PIB (2014) : 1,4 milliard d’euros €
PIB par habitant (2012) : 61 290 euros
Taux de croissance (2014) : -1%
Taux de chômage (au sens du BIT) (mars 2014) : 8,4%
Taux d’inflation (2013) : 2,5 %
Principaux clients : Italie
Principaux fournisseurs : Italie
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- Industrie : 33,3%
- Banques et assurance : 17,6%
- Service : 13,6%
Le territoire de Saint-Marin est occupé à 65% par des terrains cultivés, des domaines boisés et forestiers. Si la production industrielle est très limitée (ciment, caoutchouc synthétique et textile), la production artisanale est plus diversifiée (cuir, céramique, travail de la pierre, des métaux et du bois). Le secteur bancaire, dans lequel la règle du strict secret a longtemps prévalu, génère un cinquième des ressources fiscales de la République. Ayant longtemps figuré sur la liste des paradis fiscaux, Saint-Marin a récemment consenti des efforts pour renforcer sa coopération avec les autorités fiscales étrangères et améliorer la transparence de son système bancaire.
La population active (dont 5000 fonctionnaires) représente plus de 52% de la population totale. La moitié travaille dans le domaine des services, en raison de l’importance des activités liées au tourisme.
L’économie du pays est essentiellement liée à celle de l’Italie, qui absorbe 86,9% de ses exportations. Les importations de Saint-Marin proviennent à 81,2% d’Italie. Le niveau de vie de Saint-Marin est comparable à celui des régions les plus prospères d’Italie. La République tire ses ressources principalement de la philatélie (10% du PNB) et du tourisme (2 millions de visiteurs par an, dont une majorité d’Italiens). Le centre historique médiéval de Saint-Marin et le Mont Titano ont été inscrits en 2008 au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO.
La crise économique et financière a eu un fort impact sur l’économie de Saint-Marin qui a vu son PIB reculer, en volume, de 30% depuis 2008, alors que le pays enregistrait jusqu’alors un excédent budgétaire de 2-3% du PIB. La dette publique est, quant à elle, passée de 13,5% du PIB en 2008 à 30,7% en 2013.
Afin d’assainir ses finances publiques, le gouvernement s’est engagé, dès 2010, dans un programme d’austérité (coupes budgétaires dans le secteur public, réduction des salaires des fonctionnaires et hausse ponctuelle de l’impôt sur le revenu). Le budget pour 2014 comprenait des mesures d’économies permettant de faire passer le déficit public de -2,3% en 2013 à -1,3% en 2014 : réforme de la taxation directe et indirecte, nouvelles réductions des salaires de la fonction publique et mesures d’incitations à la retraite anticipée.