La crise économique mondiale a eu impact significatif sur l’économie béninoise, dont la croissance est descendue à 2,5% en 2010, taux le plus bas de l’Afrique de l’Ouest. Depuis 2012, elle est repartie à la hausse pour atteindre 5,6% en 2015 (Banque Mondiale).
L’économie béninoise reste dominée par le secteur agricole, en particulier par le coton qui assure directement ou indirectement les revenus d’une grande partie de la population et par l’activité du port de Cotonou avec la réexportation vers les pays limitrophes, notamment le Nigéria, dont elle dépend largement.
Le Bénin est membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Bénéficiaire des initiatives « Pays Pauvres Très Endettés » (PPTE) et « Allégement de la Dette Multilatérale » (IADM), le Bénin a bénéficié d’importantes annulations de dettes.
Aides et zones franches
Mesures législatives pour encourager…les IDE
Aides financières : Il n’existe pas d’aides financières en matière de création d’entreprise au Bénin. Pour les micro-projets, la Loterie Nationale organise chaque année le concours du meilleur projet, doté de prix en numéraire.
Aides fiscales :Voir dispositions du code des investissements.
Aides spécifiques aux jeunes diplômés ou non : Il a été mis en place le Programme d’Insertion des Sans Emplois (PISEA) qui bénéficie de l’appui financier de bailleurs de fonds. Les différents postulants doivent soumettre pour financement des micro-projets techniquement réalisables et économiquement rentables à la Cellule Nationale d’Exécution du Programme (CNEP). Les structures de gestion et de suivi sont décentralisées au niveau de chaque département.
Economie
Croissance du PIB 2006 : 4,1 % (Volume)
Principaux indicateurs économiques
-
PIB : 9,575 Mds$(2014, Banque Mondiale)
-
PIB par habitant : 709 $ (2015, FMI)
-
Taux de croissance : 5,6% (2015, Banque Mondiale)
-
Taux d’inflation : 0,5% (2015 FMI)
-
Principaux clients : Gabon (14,9%), Union européenne (13,7%), Chine (9,9%), Inde (8,6%) Niger (5,9%). (2014, OMC)
-
Principaux fournisseurs : Union européenne (28,7%), Inde (13,3%), Thaïlande (12,6%), Chine (7,8%), Togo (7,3%) (2014, OMC)
-
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2014 :
- Agriculture et ressources naturelles : 23,5% ;
- Industrie : 23,2% ;
- Services : 53,4%.
- Principales ressources : Coton, Bovins, Maïs, Ovins, Canne à sucre, Pétrole.
- Risque pays (Coface): 5/6
- Notations BM: 129/155
Flux & IDE en Milliards $
- 2002: 0,01
- 2003: 0,04
- 2004: 0,06
- 2005: -0,01
- 2006: -0,01
- 2007: 0,1
- 2008: 0,05
- 2009: -0,02
- 2010: 0,05
- 2011: 0,16
- 2012: 0,28
- 2013: 0,32
PIB en Milliards $
- 2002: 2,80
- 2003: 3,55
- 2004: 4,05
- 2005: 4,35
- 2006: 4,70
- 2007: 5,51
- 2008: 6,63
- 2009: 6,58
- 2010: 6,56
- 2011: 7,28
- 2012: 7,54
- 2013: 8,30
PIB Taux de croissance %
- 2002: 4,4%
- 2003: 3,9%
- 2004: 3,1%
- 2005: 2,9%
- 2006: 3,8%
- 2007: 4,6%
- 2008: 5,0%
- 2009: 2,7%
- 2010: 2,6%
- 2011: 3,3%
- 2012: 5,4%
- 2013: 5,6%
Le Bénin a choisi de développer la transformation du coton pour ne pas laisser à d’autres cette valeur ajoutée.
L’industrie représente 14% du PIB mais repose à 80% sur des investissements publics.
13 titres d’exploitation minière ont été attribués en 1999
Les métaux qui restent inexploités sont le phosphate et le fer.
L’hydroélectricité est fournie par le barrage de Mangheto situé sur le fleuve Mono (partagé avec le Togo). L’énergie de chauffage (en bois) représente 1.2 millions de tep, cette production couvrant 90% des besoins.
Agriculture : Terres (en milliers d’ ha, 2002) : 11 262 dont : agricole 3 365 (dont arables 2 550, cultivées en permanence 265), prairies et pâturages 550, forêts et terrains boisés 0, autres 0. Production (en milliers de t, 2004) : manioc 3 100, ignames 2 000, maïs 843 (en 2005), mil/sorgho 197,8, riz paddy 65 (en 2005). Autosuffisance alimentaire mais faibles revenus monétaires. Coton (en milliers de t) : 2000 : 339,9 ; 01 : 393,1 ; 02 : 485,5 ; 03 : 420 ; 04 : 425 ; 05 : 428. Assure 80% des recettes à l’exportation ; fait vivre directement 1 Béninois sur 3. Face aux subventions versées par les pays du Nord (par exemple USA) à leurs producteurs, les producteurs de coton des pays du Sahel ont demandé, lors du sommet de l’OMC à Cancun en sept. 2003, l’élimination de toutes subventions dans la filière du coton et une indemnité pour le manque à gagner. Le palmier à huile à la base de l’économie de traite à l’époque coloniale n’est plus utilisé aujourd’hui que dans les exploitations familiales du Sud pour la transformation de ses noix en huile rouge.
Mines : Pétrole (en millions de t) : réserves 37, production 1988 : 0,45 ; 90 : 0,24 ; 95 : 0,14 ; 2000 : 0,1 ; 01 : 0,1 ; 02 : 0,12 ; 03 : 0,12 (en milliers de barils par an) : 1990 : 1 460 ; 2000 : 255,5 ; 02 : 292 ; 03 : 146. Or. Extrait par des artisans dans les mines proches de Kwatena et Tchantangou dans l’Atakora et dans alluvions de la rivière Perma. Phosphates. Marbre. Calcaire. Minerai de fer. Réserves : 500 millions de t (taux de 46 à 52%). Kaolin.
Industries : Secteur peu développé se limitant à quelques cimenteries, petites entreprises d’égrenage du coton ou produisant des biens de consommation de base.
10 Premières Entreprises
- 1: MTN
- 2: Sobebra
- 3: Cajaf Comon
- 4: Eco Bank
- 5: Bank of Africa
- 6: Moov
- 7: Groupe TUNDE
- 8: CDPAagrisath
- 9: Glo Mobile
- 10: CANAL3 Benin
5 Premiers Secteurs
- 1: Services 54,38%
- 2: Agriculture 32,20%
- 3: Industrie 13,42 %
Pour la réalisation de son programme d’Electrification Rural (ER), le Gouvernement du Bénin (MEF/MEE) prévoit la connexion au réseau MT/BT de la SBEE (Société Béninoise d’Energie Electrique) d’un nombre de 297 localités, selon une liste établie par l’ABERME.
Lors de la formulation de la demande auprès de la Facilité Energie de la Commission Européenne en octobre 2006, 59 localités ont été présélectionnées par les partenaires du projet : SBEE, GIZ, ABERME. Ce choix a été soumis à une analyse basée sur un système de sélection multicritères, au début des opérations du programme, pour optimiser les investissements et atteindre le maximum de ménages et autres consommateurs potentiels. Il résulte qu’avec un même budget, ce sont 105 localités qui sont visées par le projet (liste ferme) et dans les limites du budget disponible, 11 localités d’une liste de réserve. Ces localités sont à raccorder au réseau national de la SBEE. Les localités totaliseront au moins 16 000 abonnés à l’horizon fin 2012. C’est le volet principal de ce programme Facilité Energie.
La GIZ appuie le volet Electrification Rurale dans le cadre du Programme de décentralisation et d’appui au développement communal (PDDC), réalisé par le MDGLAAT. Le PDDC visent une amélioration des services communaux, et plus particulièrement les services d’énergies électriques des localités rurales.
Le programme ER/Facilite Energie, réalisé au niveau de la composante 4 du PDDC, consiste en la réalisation des infrastructures lignes MT/BT pour un montant de l’ordre de 15 M€, pour un budget global de 20 M€ qui inclus des mesures de renforcement des capacités en matière d’électrification rurale. Par ailleurs, un volet spécifique « énergies renouvelables » d’un montant global de 400 000 € est intégré à ce programme.
Le programme est cofinancé par l’AFD (35 %), la Facilité Energie/CE (34 %), la DGIS (Royaume des Pays-Bas, 10 %) et la SBEE (11 %). La GIZ en tant que demandeur à la Facilité Energie donne un appui technique à l’UGP, et assure la gestion financière et administrative du programme. Le contrat de subvention initiale entre l’Union Européenne et la GIZ couvre la période janvier 2009 – décembre 2012 (48 mois).
Le programme ER est mis en œuvre par une Unité de gestion de programme (UGP) installée par le maître d’ouvrage (MEE), avec la SBEE et l’ABERME (partenaire).
Risk (coface) :NOTE : B
Un environnement économique et politique incertain est susceptible d’affecter des comportements de paiement souvent médiocres.
Climats des Affaires (Banque Mondiale) :
Le résultat de ces analyses émane de l’équipe de praticiens spécialisés en développement international, confrontés à la pratique des affaires en situation réelle, et imprégnés d’expériences multiples. Ces informations s’appuient sur des sources fiables, et reposent sur la situation politique et financière internationale, et de chaque pays. Les tableaux synthétique ci-dessus permettent de quantifier objectivement les risques du pays mais ne saurait engager la responsabilité de RENAUDOINGD.