Risques naturels
En novembre 2014, le volcan Pico Grande de Fogo a connu une nouvelle éruption (après celle de 1995 ayant enseveli un village de 1500 habitants). L’éruption a officiellement cessé en février 2015 mais a provoqué d’importants dégâts matériels dans la caldeira du volcan (plusieurs villages détruits). Il convient de garder les risques volcaniques à l’esprit en préparant son voyage.
L’activité sous-marine, liée à la faille qui mène jusqu’aux îles Canaries, est incessante même si elle reste de faible ampleur. Des tremblements de terre quotidiens de faible amplitude sont mesurés sur l’île de Brava, qui jouxte l’île de Fogo.
Délinquance et criminalité
Le Cap-Vert rencontre des difficultés pour assurer des conditions de sécurité satisfaisantes.
Compte-tenu de la récente progression constatée d’agressions violentes à main armée, de nuit comme de jour, dans les centres urbains de l’archipel (Praia notamment) mais aussi sur les lieux de randonnée en moyenne montagne, les voyageurs au Cap-Vert sont invités à être particulièrement vigilants lors de leurs déplacements.
Les lieux à fréquentation touristique sont propices aux vols à l’arraché, parfois accompagnés d’agressions. La délinquance de droit commun (vols, braquages, cambriolages), souvent accompagnée de menaces armées (poignard, hache, arme à feu) ou d’actes de violence, est de plus en plus fréquente, y compris en pleine journée. Il convient de ne montrer aucun objet de valeur, tels que les bijoux : les attaques de personnes portant de l’or (chaîne, alliance) deviennent régulières avec la hausse de son prix de vente. Les voleurs cherchent tout ce qui se revend facilement : bijoux, téléphones portables, appareils photographiques, etc. Les agresseurs ciblent particulièrement les personnes se déplaçant à pied, de jour comme de nuit.
Une recrudescence des agressions à caractère sexuel est constatée.
ZONES DE VIGILANCE
L’intégralité du pays est en zone de vigilance renforcée (en jaune sur la carte).
Plusieurs cambriolages avec violence à bord de voiliers ont été rapportés. Il convient de faire preuve de prudence et de fermer tous les accès à l’embarcation, en particulier la nuit et sur les îles :
- Santiago : Praia et Tarrafal
- Sao Vicente : Mindelo
- Fogo : São Filipe
- São Nicolau : Tarrafal
Il est fortement recommandé aux plaisanciers d’être systématiquement couverts par des compagnies d’assurance pouvant organiser des rapatriements sanitaires aériens.
RECOMMANDATIONS GENERALES
Il est recommandé de :
- ne pas se promener seul, à pied, de jour comme de nuit ;
- ne pas porter sur soi de grosses sommes d’argent, des bijoux, des objets de valeur (se rappeler que les téléphones portables, les appareils photo et vidéo sont des cibles privilégiées pour les voleurs) ;
- être accompagné lors des excursions dans les montagnes ou les dunes (même le jour), de préférence d’un guide capverdien connaissant bien le pays ;
- remplacer la ceinture « banane », très facile à arracher, par une bourse moins voyante ;
- conserver dans un endroit sûr les documents d’identité et les billets d’avion ;
- rester si possible en groupe, plus particulièrement la nuit tombée ;
- ne pas opposer de résistance en cas de tentative de vol à l’arraché ;
- signaler immédiatement tout vol et/ou toute agression au commissariat de police le plus proche.
ACTIVITES SPORTIVES A RISQUE
Randonnée
• Fogo : volcan Pico Grande
A Fogo, l’ascension au sommet du volcan Pico Grande (2829 m) attire les voyageurs. Elle ne convient toutefois pas aux enfants. Il faut être en très bonne condition physique. Il n’existe aucun hélicoptère au Cap-Vert : en cas de chute et de fracture (des accidents graves ont été rapportés), l’attente pour une évacuation sur Sao Filipe, Praia et éventuellement Dakar en vue de recevoir des soins hospitaliers adaptés ne peut qu’être très longue. Il convient donc d’être prudent et attentif et de ne pas surestimer ses forces.
Activités nautiques
L’attention des usagers de la mer (voile, planche à voile, surf, kyte-surf, paddle, scooter des mers, etc.) est appelée sur la vigueur des éléments naturels au Cap Vert (vents soutenus, vagues puissantes, courants forts) et sur l’absence de dispositif de secours en mer dans l’archipel.
Baignade en mer et plongée
Il n’existe pas de dispositif de secours en mer sur les îles du Cap-Vert. Sur les plages, l’attention des voyageurs est appelée sur le danger potentiel que représentent les courants et les vagues souvent fortes. De manière générale, la baignade n’est pas surveillée. Pour les amateurs de plongée, il convient de noter qu’il n’y a pas de caisson de décompression dans l’archipel. Il convient également d’éviter les sorties en mer sur des embarcations non adaptées et lorsque les conditions météorologiques sont défavorables.