Le Maroc est renommé pour la qualité de vie, la gentillesse de son peuple qui parle l’arabe, le français et aussi l’espagnol. La vie au Maroc est idéale pour ceux qui aiment le sport : tennis, golf (de renommées internationales), natation, équitation, surf… Il existe de nombreux clubs où l’on peut pratiquer « à satiété » ses sports favoris. C’est aussi un pays de randonnées et il ne faut pas hésiter à partir découvrir ses superbes paysages.
Le Maroc est le pays du soleil couchant – Maghrib al-aqsa. C’est l’état le plus occidental de l’Afrique du Nord. Il est limité à l’ouest par l’océan Atlantique (2934 km de côtes), au nord par le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée (512 km de côtes) et n’est pas séparé du continent européen que par 14 km de mer.
Il a des frontières terrestres communes avec l’Algérie (1350 km), la Mauritanie (650 km) et l’Espagne (12 km) à Ceuta et Melilla.
Le Maroc appartient, à la fois, au monde méditerranéen, au monde océanique et au monde saharien.
Le Parlement est composé de deux chambres, la chambre des Représentants constituée de 325 membres, et la Chambre des Conseillers, les deux tiers sont élus au suffrage universel direct et le tiers restant au suffrage indirect par un collège électoral composé par des membres du conseil municipal, de chambres de commerce et de syndicats. Les élections législatives ont lieu tous les 6 ans.
Le Royaume du Maroc est divisé en 42 provinces et 9 préfectures.
Chef d’État : le Roi Mohamed VI (depuis le 23 juillet 1999)
Premier ministre : M. Saad Eddine El Othmani
Politique intérieure
Le Roi Mohammed VI, au pouvoir depuis 1999, a engagé la modernisation politique, économique et sociale du pays : grands plans sectoriels, réformes du code de la famille et de la protection sociale, dynamisme de la société civile et progrès dans la transparence électorale. En 2006, le rapport de l’Instance équité et réconciliation, instituée par le Roi pour faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme entre 1956 et 1999, a aussi été une étape marquante.
Le contexte régional au printemps 2011 a accéléré ce mouvement. Le Roi, dans son discours du 9 mars 2011, a annoncé une réforme constitutionnelle. La nouvelle Constitution, élaborée sur la base de consultations étendues (partis politiques, syndicats et société civile), a été adoptée lors du référendum du 1er juillet 2011. Le nouveau texte devait clarifier la relation entre les pouvoirs et renforcer les rôles du Chef de gouvernement et du Parlement.
Les élections législatives, les deuxièmes depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, se sont déroulées le 7 octobre 2016. Le taux de participation s’est établi à 43%, en baisse de deux points par rapport à 2011 (45%). Le Parti Justice et Développement (PJD, conservateur à référentiel islamiste) est arrivé nettement en tête avec 125 sièges, soit 32%, contre 107 sièges (27%) en 2011. Le Parti Authenticité et Modernité (PAM), son principal opposant, arrive deuxième, avec 102 sièges, soit plus du double qu’en 2011 (47 sièges).
Après plusieurs mois de tractations entre les formations politiques du pays, le Roi a nommé le 5 avril 2017 le nouveau gouvernement marocain de coalition (PJD-RNI – sans étiquettes) de 39 membres. Le nouveau chef de gouvernement M. El Othmani a été investi le 25 avril par la Chambre des représentants, après avoir présenté, le 19 avril, son plan d’action gouvernementale orienté vers l’ouverture aux investissements extérieurs et l’amélioration du développement humain.
Déclenché après la mort, en octobre 2016, d’un vendeur de poisson (Mohcine Fikri), le mouvement de contestation essentiellement pacifique baptisé Hirak s’est installé depuis plusieurs mois la province d’Al Hoceima dans le Rif, région enclavée et historiquement frondeuse. Porté d’abord par le sentiment de marginalisation des populations de la région, le mouvement s’élève désormais contre la répression, réclame la libération des détenus et l’amélioration des conditions de leur détention. Plusieurs d’entre eux ont commencé à l’été 2017 une grève de la faim. Le 29 juillet, le roi Mohammed VI a gracié une quarantaine d’activistes rifains lors du discours du Trône. A cette occasion, il a dressé un réquisitoire contre la classe politique et l’administration qui s’est traduit, le 24 octobre 2017, quelques heures après la remise du rapport de la cour de comptes pointant des dysfonctionnements dans la mise en œuvre du plan de développement de la région d’Al Hoceima « Phare de la Méditerranée », par le limogeage de trois ministres d’Etat (Education, Santé, Aménagement du territoire, urbanisme, habitat et politique de la ville), d’un secrétaire d’Etat et de cinq hauts fonctionnaires. Ces mesures ne désamorcent pas totalement la contestation dans le Rif. Alors que le procès de Nasser Zefzafi, leader du mouvement, s’est ouvert le 24 octobre, le Hirak a appelé à manifester dans tout le Maroc le 28 octobre 2017.
La situation sécuritaire est maîtrisée. Face à la menace posée par le retour des djihadistes du front syro-irakien, les autorités marocaines ont pris des mesures spéciales : le dispositif de sécurité baptisé « Hadar » (vigilance) assure la protection des citoyens marocains et des visiteurs étrangers, en couvrant les sites sensibles du Royaume. Il a été renforcé au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Le ministère de l’Intérieur marocain annonce régulièrement le démantèlement de cellules terroristes.
Le climat diffère suivant l’altitude et la situation. La chaleur est étouffante dans les grandes villes du Sud du Maroc où soufflent le Chergui et l’Arifi, vents secs et brûlants venus du Sahara. Sur les côtes, de mai à octobre, la chaleur est agréable et les journées sont ensoleillées. Les hivers sont doux et ensoleillés. La température de la mer reste fraîche toute l’année sur la Côte Atlantique. Bien que le voyage soit possible toute l’année, le printemps et l’automne sont les meilleures saisons pour visiter les villes impériales, telles que Fès, Meknès et Marrakech. La période conseillée pour les randonnées dans les régions sahariennes va d’octobre à février. Évitez les mois d’été dans les grandes villes : par exemple, 38°C en moyenne en juillet à Marrakech.
5000-2000 avant J.C. : Colonisation par les Berbères, populations venues de Méditerranée et du Proche-Orient.
12ème siècle av J.C. :Établissement des premiers comptoirs phéniciens au Maroc.
5ème siècle av J.C. : Domination carthaginoise ; fondation de royaumes berbères à l’intérieur des terres, dont celui de Maurétanie (englobant le Maroc et une partie de l’Algérie actuelle).
146 av. J.C. : Chute de Carthage ; l’Empire romain domine le littoral méditerranéen de l’Afrique du Nord.
25 av J.C. – 23 apr. J.C. : Juba II, souverain berbère, administre la Maurétanie (Algérie, Maroc).
42 après J.C.: L’empereur Claude Ier annexe l’ensemble de la Maurétanie à l’Empire romain ; elle est divisée en deux provinces, la Maurétanie Tingitane (capitale : Tanger), correspondant au Maroc actuel, que dirigea Ptolémée, le fils de Juba, et la Maurétanie Césarienne (l’Algérie).
Jours fériés : Le Nouvel An : 1er Janvier Manifeste de l’Indépendance : 11 Janvier Al mawlid : 12 Décembre Fête du travail : 1er Mai Aid EL-Fitr : 7 Juillet Fête du trône : 30 Juillet Allégeance Oued Eddahab : 14 Août La Révolution du Roi et du peuple : 20 Août Fête de la jeunesse : 21 Août Jour de l’An Hégire : 3 Octobre Aid El-Adha : 12 Septembre La marche verte : 6 Novembre Fête de l’Indépendance : 18 Novembre
XIe siècle av. JC : Installation phénicienne sur les côtes. VIe siècle av. JC : Création de comptoirs carthaginois (146 av. JC : destruction de Carthage). 40 : Annexion par Rome qui organise le pays en deux provinces. 534 : Reprise partielle du pays par Byzance. 700-710 : Conquête Arabe qui impose l’Islam aux tribus Berbères. 1067-1147 : Unification du Maghreb et de l’Andalousie par les Almoravides suivie d’une époque prospère liée aux échanges internationaux. Fin XIIe-début XIXe siècle : Successions de périodes d’anarchie et de prospérité. Perte de l’Espagne en 1340. Début de la pression européenne à partir du XVIIIe siècle. 1844 : Guerre franco-marocaine. 1860 : L’Espagne obtient des avantages territoriaux sur le Maroc, notamment au sud avec le Rio de Oro (actuel Sahara Occidental). 1863 : Traité franco-marocain favorable aux Français; le pays reste toutefois indépendant.
1901 : Intervention française et pacification du sud du pays. 1906 : Accords d’Algésiras ouvrant largement le pays à l’Espagne et à la France.
1921-1926 : Guerre du Rif et reddition du chef d’Abd el-Krim. 1923 : Tanger ville internationale.
1958 : Le Rio de Oro colonie espagnole. 1960 : Violent tremblement de terre à Agadir. 1961 : Hassan II roi du Maroc. 1971-1972 : succession de complots contre le roi. 1974 : l’Espagne songe à abandonner le Sahara Occidental. 6 novembre 1975 : Marche Verte, 350 000 volontaires marchent juqu’à la frontière du Rio de Oro pour mettre fin à la présence espagnole sur ce territoire. 1976 : Une partie du Sahara espagnol est attribué au Maroc (l’autre à la Mauritanie) avant de lui revenir en totalité en 1979 : Occupation militaire de la zone et lutte contre la guérilla du Polisario, soutenue par l’Algérie, qui revendique indépendance de l’ex-Sahara espagnol.
1984 : Émeutes du Rif. 1991 : Cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario (un référendum d’autodétermination du Sahara Occidental patronné par l’ONU est toujours prévu) 1994 : Émeutes islamistes à Fès; libération de nombreux prisonniers politiques. 1996 : Nouvelle constitution marquant la volonté de « modernité » du pays face aux intégristes islamistes. 1997 : En novembre, premières élections législatives entièrement réalisées au suffrage universel. Le pays est gouverné par une coalition de centre droit. 1999 : Mort en juillet du roi Hassan II remplacé par son fils Mohammed VI qui peu à peu entreprend des réformes socio-économiques dans le pays. 2002-2003 : Nouveaux pourparlers en vue du règlement de la situation du Sahara occidental
16 janvier 2004 : Adoption du nouveau code de la famille améliorant le statut de la femme. 27 juillet 2007 : Inauguration du port Tanger-Med I. 8 août 2008 : Création d’un nouveau parti politique, le Parti authenticité et modernité (PAM), par Fouad Ali El-Himma. 6 mars 2009 : Rupture des relations diplomatiques avec l’Iran. 20 février 2011 : Manifestations dans plusieurs villes pour réclamer la démocratisation du pays. 1 juillet 2011 : Référendum pour adopter le projet de nouvelle Constitution (98 % de « oui »). 25 novembre 2011 : Victoire des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) aux élections législatives. 29 novembre 2011 : Le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est nommé Premier ministre. 2-4 août 2013 : Manifestations pour protester contre la grâce royale accordée à un pédophile espagnol, Daniel Galvan Vina. La grâce sera annulée le 4 août 2013. 24 juin 2014 : manifestation devant le Parlement contre le Premier ministre Abdelilah Benkirane qui a ouvertement regretté l’évolution de la société marocaine, fustigeant « le modèle européen » et louant le « rôle sacré » de la femme au foyer. 27 mars 2015 : le roi Mohammed VI inaugure à Rabat un institut de formation d’imams marocains et étrangers visant à promouvoir un islam « tolérant », un pilier de la stratégie du Maroc contre « l’extrémisme religieux », en pleine lutte contre le jihadisme. 12 mai 2015 : la démission de trois ministres ouvre la voie à un remaniement gouvernemental.