Avant le départ
Durée de vol : 5h de vol environ depuis les principales capitales européennes.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Durée de vol : 5h de vol environ depuis les principales capitales européennes.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Visa
Pour demande de visa auprés des diplomaties :
– Deux formulaires de demandes de visa
– Votre passeport valable 6 mois après la fin du séjour
– Deux photos d’identités
– Photocopie du billet d’avion aller/retour ou l’attestation de voyage ou l’attestation d’assurance rapatriement
Les visas de transit, d’affaire et étudiant sont également obligatoires. Les visas peuvent être également délivrés à la frontière mais pour un tarif très dissuasif.
Vaccins
Conseillés : méningite méningocoque (nombreux cas depuis avril 2015), la grippe aviaire et la fièvre jaune à la liste.
Avant de voyager consulter votre médecin traitant pour vos vaccins habituels 10 jours avant le départ.
Conduite à droite. Le permis de conduire français n’est accepté que pour une période inférieur à 4 mois. Le permis de conduire international est conseillé.
Les importations sont limitées à 200 cigarettes, une bouteille de vin, et une petite bouteille de parfum par personne.
Monnaie : Franc CFA
Taux de change au 27/01/2016 :
1,00 XOF = 0,00165646 USD = 0,00152449 EUR
1,00 USD = 603,701 XOF
1,00 EUR = 655,957 XOF
Lexique de base :
bonne arrivée : bienvenue [ peut se dire à chaque fois que vous réapparaissez quelque-part ]
ça fait deux jours : ça fait un bail qu’on s’est pas vus
je suis en ajustement structurel : tu peux me prêter de l’argent ? (cf programmes d’ajustement structurel du FMI et de la Banque Mondiale)
permanemment : en permanence
ça goutte : il pleut un peu
un peu un peu : un petit peu
ça va : peut couvrir toute la palette entre « ça va pas du tout bien » à « ça va super bien »
ça va aller : pour le moment, ça ne va pas
ça va un peu : ça ne va pas fort bien
ça ne va pas : (ne se dit jamais)
sap sap : vite vite
gâter : abîmer (se dit de tout, de la chaussure à la voiture en passant par les fruits)
le 6 mètres : la route (lorsqu’elle est en terre)
le goudron : la route (lorsqu’elle est asphaltée. Plutôt rare donc…)
le coupe-coupe : la machette
bonsoir : bonjour [ se dit dès le repas de midi terminé ]
y’en a un peu : il n’y en a plus
y’en a mais c’est fini : il n’y en a plus
le poulet télévisé : le poulet rôti (parce que le rôtissoir a un look de tv avec sa vitre…)
le poulet mademoiselle : le poulet jeune et bien tendre
le poulet bicyclette : le poulet transporté
Horaires :
Les burkinabè commencent tôt la journée entre 7h et 7h30 jusqu’à 12h30 et reprennent à 15h jusqu’à 17h 30. Cette longue pause déjeuner sert à échapper à « l’heure chaude ».
Les commerces quant à eux ouvrent un peu plus tard le matin mais restent ouvert plus tard aussi le soir.
Électricité :
L’électricité est encore en développement actuellement mais la plupart des villes en sont munis. Les villages retirés ne sont pas encore équipés.
Prise pour vos appareils : Voltage : 220 Fréquence : 50
Indicatif téléphonique : + 226
Numéros d’urgence :
Police : 17
Pompiers : 18
Gendarmerie : +226 80 00 11 45 / 25 30 62 71.
En cas d’attaques de coupeurs de route : 10 10
Centre médical international : 25 30 66 07 / 70 20 00 00 (permanence 24h/24)
Agence consulaire : 20 97 26 31/ 76 51 18 15 (cellulaire)
La cuisine du Burkina Faso est une cuisine très délicieuse riche et variée avec de différents mets selon la région du Pays. Elle est aussi très similaire aux autres cuisine d’Afrique de l’Ouest. La plupart des recettes sont à base de riz, de maïs ou de fonio, il faut donc noter que les céréales sont beaucoup consommés. Le plat national du Pays reste encore le célèbre Tô.
Le respect des anciens est très important. Les habitants accueillent des invités avec générosité.
Attention : les femmes n’ont pas le droit de montrer leurs cuisses mais ont le droit d’être seins-nus.
Mode de vie
Au Burkina Faso les hommes pratiquent souvent la polygynie. Leurs femmes vivent au sein de la concession dans différentes
maisons autour de la sienne. Dans les milieux ruraux, les conditions de vie sont très rudimentaires. Ils n’ont souvent pas l’électricité, ni l’eau potable et doivent aller chercher l’eau dans les puits.
La nourriture est souvent manquante à cause de la sécheresse qui pénalise les récoltes tout au long de l’année.
Les maisons sont construites à partir d’un mélange
à base de terre, paille et eau et ont un toit en tôle ou en paille. Il y fait très chaud dans la journée.
L’existence dans certains villages de lieux sacrés, de fétiches et de sorciers témoignent de la persistance de croyance en des esprits.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’Ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccination international pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consultez éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emportez que les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Dengue
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête).
Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après)
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Épidémie de méningite
Le Burkina Faso est situé dans une région qui connaît à la fois une présence permanente de la bactérie et une épidémie annuelle généralement de janvier à juin. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants.
D’origine bactérienne, cette pathologie se transmet par le biais des sécrétions respiratoires ou salivaires, uniquement de personne à personne, à courte distance, face à face, par exemple par les postillons ou les baisers, mais en aucun cas par les objets, les animaux ou l’eau.
L’infection à méningocoque débute brutalement et peut se présenter sous la forme d’une méningite (associant une fièvre avec maux de tête, douleur de la nuque, vomissements en jet) ou d’une septicémie avec dégradation de l’état de santé général et apparition de taches rouges ou violacées (purpura). Dès suspicion, Il convient de consulter un médecin en urgence pour la confirmation du diagnostic et la mise en route d’une antibiothérapie en urgence.
La vaccination (A, C, Y, W 135) est fortement recommandée pendant la période épidémique. Elle est conseillée le reste de l’année. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination.
Grippe aviaire
La présence du Virus H5N1 n’est plus décelée au Burkina Faso. Les mesures suivantes sont néanmoins recommandées :
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
Dans le contexte des attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam, il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale sur les pays d’Afrique de l’ouest. Une vigilance renforcée dans les déplacements est toujours de circonstance.
Les Français désirant se rendre au Burkina Faso sont invités à se signaler sur le portail Ariane, à se faire connaître du Consulat de France à leur arrivée dans le pays et à le tenir informé de vos déplacements.
• Terrorisme
En raison de la situation sécuritaire dans le Sahel, la menace terroriste au Burkina Faso est élevée. Des mouvements terroristes présents dans la zone sahélienne sont susceptibles de conduire des opérations dans le pays. Dans les régions septentrionales (régions burkinabè du Sahel et du Nord, avant tout) sévissent en outre des groupes terroristes locaux.
• Délinquance
Avant toute réservation, il est recommandé de vous enquérir des dispositifs de sécurité mis en place dans les hôtels.
Dans la capitale, Ouagadougou, une augmentation des vols principalement à la nuit tombée, a été constatée.
• Risques routiers
Le phénomène de coupeurs de route subsiste, de jour comme de nuit, sur les axes principaux comme sur les routes secondaires, notamment dans les régions de l’Est et du Sahel. En cas d’attaque, il est recommandé de n’opposer aucune résistance et d’avertir le consulat de France ainsi que la gendarmerie au numéro vert 10 10.
Sur les routes et les pistes, le comportement imprévisible de nombreux conducteurs entraîne une insécurité permanente et nécessite une attention de tous les instants. La circulation de nuit est particulièrement dangereuse et donc déconseillée (véhicules mal éclairés, animaux sur la route…) : les accidents sont très nombreux.
Certaines compagnies de transport ont une mauvaise réputation en raison des nombreux accidents routiers dans lesquelles elles ont été impliquées. Il est recommandé de se renseigner sur la compagnie avant d’effectuer un trajet.
• Cybercriminalité
De nombreux escrocs, appelés « brouteurs », profitent de la naïveté de certaines personnes pour, à l’occasion d’échanges de messages électroniques, émouvoir leurs interlocuteurs et leur soutirer de l’argent. Les malfaiteurs vont parfois jusqu’à usurper les identités de personnes connues et à fournir de faux documents officiels, français ou burkinabè.
Les personnes qui sont saisies d’une demande de fonds de la part d’un interlocuteur, au prétexte par exemple qu’il est en difficulté ou encore qu’il a reçu mandat de vous faire parvenir des matériels, sont invités à prendre l’attache du consulat à l’adresse suivante : cad.ouagadougou-fslt@diplomatie.gouv.fr .
• Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)
Les déplacements dans la zone frontalière du Mali ainsi que dans la zone frontalière du Niger au nord de Dori sont formellement déconseillés en raison du risque d’enlèvement et d’attentat(en particulier dans la ville de Djibo.
La partie burkinabè du parc du « W », à la frontière du Mali et du Burkina Faso est formellement déconseillée.
• Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)
Compte-tenu des récents incidents sécuritaires au Nord du Burkina Faso, toute la zone se situant à proximité (moins de 30 km) de la zone rouge est déconseillée (zone orange), sauf raison impérative. Les déplacements doivent s’accompagner de mesures de sécurité adéquates.
Dans le nord du pays, la ville de Dori est déconseillée sauf raison impérative (zone orange).
Il est déconseillé de se rendre dans la zone située à l’ouest de l’axe routier Bobo-Dioulasso-Banfora-Niangoloko. Cette route et les villes traversées demeurent accessibles en observant une vigilance renforcée.
Les villes d’Orodara et Douna, à l’ouest de Banfora, sont également déconseillées sauf raison impérative (zone orange).
La zone à l’est de la route nationale 4 (frontière avec le Niger jusqu’à Kantchari) et à l’est de la piste de Kompongou est déconseillée sauf raison impérative.
En règle générale, dans la zone frontalière avec le Niger, les ressortissants français sont invités à faire preuve de prudence dans leurs déplacements.
• Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)
Il est recommandé de ne pas circuler de manière isolée après le coucher du soleil et de suivre les recommandations générales .
Hébergement : Il faudra compter environ 20 euros pour une chambre avec des sanitaires.
Il y a tout type d’hébergement, de l’hôtel à la chambre d’hôte en passant par le camping.
Le réseau routier du pays est en assez bon état. Les axes principaux sont bitumés mais les autres routes sont principalement en terre battue.
La voiture : un véhicule tout terrain est conseillé. Faîtes cependant attention à la conduite de nuit qui est dangereuse.
Le vélo : c’est le moyen de transport le plus rependue. Aussi bien dans les villes que dans les campagnes.
Le train : Il n’y a qu’une unique ligne de chemin de fer de 1150km de long. Elle fait la liaison entre Ouagadougou et Abidjan trois fois par semaine. Mais en raison de différents conflit avec la Côte d’Ivoire, il est conseillé d’éviter cette liaison sur le territoire ivoirien.
L’avion : Air Burkina propose des navettes entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, ainsi qu’avec certains pays limitrophes.
Le taxi brousse : Moyen de transport qui desserre les villages retirés inaccessible par bus. Souvent en mauvais état il est conseillé de se munir d’eau et de masque anti poussière.
Le bus : peu couteux mais il faut bien choisir sa compagnie. Quelques compagnies conseillées : MB, TCV, TSR, et ZST
Alphabétisation des adultes : 36.02 % (UNESCO 2016)
Au cours des dernières années, le Burkina Faso a bénéficié du soutien du Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Celui-ci fait partie des principaux mécanismes de financement de l’éducation. Il vise notamment à rompre le cercle de la pauvreté, à promouvoir l’égalité des genres et à contenir l’expansion du sida. Aujourd’hui, 77,6% des petits Burkinabé de 6 à 11 ans fréquentent l’école primaire, un taux qui atteint 75% pour les filles. Il y a dix ans, ces taux étaient de 45,9% pour la population globale et de seulement 37,9% pour les filles.
Entre 2002 et 2010, l’offre éducative s’est accrue avec l’ouverture et la construction de 4 992 écoles et le recrutement de 3 000 enseignants par an en moyenne, dont 1 700 femmes. La couverture éducative s’est améliorée, notamment dans les zones rurales et particulièrement pour les filles. Le taux d’achèvement du primaire est de 52,1% dont 49,1% pour les filles. Dix ans plus tôt, ces ratios étaient respectivement de 30,3% et 27,2%. Un doublement qui n’aurait pas été possible sans la contribution de l’initiative PME.
De nombreuses contraintes restreignent encore l’accès à l’éducation comme la faible qualité de l’enseignement, un nombre insuffisant d’instituteurs, la surcharge des classes dans certaines régions et la sous-utilisation des infrastructures dans d’autres.
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