Atouts stratégiques
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En 2002, le déficit consolidé du Vatican s’élevait à 13,5 millions d’euros pour 216 millions d’euros de recettes. Les dépenses sont principalement les salaires des 2 600 employés (dont environ 750 ecclésiastiques). En 2010, l’économie vaticane a réalisé un excédent budgétaire de 10 millions d’euros, malgré la baisse des dons des fidèles.
Outre les revenus touristiques tels les revenus des musées du Vatican (91,3 millions d’euros de recettes en 2011), l’organisation de voyages et pèlerinages, l’émission de timbres postaux et de monnaies recherchés par les collectionneurs et la vente de publications, les revenus viennent de placements mobiliers (32 millions d’euros de plus-value en 2002) et immobiliers (12,9 millions d’euros).
Un autre poste financier non négligeable est le denier de Saint-Pierre qui a avoisiné les 50 millions d’euros en 2002, même si une partie de cette somme seulement est affectée au budget du Vatican. Son origine remonte au VIIIe siècle, quand les Anglo-Saxons commencèrent à envoyer une contribution annuelle au pape. Cet usage s’étendit ensuite aux autres pays d’Europe et a été reconnu officiellement par le pape Pie IX le dans l’encyclique Sæpe venerabilis.
Depuis le 1er janvier 2013, la Deutsche Bank, qui gère les paiements monétiques au sein de la Cité vaticane, s’est vue dans l’obligation de désactiver l’utilisation de tous ses terminaux électroniques sur ordre de la Banque d’Italie, car le Saint-Siège n’a pas encore atteint les standards requis au niveau international contre le blanchiment d’argent. Les membres du comité Moneyval (un comité d’experts dépendant du Conseil de l’Europe qui repère notamment les blanchiments des capitaux et les sources occultes de financement du terrorisme) estiment en effet que le Vatican remplit à peine 9 des 16 recommandations clés et lui attribuent 7 mentions négatives. Le Vatican a lancé depuis 2010 une série de réformes à la suite d’importants scandales financiers ayant impliqué sa banque, l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) et qui gère en 2011 plus de 6,3 milliards d’euros répartis en 20 772 comptes, dont 37 des membres de la famille du pape, 236 de cardinaux, 1 604 d’évêques et 128 de monastères, couvents ou abbayes. L’IOR s’est trouvé au cours des années au cœur de nombreux scandales notamment sous le mandat de Mgr Paul Casimir Marcinkus, ex-directeur de la banque du Vatican. L’établissement était le principal actionnaire du Banco Ambrosiano, banque accusée dans les années 1980 de blanchiment d’argent de la drogue pour la mafia. En mai 2012, l’IOR refait parler d’elle avec le limogeage de son président Ettore Gotti Tedeschi. Les États-Unis ont ajouté en 2012 le Vatican à une liste de 68 États dont la situation est jugée préoccupante, selon le rapport annuel du Département d’État américain sur la lutte contre le trafic de drogue dans le monde.
Le pape François tend à sortir l’économie du Vatican des réseaux mafieux, et a d’ailleurs fait plusieurs déclarations à ce sujet.
Il est souvent reproché au photovoltaïque de mal s’intégrer à l’architecture. Aussi, bien que l’installation de modules photovoltaïques sur des bâtiments à faible valeur architecturale et patrimoniale soit acceptée, on observe toujours de très fortes réticences, voir des refus catégoriques, d’envisager d’équiper de systèmes photovoltaïques des bâtiments situés dans des secteur de protection du patrimoine. Ces refus sont-ils justifiés ? Le photovoltaïque va-t-il dans tous les cas dénaturer un site et diminuer sa valeur patrimoniale ?
Quelques réalisations exemplaires prouvent que photovoltaïque et patrimoine ne sont pas contradictoires. Le meilleur exemple se situe à Rome, en plein cœur du Vatican.
Achevée en 1626, la basilique Saint-Pierre est le plus important édifice religieux du catholicisme, tant en termes de dimensions que de renommée. Conçues par des architectes prestigieux tels que Michel-Ange, elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO dans la liste des édifices du centre historique de Rome.
Au sud de la basilique Saint-Pierre se trouve l’auditorium du Vatican conçu par Pier Luigi Nervi en 1969. C’est dans cette salle d’environ 6 300 places que le pape réalise chaque semaine ses audiences publics. Afin d’éviter les surchauffes à l’intérieur du bâtiment, la toiture en béton de ce bâtiment a été équipée d’une structure métallique d’environ 1 mètre de haut sur laquelle reposaient des dallettes en béton dont la fonction était de stopper le rayonnement solaire. C’est un des principes de rafraichissement sans climatisation.
Un industriel allemand, la société Solar World AG, a proposé de remplacer les dallettes en béton, qui ont vieilli prématurément, par des modules photovoltaïques. Environ 2 700 modules photovoltaïques ont été installés en novembre 2008 sur la structure métallique existante, ce qui a nécessité l’utilisation de plusieurs tailles de modules afin de ne pas modifier cette structure métallique.
Ce système photovoltaïque, d’une puissance d’environ 220 kW, est un exemple d’intégration du photovoltaïque en site protégé bien qu’il y ait une totale co-visibilité du système photovoltaïque avec la basilique Saint-Pierre.
Route : voirie urbaine uniquement.
Port : Le Vatican ne possède plus de port. Toutefois, le Vatican a possédé un port et un arsenal pontifical ayant servi à la marine pontificale. Celui-ci se trouvait dans le port fluvial de Ripa Grande de Rome en Italie. Il se trouvait juste en aval du Pont antique Sublicius, en italien : Ponte Sublicio.
Aéroport : néant. Les déplacements du Pape et de sa suite sont assurés par la compagnie nationale italienne Alitalia pour les voyages « aller » et par une compagnie du pays de destination pour les voyages « retour ».
Héliport : il se situe à l’angle ouest derrière la tour Saint-Jean. Son aménagement remonte à 1976.
Voie ferrée : La ligne pénètre dans la Cité du Vatican par une arche de 16,7 m de large percée dans les murailles. Elle est normalement fermée par un portail métallique de 35,5 tonnes.
Cette voie ferrée a été construite en application des accords du Latran de 1929. La gare vaticane a été très peu utilisée, surtout pour la réception de wagons de marchandises et de rares trains de pèlerins. Le premier pape à l’utiliser fut Jean XXIII pour effectuer son pèlerinage à Assise le 4 octobre 1962. Le pape Jean-Paul II, qui a parcouru des milliers de kilomètres en avion, l’a empruntée deux fois seulement : la première le 8 novembre 1979 pour se rendre à la gare de triage de Rome-Salario à l’occasion de la XXIe journée du cheminot, et la seconde le 24 janvier 2002 pour se rendre à la basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs (Santa Maria degli Angeli) à Assise lors de la Journée de prière pour la paix dans le monde, en compagnie de représentants des diverses religions. Le Vatican ne possède aucun matériel roulant en propre.
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