Le Sénégal a investi ces dernières années plus que tout autre pays africain dans ce secteur. Le Sénégal a été classé en tête des pays africains subsahariens par l’union internationale des télécommunications pour le taux de pénétration du téléphone et la qualité du service. Le pays se positionne comme un leader en Afrique de l’Ouest avec une modernisation croissante de ses moyens technologiques. La téléphonie mobile compte plus d’un million d’abonnés, et il n’y a plus de monopole depuis fin 2004. Deux opérateurs proposent des services de téléphonie cellulaire (abonnement ou carte). Le réseau est de bonne qualité, à l’exception toutefois de certaines zones.
Le parc des lignes téléphoniques est essentiellement porté par Orange. Le taux de pénétration de l’internet au Sénégal poursuit sa progression.
Acheter sur place une carte SIM prépayée s’avère avantageux. Les cartes permettant de recharger le crédit de communication s’achètent facilement partout.
Les tarifs du roaming sont propres à chaque opérateur. Même si le taux de couverture est très bon, il ne l’est que dans les grandes villes.
Tous les opérateurs de téléphonie mobile, Orange, Expresso ou Tigo, ont des offres 3G+. Le voyageur doit être muni d’une clé 3G ou d’un smartphone avec une carte SIM locale. Les hôtels, restaurants, aéroport disposent d’un réseau wifi, payant ou non.
Le Sénégal possède un réseau routier dense de 14.500 km. La route assure plus de 90% des mouvements de personnes et de marchandises. Le secteur routier connaît aujourd’hui une importante restructuration avec la création d’un Conseil des routes (C R) et d’une Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) d’une part, la réorganisation de la Direction des Travaux Publics, d’autre part. Plusieurs projets sont lancés depuis 2004 concernant la construction et la réhabilitation du réseau, de même que l’édification de ponts. Des échangeurs urbains et des aménagements de carrefours pour améliorer de façon notoire la mobilité urbaine. Financement Banque Mondiale.
Le chemin de fer couvre 1057 km de voies dont 905 km représentant le réseau principal et 152 km de voies secondaires.
Les Aéroports sont au nombre de 3 aéroports internationaux : Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor. Cependant 15 aéroports sont théoriquement ouverts à la circulation aérienne publique. L’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar génère l’essentiel du Trafic car il est en mesure de recevoir tous les types d’avions y compris les gros porteurs.
Avec une croissance moyenne régulière de 7% par an depuis une décennie et un trafic passagers de 1,2 millions de personnes pour 35 000 mouvements d’avions au cours de l’année, l’Aéroport de Dakar se positionne aujourd’hui comme une plate forme régionale de première importance. Il est le premier aéroport de l’ UEMOA pour le trafic passagers et se place au huitième rang en Afrique après Johannesburg et les aéroports du Maghreb.
Air Sénégal International (ASI), créée en partenariat avec le Maroc en 2001 dessert aujourd’hui 17 destinations à partir de Dakar. ASI et South African Airways se sont associées pour réaliser en partage de code, deux vols Johannesburg – Dakar – New-York par semaine. De même ASI assure deux rotations quotidiennes entre Paris et Dakar et deux fréquences hebdomadaires sur Lyon et Marseille. Le trafic de ASI a doublé en un an pour atteindre 25 000 passagers, les effectifs ont triplé en 2 ans et comptent 400 employés.
Le Port de Dakar, fer de lance du Sénégal, est essentiellement fréquenté par des porte – conteneurs, des cargos, des rouliers, des Tankers, des navires de pêche. De grandes entreprises y sont implantées pour offrir une gamme de prestations et diverses facilités portuaires. Avec une superficie de 3 millions 260 mille mètres carrés dont :
• 10 kilomètres de quai
• 40 postes à quai pour des navires calant 11 mètres au maximum
• 80.900 m2 de terre-plein banalisé pour le stockage de courte durée
• 170.600 m2 de surfaces brutes (parc à conteneurs)
• 60.597 m2 de surfaces couvertes
Le port de Dakar dispose d’un moyen de développement performant, mais poursuit, pour autant, son programme de modernisation. L’achèvement du port minéralier de Bargny inscrit le port de Dakar dans un schéma de véritable port du 3ème millénaire.