La sécurité est assurée dans la majeure partie du pays.
Deux zones sont déconseillées sauf raison impérative : une zone à cheval sur le Département du Pool et celui de la Bouenza, incluant notamment les localités de Missafou, Mindouli et Mfouati, où des agressions sont constatées, et la zone frontalière avec la RCA, où des éléments incontrôlés de la rébellion, des délinquants ou des personnes cherchant à quitter le pays sont susceptibles de provoquer des troubles.
De manière générale, il est conseillé de prévenir ses proches lorsque l’on est amené à se déplacer en dehors des villes et de le faire en convoi de deux véhicules au moins. En cas d’accident, l’évacuation d’un blessé n’est en effet envisageable que par le deuxième véhicule. Aucune infrastructure de dépannage n’est opérationnelle. Il convient de mettre, en toute circonstance, sa ceinture de sécurité, que ce soit à l’avant ou à l’arrière du véhicule. Par ailleurs, en cas d’accident de la circulation avec des dommages corporels, les conducteurs peuvent être pris à partie de manière violente, avec des risques de lynchage. Il est recommandé de ne pas rester sur place et de déclarer, aussitôt après, l’accident au commissariat ou à la brigade de gendarmerie la plus proche.
Il est interdit de prendre des photographies des sites sensibles tels que les ports, les ponts, les routes, les points de contrôle, les bâtiments officiels, etc. En l’absence de définition précise des sites concernés, il est préférable de s’abstenir, en général, de prendre des photographies autres que celles ayant un caractère familial ou privé.
En cas de participation à des marches d’une certaine durée (supérieure à une heure), se munir d’un couvre-chef, de lunettes de protection et d’un ravitaillement minimum en eau. Ne jamais s’éloigner du groupe, d’une manière générale, et particulièrement en forêt.
Il est déconseillé de se baigner dans les rapides du fleuve Congo et de ses affluents, très dangereux, et dans les cascades.
Dans les villes du Congo, comme partout ailleurs, il est imprudent de sortir seul le soir en dehors des quartiers centraux et d’y associer des comportements à risque (excès de boisson, consommation de produits illicites, rencontres tarifées…).
Ne pas transporter de fortes sommes d’argent pour éviter les conséquences des vols à l’arraché.
Les agressions connaissent une recrudescence périodique au moment des fêtes de fin d’année. La vigilance doit redoubler en décembre.
Des contrôles d’identité et de régularité du séjour des étrangers sont effectués sur la voie publique. Il est recommandé, lors de tous les déplacements, d’être muni des documents d’identité et de séjour (originaux ou copies certifiées conformes).
Par ailleurs, dans le contexte politique actuel, et dans l’éventualité de nouvelles manifestations, il convient de demeurer vigilant et d’observer la plus grande réserve en toutes circonstances. Il est notamment nécessaire de se tenir éloigné de tout rassemblement ou mouvement de foule.
Brazzaville a été le théâtre, le 4 mars 2012, de violentes explosions au camp militaire de Mpila. Si le risque d’explosion a totalement disparu, le travail de dépollution de cette zone d’environ un kilomètre autour du point d’impact, qui a débuté il y a un an, n’est pas encore achevé. Cette zone demeure totalement inaccessible aux véhicules. Il est demandé à nos ressortissants de respecter cette interdiction.
Dans le reste de la ville, la sécurité est dans l’ensemble satisfaisante, notamment dans les quartiers du centre où séjournent la plupart des étrangers. Il convient d’être plus vigilant la nuit, en particulier dans les quartiers populaires du nord et du sud de la ville (Talangaï, Kintélé, Bacongo, Makélékélé). Il est par ailleurs recommandé de ne pas montrer que l’on se déplace avec de l’argent, des documents, des téléphones ou des appareils photo sophistiqués.
La ville de Pointe-Noire connaît une recrudescence de vols, notamment par des pickpockets, et d’agressions. Les délinquants sont parfois armés de machettes. En pareil cas, il est vivement recommandé de ne pas essayer de résister, et d’adopter un comportement le plus calme possible face aux agresseurs. Une plainte doit être déposée très rapidement au commissariat le plus proche. Il est conseillé d’informer le consulat général, une fois la plainte déposée.
D’une manière générale, il convient de rester vigilant sur le front de mer, de ne pas s’y promener avec des objets de valeur et d’éviter de marcher seul après la tombée de la nuit. Les promenades sur la plage, au-delà de l’ancien wharf, vers le Sud, sont fortement déconseillées à toute heure de la journée en raison de la présence régulière de bandes de délinquants.
La nuit, il convient d’éviter de circuler à pied dans le centre-ville. La circulation automobile y est également dangereuse du fait des excès de vitesse et de la présence de conducteurs en état d’ébriété.
Il convient également de rester vigilant dans les quartiers périphériques et d’adopter en toutes circonstances une certaine réserve. Il est préférable d’éviter d’y circuler la nuit.
La route de Dolisie est très dangereuse en raison du trafic des grumiers, et de la vitesse excessive des véhicules. Il est recommandé de ne pas l’emprunter de nuit.
La situation qui prévaut en RCA reste incertaine. Le pays et ses frontières ne sont pas contrôlés par les forces de sécurité centrafricaines. Dans ces conditions, il est fortement déconseillé de se déplacer et de séjourner dans une bande frontalière de 50 kilomètres entre le Congo et la RCA. Des éléments incontrôlés de la rébellion ou des délinquants sont susceptibles de créer de l’insécurité dans cette région frontalière.
Le département du Pool est une zone susceptible d’agitation récurrente, propice à l’apparition ponctuelle de coupeurs de route. Des agressions peuvent s’y produire et la vigilance s’impose. Aussi est-il vivement recommandé, s’il est nécessaire de circuler dans cette zone, de rouler en convoi et uniquement de jour.
Il est rappelé qu’en cas d’agression, il est important de ne pas chercher à résister aux agresseurs. Leurs demandes étant motivées par des besoins financiers, le refus d’obtempérer peut les conduire à des réactions violentes.