jusqu’à 60 ans d’emprisonnement et 50.000 euros d’amende, sans possibilité de remise de peine. Le fait d’être un simple passeur n’est pas considéré par la justice mauricienne comme une circonstance atténuante. A titre d’exemple, un ressortissant français a été condamné à un an de prison ferme et une amende de 3.000 euros pour l’importation de 15g de cannabis. Deux autres Français ont été condamnés à 20 ans de prison ferme pour importation et trafic de Subutex et d’autres à 14, 15 et 17 ans. Quelles que soient la nature et la quantité de stupéfiants, la procédure systématiquement suivie est une incarcération jusqu’à comparution devant la justice. Il peut s’écouler deux à trois ans avant qu’un jugement définitif n’intervienne.
A noter cependant qu’une personne peut voyager avec des substituts à l’héroïne à des fins thérapeutiques. Dans ce cas, elle doit impérativement se munir d’une ordonnance et se signaler à la douane dès son arrivée. Son stock de médicaments lui sera alors retiré et mis à sa disposition auprès d’un hôpital désigné par les services de police. Sa dose lui sera délivrée selon la fréquence établie par le médecin, ce qui peut s’avérer extrêmement contraignant notamment si l’hôpital se trouve éloigné de son lieu de villégiature.
L’importation et la détention :
- de feuilles de papier à rouler le tabac,
- de spray défensif lacrymogène
sont également prohibées, et donnent lieu à des amendes et une expulsion du territoire.
De même, il est formellement interdit d’importer des armes, même de petit calibre ou sous forme de jouet.
La plus grande prudence s’impose dans le domaine des sports nautiques (plongée sous-marine, planche à voile, kite-surf, bouées tractées par bateau, parachute ascensionnel, etc.).
Des démarcheurs sans réelle expérience sollicitent les touristes sur les plages et ne respectent pas forcément les consignes élémentaires de sécurité. En outre, ils disposent rarement d’une assurance de responsabilité civile. Les hôtels offrant une « case nautique » déclinent le plus souvent toute responsabilité en cas d’accident. Ils ne disposent pas toujours des équipements de secours ou d’un maître-nageur-sauveteur pour venir en aide à des nageurs en difficulté.
De plus de puissants courants marins causent régulièrement des disparitions et des noyades. Il importe donc de respecter les panneaux d’interdiction de baignade et de consulter les bulletins météo, ainsi que de s’assurer des conditions de navigation avant toute sortie en mer.
La saison cyclonique débute en novembre et se termine en avril.
Les bulletins météorologiques sont accessibles sur le service audiotex 3026070/1, le service Telmet (n° 8996 pour le fixe, 171 pour les portables) et le centre d’appels de Mauritius Telecom (n°150).
En cas de panne des émetteurs, la télévision nationale publique (MBC) émet sur 1575 KHz (AM).
Les autorités mauriciennes ont mis en place un système d’alerte auquel il convient de se conformer strictement.
Pour information, en début d’alerte cyclonique, il convient de conserver à portée de main de l’eau en bouteilles, des bougies, des piles, une radio à piles, des torches, des bouteilles de gaz et quelques conserves alimentaires.