Ouagadougou est de loin la capitale de l’Afrique de l’Ouest la plus « sympa », avec sa vie nocturne intense, ses orchestres à tous les coins de rue, ses « maquis » et ses cinémas en plein air. Située au centre du réseau routier, très bien desservie par les transports en commun, on y trouve tout ou presque.

Superficie : 274 220 km²

Capital : Ouagadougou (1,62 millions d’habitants)

Villes principales : Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Koudougou, Fada N’Gourma

Pays voisins : Côte d’ivoire, Mali, Niger, Bénin, Togo, Ghana

Point culminant : Tenakourou (749 m)

Régions administratives : 13 régions subdivisées en 45 provinces découpées en 350 départements et 359 communes.

Statut : République à régime présidentiel

Président : Roch Marc Christian Kaboré

Premier ministre : Paul Kaba Thiéba

Le Burkina Faso est présidé par M. Roch Marc Christian Kaboré, élu en décembre 2015. Cette élection a mis un terme à la Transition ouverte en octobre 2014 par la chute, sous la pression populaire, du Président Blaise Compaoré, qui dirigeait le pays depuis 1987. Une tentative de coup d’Etat a été déjouée en septembre 2015 contre cette transition.

A l’Assemblée nationale, le parti présidentiel est majoritaire ; le chef de l’opposition est Zéphyrin Diabré. Les grands défis du gouvernement sont d’ordre socio-économique (revendications syndicales et catégorielles), sécuritaire (infiltrations terroristes venues du Sahel) et enfin mémoriels (notamment procès de l’assassinat de l’ex-Président Sankara). Une révision de la constitution est en préparation, qui devrait renforcer l’indépendance de la justice, acter la suppression de la peine de mort et limiter le nombre de mandats présidentiels.

Climat de type sahélien graduel : pré-saharien au nord et soudanais au sud (plus de précipitations).

Malgré l’ harmattan (vent chaud venu du Sahara), la meilleure saison pour visiter le Burkina se situe entre novembre et février. Prévoyez de quoi vous protéger de la poussière.

Moyennes de température et de précipitations :

GMT/UTC +0

16.9 millions d’habitants (2016)

Gentilé : Burkinabé

Ethnies : Mossis, Gourmantché, Peuls, Lobis

Officielle : français
Autres : mooré (langue des Mossi), jula (prononcer  » dioula « ), fulfulde (ou peul), dagara, gourmantché

Animisme (26 %), islam (52 %) et catholicisme (18 %).

Fête nationale : 04 août

Fêtes civiles
1er janvier
03 janvier : Fête de la Révolution de 1966
08 mars : Journée Internationale de la Femme
1er mai : Fête du Travail
05 août : Fête Nationale
11 décembre : proclamation de la république

Fêtes religieuses
25 décembre : Jour de Noël
Lundi de Pâques
Jeudi de l’Ascension
15 août : l’Assomption
Toussaint
Aïd-El Segheir
Jour de Tabaski (Aïd-El-Kébir)

Au XIXème siècle, le pays dut faire face aux tentatives des talibans (disciples) d’El-Hadj Omar, des Bambara de Ségou, des Peul du Macina.
1810 : Islamisation de l’Est voltaïque par les Peul.
1895 : Tentative de création d’un État dans la savane par Samory Touré.
1896 : Les Français, craignant d’être pris de vitesse par les Britanniques dans la région, profitèrent des craintes soulevées par cette tentative de conquête chez les souverains locaux pour établir un protectorat sur le royaume mossi de Ouagadougou, tandis que les autres royaumes mossi, affaiblis par des querelles dynastiques, étaient également placés sous leur domination.
1904 à 1919 : Rattachement de ces nouveaux territoires de l’Empire colonial français à la colonie du Haut-Sénégal-Niger, intégrée à l’Afrique-Occidentale française.
1916 : Résistance à la conscription.
Les Mossi constituèrent l’essentiel des bataillons de « Tirailleurs Sénégalais » (appelés ainsi parce qu’ils embarquaient pour l’Europe à Dakar) qui combattirent aux côtés des troupes alliées durant la Première Guerre mondiale.
1919 : Création de la colonie de Haute-Volta.
1932 : Démembrement de la Haute-Volta sous la pression des colons européens de Côte-d’Ivoire, du Soudan français (actuel Mali) et du Niger. Elle constituait en effet un important réservoir de main-d’œuvre pour les plantations et la construction du chemin de fer Ouagadougou-Abidjan. Le centre et le sud de la Haute-Volta furent annexés à la colonie de Côte-d’Ivoire, le nord intégré au Soudan français et au Niger. Le travail forcé, l’impôt (et la répression des soulèvements) avaient déjà profondément marqué les consciences, ils furent encore renforcés.
1947 : Le pays, dont beaucoup d’habitants avaient combattu pour la France libre sur les champs de bataille européens de la Seconde Guerre mondiale, retrouva son unité.
11 décembre 1959 : Maurice Yaméogo est élu président de la République.
5 août 1960 : Proclamation de l’indépendance.
3 janvier 1966 : le président Yameogo est renversé par l’armée. Le colonel Sangoulé Lamizana devient chef de l’Etat.
12 février 1969 : Nationalisation des écoles privées catholiques
20 novembre 1969 : Les partis politiques sont à nouveau autorisés.
27 novembre 1977 : Adoption par référendum d’une nouvelle Constitution
28 mai 1978 : Sangoulé Lamizana est élu président de la République.
25 novembre 1980 : Coup d’Etat militaire du colonel Saye Zerbo.
7 novembre 1982 : Nouveau coup d’Etat militaire. Jean-Baptiste Ouedraogo devient chef de l’État.
4 août 1983 : Le Conseil national de la révolution (CNR) désigne le capitaine Thomas Sankara comme président.
4 août 1984 : La Haute Volta devient le Burkina Faso (pays des hommes intègres).
15 octobre 1987 : Coup d’État de Blaise Compaoré. Thomas Sankara est assassiné.
2 juin 1991 : Instauration du multipartisme.
1 décembre 1991 : Blaise Compaoré est élu président de la République.
21 janvier 1993 : Violentes manifestations étudiantes suivies d’arrestations et de tortures.
15 novembre 1998 : Réélection de Blaise Compaoré à la tête de l’État.
13 décembre 1998 : Assassinat du journaliste Norbert Zongo, directeur de L’Indépendant
13 novembre 2005 : Blaise Compaoré est réélu à la présidence de la République pour un 3e mandat.
Février – mars 2008 : Émeutes de la faim et contre la vie chère dans plusieurs villes du pays
1 janvier 2010 : Gratuité du traitement antirétroviral
21 novembre 2010 : Blaise Compaoré est réélu président (4ème mandat).
15 avril – 3 juin 2011 : Vague de contestations et de mutineries parmi les étudiants, les commerçants, les militaires et les policiers
21 mai 2013 : l’Assemblée nationale vote la création d’un Sénat.
21 octobre 2014 : le Conseil extraordinaire des ministres « adopte un projet de loi portant révision de la Constitution qui sera soumis à l’Assemblée nationale en vue de la convocation du référendum » qui doit rendre possible la candidature à l’élection présidentielle de novembre 2015 du chef de l’Etat Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans. Nombreuses manifestations de l’opposition dans les heures qui suivent cette décision.
31 octobre 2014 : Démission du président Blaise Compaoré
1 novembre 2014 : Le lieutenant-colonel Isaac Zida est nommé chef de l’Etat.
17 novembre 2014 : Michel Kafando est nommé président de la transition.
26 mai 2015 : La justice procède à l’exhumation du corps de Thomas Sankara pour éclaircir les circonstances de sa mort en 1987.
16 septembre 2015 : Coup d’État du général Gilbert Diendéré.
2015, sans toutefois s’accorder sur le nom du chef de cette transition, à l’issue de tractations sous l’égide des présidents ghanéen, sénégalais et nigérian.
23 septembre 2015 : Le président de la transition, Michel Kafando, est réinstallé dans ses fonctions.
29 novembre 2015 : Victoire de Roch Marc Christian Kaboré à l’élection présidentielle.
7 janvier 2016 : L’économiste Paul Kaba Thieba, 55 ans, est nommé Premier ministre.
8 janvier 2016 : le Burkina Faso lance un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Il est accusé d’avoir soutenu le putsch raté du général Gilbert Diendéré en septembre 2015.
15 janvier 2016 : 30 personnes, dont de nombreux étrangers, sont tuées lors d’un raid jihadiste contre un hôtel et un restaurant de la capitale Ouagadougou, attaque revendiquée par Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique).

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