Paradis de la vie sauvage, l’Australie est une immense réserve naturelle.
Parmi les milliers d’espèces d’oiseaux, 300 ne se trouvent nulle part ailleurs : l’émeu, qui vit à l’intérieur des terres, l’oiseau-lyre, célèbre pour ses dons de mimétisme, le kookaburra, le cygne noir et une multitude de perroquets dont le cacatoès, le gala et le loriquet.
Les animaux les plus typiques sont les marsupiaux à poche ventrale : kangourous, wallabies, koalas, opossums et wombats. Il y a aussi deux sortes de mammifères pondeurs surprenants : l’ornithorynque et l’échidné. Le pays des crocodiles se trouve au nord. On peut en voir, par exemple, dans le parc national de Kakadu, à l’est de Darwin, qui abrite également des buffles sauvages, des jabirus, des brolgas ou encore des cacatoès noirs à queue rouge.
Autre originalité : le diable de Tasmanie, espèce très rare qui habite dans le sud de la Tasmanie, comme son nom l’indique. Unique au monde.
L’écosystème australien a été totalement bouleversé lors de la colonisation du continent. L’arrivée d’espèces animales étrangères a eu en effet des conséquences désastreuses sur l’équilibre écologique. Les lapins, en particulier, apportés en Australie dans les bagages des premiers colons, ont rapidement provoqué un désastre sans précédent dans ce pays isolé de tout. Seules la myxomatose et des campagnes d’élimination ont permis de limiter la prolifération de ces herbivores, dont le nombre dépassait dans les pires moments… 200 millions !
Ce sont aujourd’hui les dromadaires d’Afghanistan qui font parler d’eux. Ils se reproduisent certes moins vite que les lapins, mais leur nombre, qui double tous les huit ans, commence à entraîner des problèmes dans les zones désertiques et semi-désertiques très fragiles du centre australien.
La flore en Australie :
L’isolement de l’Australie a engendré une flore originale, sensiblement différente de celle du reste du monde.
Séparé des autres terres il y a quelque 45 millions d’années, le continent s’est en effet développé à son propre rythme. Les conditions relativement arides qui ont peu à peu prévalu sur une grande partie du territoire ont entraîné une large gamme de végétaux adaptés à la sécheresse avec, en particulier, les acacias et surtout les eucalyptus, caractéristiques aujourd’hui du paysage australien.
On dénombre plus de 600 essences d’eucalyptus, du sorbier alpin qui peut s’élever jusqu’à 90 m de haut à des arbustes rabougris dans les régions arides.
Des plantes très rares ont également réussi à survivre dans cet environnement exceptionnel. A Palm Valley, près d’Alice Springs, se trouve par exemple une oasis composée de palmiers millénaires uniques au monde, derniers survivants d’une ère où le bush du coeur du continent était toujours vert.
De même, des espèces qu’on croyait disparues poussent encore dans les rainforests du Nord-Est, restes de forêts luxuriantes millénaires.
L’Australie est un pays vaste et tellement différent d’un État à l’autre: changement de climat, changement de gouvernement, changement de façons de vivre… Toutefois, une ambiance largement décontractée prédomine; la poignée de mains est la salutation usuelle. Une tenue « casual » est portée partout, sauf dans les plus grands restaurants, les réunions mondaines et pour les rendez-vous d’affaires importants. Il est interdit de fumer dans la plupart des restaurants.
En Australie, les taxes relatives au domaine de l’hôtellerie-restauration sont bien moindres qu’en France et cela se ressent largement : on aurait presque l’impression que les restaurants sont en sureffectif, le staff est souriant. Cependant, il est dans la culture australienne d’être hospitalier et accueillant. Un touriste perdu n’est pas seul, et nombre d’habitants seront prêt à lui montrer le chemin, si ce n’est l’accompagner.
Cependant, on peut noter une grande différence entre l’accueil touristique d’Adelaide, ville où les touristes sont tout de même assez rares, et celui de Cairns, ville où les touristes affluent. A Cairns, beaucoup d’infrastructures sont établies par rapport à l’activité touristique. Et l’accueil y est beaucoup moins chaleureux. On en vient à penser que ce sont les lieux fortement touristiques qui deviennent les moins accueillants. Ce paradoxe porte à réfléchir aux relations touriste-habitant et aux causes profondes de ce problème.