- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
- Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en particulier en cas de séjour temporaire ou prolongé hors des zones urbaines où la disponibilité des traitements et des vaccins n’est pas garantie. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Une épidémie de poliomyélite a touché Pointe-Noire en novembre 2010. Aussi est-il recommandé de s’assurer, avant tout déplacement dans le pays, d’être bien à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche pour les enfants). De même, la stricte observance de mesures d’hygiène élémentaires (hygiène des mains et qualité de l’eau de boisson) est impérative.
En 2011, une épidémie de chikungunya a été déclarée à Brazzaville, sans association de dengue, et, depuis, des cas sporadiques évocateurs continuent à être rapportés. Les femmes enceintes sont invitées à vérifier qu’il n’y a pas, au moment de leur départ, d’épidémie de chikungunya au Congo, auquel cas il leur est conseillé de reporter leur voyage.
Veillez à utiliser toutes les méthodes de protection contre les piqûres de moustiques (vêtements couvrants, produits répulsifs, etc.). Eliminer les gites potentiels de moustiques autour et dans votre habitation : eau stagnante dans les récipients, les vases, les pneus usés, …
Par ailleurs, il est recommandé, lors du séjour au Congo, ou au retour en France, de consulter un service médical en cas d’apparition de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires ou éruption cutanée. Dans ces cas, il est conseillé d’utiliser le paracétamol et préférable d’éviter les médicaments qui peuvent fluidifier le sang comme l’aspirine tant que le diagnostic de paludisme n’a pas été infirmé.
Classification en zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle, principalement dormir sous moustiquaire et utiliser des repellents encore appelés répulsifs ou insectifuges (sprays et crèmes à acheter avant le départ).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, surtout pour les séjours brefs inférieurs à 6 mois. Il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Pendant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Prévalence non négligeable du VIH-Sida qui impose, comme les autres maladies sexuellement transmissibles, un comportement responsable (préservatifs).
Des cas de rage surviennent régulièrement, en particulier à Pointe-Noire, en dépit des efforts des autorités locales pour maîtriser les populations d’animaux errants. Il est recommandé de ne pas s’approcher des chiens et chats errants. En cas de morsure ou de griffure, il convient de consulter un médecin sans délai. Compte tenu des risques de transmission à l’homme, une vaccination préventive peut s’avérer utile.
- Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux et boissons en bouteilles, qui devront être ouvertes à votre table si elles vous sont servies dans les bars et restaurants. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
- Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
- Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
- Compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire ou, à défaut, à consommer très cuite.
- Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
- Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
- Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
- Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
- Certains parasites pouvant se déposer sur les vêtements (ver de Cayor), il est préférable d’éviter de s’étendre à même le sol et conseillé de repasser au fer chaud le linge séché à l’extérieur, afin de tuer les œufs qui pourraient s’y déposer.
- La chaleur et le soleil peuvent être nocifs : veillez à une hydratation abondante lors de la pratique d’un sport, veillez à porter chapeau, lunettes de soleil et prévoyez une crème solaire à fort indice de protection. Pour les séjours longs et en particulier si vous avez une peau claire, veillez à faire contrôler régulièrement (une fois par an, par exemple) votre peau par un dermatologue ou par votre médecin généraliste pour faire retirer et analyser toute lésion suspecte.