Saint-Marin ne possède aucune ressource naturelle : son territoire est donc principalement tourné vers l’agriculture et la sylviculture, deux domaines cependant en déclin en raison de l’accroissement de la population. On cultive notamment les céréales, la vigne, les olives et les fruits. L’élevage se concentre pour l’essentiel sur les bœufs et les cochons.
Jusqu’aux années 1960, les Saint-Marinais vivaient principalement de l’agriculture, de l’élevage et de l’exploitation de quelques carrières de pierre. Depuis, les activités du petit pays se sont diversifiées avec l’essor de l’artisanat, du commerce et même de l’industrie, tous ces domaines ayant été favorisés par l’explosion du tourisme. Parmi les produits locaux, on compte des objets en céramique, des meubles, des confiseries, des liqueurs, de la peinture et du vernis, ou encore des produits textiles en soie.
Saint-Marin exporte surtout du vin et de la laine, des produits artisanaux et des timbres. La vente de timbres saint-marinais aux passionnés de philatélie à travers le monde assure en effet 10 % du PIB national. L’autre grande source de profits, le tourisme, représente directement ou indirectement plus de 60 % des revenus de l’État : aucun impôt ou presque n’est exigé des habitants. Les importations, quant à elles, consistent principalement en produits manufacturés et en biens de grande consommation. Mais Saint-Marin doit également se procurer de l’or en quantité importante pour ses nombreux orfèvres et bijoutiers.
Le revenu annuel net moyen s’élève à 12 125 euros (2005). 52 % de la population active travaille dans le secteur des services, 41 % dans le secteur secondaire et 7 % dans l’agriculture. L’inflation reste modérée, à 2,6 %.