Djibouti dispose de ressources naturelles abondantes. La plus importante est la géothermie avec un potentiel estimé à plus de 1000MW. D’ailleurs pour le développement de cette énergie, le gouvernement djiboutien a crée depuis novembre dernier l’Office Djiboutien de Développement de l’Energie Géothermique (ODDEG) qui est chargé d’identifier les divers types de ressources géothermiques du pays, d’exécuter les travaux d’exploration, de reconnaissance et d’études.
Djibouti est sur le point d’atteindre son objectif qui est de devenir le premier pays africain à utiliser 100% d’énergie verte à l’horizon 2020, annonce un rapport de l’Agence Internationale des Energies Renouvelables (IRENA) publié cette semaine.
Selon ce document de 45 pages intitulé “Djibouti Readiness Assessment Renouvelables”, cet objectif pourrait être atteint prochainement par Djibouti avec le développement en cours de son potentiel géothermique, éolien et solaire ajouté à l’apport de l’énergie hydroélectrique en provenance de la ligne d’interconnexion électrique avec l’Ethiopie voisine qui fournit actuellement 65% du besoin énergétique de ce pays.
Toujours selon ce rapport, Djibouti dispose de ressources naturelles abondantes. La plus importante est la géothermie avec un potentiel estimé à plus de 1000MW. D’ailleurs pour le développement de cette énergie, le gouvernement djiboutien a crée depuis novembre dernier l’Office Djiboutien de Développement de l’Energie Géothermique (ODDEG) qui est chargé d’identifier les divers types de ressources géothermiques du pays, d’exécuter les travaux d’exploration, de reconnaissance et d’études.
Cependant ce rapport de l’IRENA recommande à Djibouti d’entreprendre un certain nombre de mesures concrètes pour soutenir la mise en œuvre des énergies renouvelables, y compris un plan énergétique à long terme, le renforcement du cadre législatif et réglementaire, le développement d’une stratégie rurale claire de l’électrification et de fournir un soutien financier pour l’énergie solaire de petite et moyenne taille entreprises photovoltaïques.
“Le développement des ressources renouvelables locales vont apporter une réponse aux besoins énergétiques croissants de Djibouti et mettra en place une sécurité énergétique indispensable à la création d’emplois”, a indiqué le directeur général de l’IRENA, Adnan Amin, cité dans ce rapport.
Dans un communiqué publié à l’issue de la parution de ce rapport de l’IRENA, le ministre de l’Energie chargé des Ressources, M. Ali Yacoub Mahamoud, a rappelé que le développement des énergies renouvelables demeure une priorité nationale pour notre pays.
“Djibouti qui ambitionne de devenir un hub commercial et économique régional se doit d’atteindre rapidement son indépendance énergétique. C’est pourquoi le Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, a placé le développement et l’exploitation des énergies renouvelables au rang de priorité nationale. Aujourd’hui, ce rapport de l’Agence Internationale des Energies Renouvelables vient confirmer tout simplement que Djibouti est sur la bonne voie pour atteindre son objectif, celui de devenir le premier pays du continent à utiliser 100% d’énergie propre à l’horizon 2020 “, a-t-il dit.
Le ministre a annoncé également que notre pays vient de finaliser avec ses partenaires privés un projet éolien de 60MW financé par le Qatar, un projet solaire d’une capacité de production de 50MW financé par des privés espagnols et nord américains ainsi qu’un troisième projet de 10MW qui est un don des Emirats Arabes Unis.
Notons que Djibouti est devenu la semaine dernière le premier pays de l’Afrique de l’Est à procéder à l’état d’évaluation de ses énergies renouvelables sous la bannière justement de l’IRENA. L’IRENA est la seule organisation intergouvernementale spécialement créée pour la promotion de l’utilisation accrue des énergies renouvelables au niveau mondial.
Depuis l’entrée en vigueur de ses statuts, l’IRENA a soutenu ses pays membres (au nombre de 172, toute catégorie confondue) à travers des activités de renforcement des capacités, des services d’appui conseil techniques, des études spécifiques pour ne citer que cela, dans le but de créer de la connaissance et faciliter l’échange de l’information et des expériences pour un déploiement effectif, efficace et soutenue des énergies renouvelables aux niveaux national, régional et global.