Pays charmant d’Afrique de l’Ouest bordé par l’Océan Atlantique. Frontières avec le Sénégal et la Guinée. Son peuple compte parmi les plus agréables d’Afrique et les voyageurs ne sont pas assaillis, au sens propre comme au figuré. Fait rare pour le souligner.
Superficie : 28 000 km2
L’ancienne Guinée portugaise est l’un des plus petits pays d’Afrique. Une série de plateaux et de collines boisées dominent une plaine côtière, envahie par la mangrove, où se jettent plusieurs fleuves le long desquels se sont d’ailleurs développés les quelques villes et villages du pays. Face à la côte, l’archipel de Bijagos abrite une quarantaine d’îles, plates et boisées, pour moitié inhabitées
Capitale : Bissau.
Villes principales : Bafatá, Gabu, Mansôa, Catió, Canchungo, Farim
Point culminant : 300 m.
Pays voisins : Sénégal, Guinée.
Statut : République
Démocratie pluraliste à partir de 1990. Premières élections libres en 1994 contestées par l’opposition malgré l’avis favorable des observateurs internationaux. Président : Joao Bernardo Vieira (depuis le 24 juillet 2005) ; Premier ministre
Aristides Gomes (depuis le 2 novembre 2005).
Partis politiques
PAIGC : Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée
PRGB-MB : Parti de la Résistance de la Guinée-Bissau-Mouvement Batafa
PRS : Parti pour la Rénovation Sociale
FLING : Front pour l’Indépendance de la Guinée
UNDP : Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès
Président de la république : José Mario Vaz depuis 2014
Premier ministre : Umaro Sissoco Embaló
Politique intérieure
La destitution, le 12 août 2015, du Premier ministre Pereira par le président Vaz est à l’origine d’une crise politique. Les deux hommes s’opposaient depuis plusieurs mois sur la manière de conduire les affaires du pays.
Cinq gouvernements se sont succédé depuis le déclenchement de la crise. L’Accord de Conakry, scellé le 14 octobre 2016 sous l’égide de la CEDEAO, prévoyait le choix d’un Premier ministre par voie consensuelle et la formation d’un gouvernement inclusif. La nomination d’Umaro Sissoko Embalo au poste de Premier ministre le 18 novembre 2016 n’a pas toutefois recueilli l’approbation du PAIGC (parti vainqueur des élections législatives). L’Assemblée nationale refuse de voter le budget qui lui a été soumis par le Premier ministre en février 2017 et le blocage institutionnel perdure.
La CEDEAO, qui a dépêché une mission de haut niveau à Bissao du 23 au 25 avril 2017, a enjoint au Président Vaz de respecter l’Accord de Conakry et de nommer un Premier ministre de consensus. Elle a agité, pour la première fois, la menace de sanctions à l’encontre de ceux qui entraveraient sa mise en œuvre. La CEDEAO, après avoir annoncé le retrait progressif de l’ECOMIB (force militaire de la sous-région qui protège les institutions et garantit la sécurité du pays) a décidé de proroger son mandat pour 3 mois lors de son sommet à Monrovia le 4 juin 2017.
Le pays offre un climat tropical humide, surtout sur le littoral. Pendant la saison des pluies, les vents océaniques apportent d’importantes pluies sur l’ensemble de la Guinée Bissau, et les inondations sont fréquentes. Cette forte humidité liée à la chaleur rend l’atmosphère difficile à supporter. Lors de la saison sèche, les journées sont chaudes et ensoleillées, mais les nuits sont fraîches. L’atmosphère est desséchée par l’harmattan, vent chaud et sec, venant du Sahara.
La meilleure saison pour se rendre en Guinée-Bissau s’étend de décembre à mai.Mieux vaut éviter la période de juin à novembre, car c’est la saison des pluies.
Bissau :
En janvier, de 18°C à 31°C
En mars, de 19°C à 34°C
En mai, de 22°C à 33°C
En juillet, de 23°C à 30°C
En septembre, de 23°C à 30°C
En décembre, de 19°C à 31°C
A Prévoir : Des vêtements longs, légers, en coton et de couleur neutre (kaki, beige) ainsi que des habits chauds (soir), des chaussures fermées, un imperméable, des sandales (plage), un chapeau, des lunettes de soleil, crème solaire et anti-moustiques.
Quand partir
Activités |
Climat |
Festivités |
Patrimoine |
Sports nautiques |
Randonnées |
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Novembre |
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Décembre |
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La Guinée Bissau a un décalage horaire d’une heure en hiver et de deux heures en été. Quand, en été, il est midi à Paris, il est 10h en Guinée Bissau.
1.7 millions d’habitants. (2015)
Gentilé : Bissau-Guinéen(ne).
Pluri-ethnique, la Guinée-Bissau accueille diverses populations chrétiennes, musulmanes ou animistes.
La langue officielle : le portugais, mais le français est encore assez présent.
Croyances indigènes (50 %),
Musulmans (45 %),
Chrétiens (5 %).
Jours fériés :
1er janvier : Jour de l’an
20 Janvier : Heroes’ Day : Anniversaire de la mort d’Amilcar Cabral
8 Mars : Women’s Day
1er Mai : Labour Day
12 mai : Fête de Notre Dame de Fatima
3 Août : Anniversaire du massacre de Pidgiguiti
24 Sep : Jour de l’indépendance
13 Oct : Korité (End of Ramadan)
14 Nov : Readjustment Movement Day
18 novembre : Pélerinnage à pied de Notre-Dame de la nativité
20 Déc : Tabaski (Feast of Sacrifice)
25 Déc : Christmas Day
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute
Religions minoritaires : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
1446 : découverte du pays, alors peuplé de populations animistes et musulmanes, par les portugais.
fin XVIe siècle : création de comptoirs portugais sur la côte.
1879 : jusqu’alors rattachée administrativement au Cap-Vert, la « Guinée portugaise » devient une colonie à part entière du Portugal.
années (19)50 : développement d’un mouvement nationaliste.
années 60 : début de la guérilla du Parti Africain de l’Indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert (PAIGC) contre sa métropole.
1973 : la République de Guinée-Bissau, à tendance socialiste, est proclamée avant d’être reconnue l’année suivante par le Portugal.
1980 : un coup d’état militaire renverse la famille Cabral au pouvoir depuis l’indépendance.
1997 : afin de réduire l’inflation et les nombreux problèmes économiques du pays, le gouvernement remplace le Peso de Guinée-Bissau par le Franc CFA utilisé par la plupart des pays de la région.
1998-99 : guerre civile entre le pouvoir du président Viera en place depuis 1980 (qui sera forcé à l’exil pour un temps) et une opposition locale très proche du mouvement pour l’indépendance de la Casamance au Sénégal.
2000 : élection de Koumba Yala à la présidence et échec d’un nouveau coup d’état militaire.
2003 : en septembre, nouveau coup d’état militaire qui cette fois pousse le président Yala à la démission.
2005 : nouvelle élection de Bernardo Viera à la présidence.
Octobre 2006 : Appel international pour arrêter les passeurs de migrants clandestins, incluant les Asiatiques, vers l’Europe.
Mai 2008 – Février 2009 : Epidémie de choléra (225 morts)
26 juillet 2008 : Le PAIGC quitte la coalition au pouvoir.
5 août 2008 : Dissolution de l’Assemblée nationale.
2 mars 2009 : Double assassinat du chef d’état-major, le général Tagmé Na Waié, et du président Joao Bernardo Vieira.
26 juillet 2009 : Victoire de Malam Bacaï Sanha à l’élection présidentielle
27 juin 2010 : Nomination du général Antonio Indjai à la tête de l’armée.
9 janvier 2012 : Décès du président Malam Bacaï Sanha à Paris (France)
12 avril 2012 : Coup d’Etat du général Mamadu Turé Kuruma. Arrestation du président par intérim Raimundo Pereira et du Premier ministre Carlos Gomes Junior
17 avril 2012 : L’Union africaine suspend la Guinée-Bissau.
19 avril 2012 : Nomination de Manuel Serifo Nhamadjo comme président de transition
18 avril 2013 : Inculpation par la justice américaine du lieutenant-général Antonio Indjai, chef d’état-major des armées, pour complot de narcoterrorisme avec les guérilleros colombiens des FARC
20 mai 2014 : Victoire de José Mario Vaz à l’élection présidentielle