Liste des sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO : Abou Mena (1979), Le Caire historique (1979), Memphis et sa nécropole – les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour (1979), Monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae (1979), Thèbes antique et sa nécropole (1979), Zone Sainte-Catherine (2002), Wadi Al-Hitan (La vallée des Baleines) (2005)
Dans l’antiquité : La déesse Bat est réputée pour avoir inventé la musique. Le culte de Bat évolue par la suite vers celui de la déesse Hathor, toutes deux étant parfois représentées sous forme de vache. Le dieu Osiris aurait utilisé la musique d’Hathor dans son effort pour civiliser le monde. Enfin, la déesse Bastet fut aussi considéré comme une divinité de la musique.
Les musiques de Nubie : Elles sont demeurées à l’écart, par leur système pentatonique, des orientations musicales égyptiennes, et sont moins connues que les traditions artistiques du nord de l’Égypte. Ce sont souvent des tambours et des lyres qui accompagnent les performances musicales et chorégraphiques des ensembles nubiens. Cette tradition, aujourd’hui infiltrée par des courants de rénovation de la chansonnette de variété, risque de perdre complètement son inspiration propre, ses modèles de référence et son identité.
Occidentalisation de la musique égyptienne : En Égypte, le shâabi est une chanson des rues du Caire, née au début des années 1970, d’une volonté de moderniser la tradition et de prendre certaines libertés avec le langage des grands chanteurs arabes. Cette musique n’hésite pas à mêler instruments traditionnels avec accordéon, batterie, synthétiseur, saxophones… On parle parfois de nubi-shâabi, chanson moderne de Nubie, une musique souvent étonnante dans son excellente synthèse entre les éléments venant de la tradition et les apports instrumentaux venus d’Occident. Cette nouvelle musique nubienne est une des branches de la musique jeel.
Le jeel (littéralement «génération») est une sorte de techno-pop arabe. Comme le shaabi, le jeel est une réaction à la chanson arabe classique, mélodramatique et théâtralisée, des grands chanteurs égyptiens adulés par le peuple arabe dans son entièreté. Les jeunes des populations urbaines voulurent créer leur musique à l’image de l’Occident, une musique rapide et dansante. Cette musique nouvelle porte en fait le nom de aghâni shabâbiyya (en français chants ou chansons de la jeunesse) ou plus simplement shabâbiyya, soit musique destiné à la jeunesse.
Sites – Le Caire : capitale et mégalopole de plus de 15 millions d’habitants, ville aux « mille minarets », le Caire est aussi un musée à ciel ouvert, à la croisée de l’Occident et de l’Afrique. Louxor possède une architecture monumentale magnifique et superbement préservée, que vous pourrez admirer depuis une felouque en vous laissant glisser le long du Nil. Alexandrie : la ville abrita jadis une gigantesque bibliothèque de 500 000 volumes ; à son apogée, elle fut un grand centre d’érudition scientifique, philosophique et intellectuelle. Peu de choses subsistent de ce glorieux passé, mais le quartier de Midan Ramla conserve des traces de l’histoire cosmopolite de l’Alexandrie du début du XXe siècle : le Cecil Hotel, la Pharmacie Suisse, le salon de thé Athenios… Assouan : ville moderne qui s’étend sur la superbe rive orientale du Nil : vous pourrez le contempler de la Corniche, magnifique avenue en bordure de fleuve. Le Sinaï est une région d’une beauté inouïe. Sous les pharaons, des carrières contenaient d’énormes quantités de turquoises, d’or et de cuivre.
Plongée sous-marine: la côte de la mer Rouge et le Golfe d’Aqaba jouissent d’une très bonne réputation en matière de plongée sous-marine, grâce à la richesse des fonds et aux épaves qui y gisent. De nombreux coraux, des petits poissons fluorescents, des tortues géantes, des girelles et des requins-nourrice sont quelques unes des espèces qui peuplent cette région. Les principaux centres de plongée se situent dans la péninsule du Sinaï à Sharm
El-Sheikh et Ras Muhammad, parc national depuis 1983. Il est possible de louer des équipements et de s’entraîner, quelque soit le niveau de pratique.
Près de Sharm El-Sheikh se trouve une épave de la seconde guerre mondiale, le SS Thistlegorm et, à quelques encablures, le Straits of Tirian héberge des récifs spectaculaires ainsi que deux autres épaves. Certains tours-opérateurs proposent des visites à bord des épaves. Les conditions varient en fonction de la période de l’année: En février et mars, la présence du plancton attire les raies manta, en novembre et décembre, la visibilité est particulièrement bonne. Pour 8 Euro; un tour bihebdomadaire vous fera découvrir quatre îles de la mer Rouge, à savoir Abou Kizan, The Emerald, The Two Brothers et The Rocky Island. Remarque: Les récifs coralliens de la mer Rouge sont tous protégés par la loi, les personnes qui emporteraient avec elles un «souvenir» de leur visite sous-marine sont passibles de lourdes amendes.
Artisanat, bijoux, verres soufflés, poteries, châles tissés, copies d’antiquités. Choix varié d’artisanat de toutes sortes dans les souks où le marchandage est de rigueur avec des bijoux en or et en argent, colliers d’ambre, (fausses) antiquités, papyrus, tapisseries, gallabeyas (costume local), épices, essences de fleurs et de parfums.
La tombe du légendaire pharaon Toutankhamon, située dans la vallée des Rois à Louxor, dans le sud de l’Égypte, sera fermée pour être restaurée à partir d’octobre, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.
Le pharaon, mort à l’âge de 19 ans en 1324 avant Jésus Christ après un bref règne de neuf ans, est connu du grand public pour le trésor exceptionnel retrouvé dans son caveau funéraire, dont un masque mortuaire en or massif de 11 kg incrusté de lapis-lazulis et de pierres semi-précieuses.
Les autorités ont décidé de restaurer le tombeau découvert en 1922 par l’archéologue britannique Howard Carter pour «le préserver et le protéger» puisqu’il constitue «l’un des monuments archéologiques les plus importants de l’Égypte», a expliqué le ministre des Antiquités, Mamdouh al-Damati, dans un communiqué.
«La momie du roi Toutankhamon sera transférée dans une salle secondaire du tombeau pour être préservée», selon un haut responsable du ministère, Mohamed Afifi.
Les travaux de restauration, dont la durée n’a pas été indiquée, comprendront notamment l’installation de nouveaux sols dans la tombe.
En janvier, la presse avait révélé une réparation maladroite du masque funéraire de Toutankhamon – exposé au Musée du Caire – qui avait laissé un disgracieux paquet de colle sur la barbe symbolique du pharaon.
Louxor, ville d’un demi-million d’habitants située sur les rives du Nil, est un musée à ciel ouvert où foisonnent temples et tombes de l’Égypte antique.