L’intérêt de ces territoires réside dans leur immense zone maritime et en particulier la ZEE (zone économique exclusive). Une extension importante du plateau continental juridique semble possible au-delà de la ZEE, conformément à l’article 76 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Cette zone pourrait renfermer des ressources minérales comme des hydrates de méthane.
Dans le cadre d’un partenariat entre l’Université de La Réunion (Laboratoire de physique du bâtiment et des systèmes, LPBS) et les services techniques des TAAF, un programme ambitieux de maîtrise de l’énergie en vue d’intégrer les énergies renouvelables a débuté début 2006. « La crise énergétique mondiale actuelle liée principalement à la spéculation et à la future raréfaction du pétrole d’ici vingt à trente ans, nous mène à intensifier les actions en réduction des dépenses énergétiques dans les bases des Terres australes et antarctiques françaises et à y développer l’intégration des énergies renouvelables, tout en en prenant en compte les contraintes fortes en matière de maintenance et de logistique (quatre ravitaillements maritimes par an seulement par le Marion Dufresne 2) ».
Les télécommunications sont difficiles en Antarctique. Les bases scientifiques disposent le plus souvent d’une couverture radio, téléphonique et internet limitée mais suffisante à leurs besoins. En revanche, sur le reste du continent, les télécommunications sont quasi-inexistantes – notamment au sud du 70ème parallèle. Il est indispensable de se renseigner avant le départ sur la couverture radio des zones dont la visite est prévue ainsi que sur les équipements nécessaires.