L’île de Saint-Barthélemy est réputée pour son tourisme de luxe et ses plages : 22 plages de sable blanc ! Le village pittoresque de Lorient et le village de pêcheurs de Corossol valent le détour. À Gustavia, allez faire un tour au Musée de l’île situé dans d’anciens entrepôts suédois. Mais sachez-le, en une demi-journée, le tour de l’île est bouclé ! Alors au programme du séjour, repos, bronzage et farniente !
L’archipel de Saint-Barthélemy, souvent surnommé Saint-Barth., comprend l’île de Saint-Barthélemy (21km²) ainsi que plusieurs îlots : îles Chevreau, Coco, Fourchue, Frégate, de la Tortue, Le Boulanger, Les Grenadins, Pain-de-Sucre, Pelée Petit-Jean et Toc Vers. L’île principale de Saint-Bartélemy est une île vallonnée et aride, sans aucun cours d’eau. Son point culminant est le mont Vitet (286 mètres).
Assemblée délibérante : Conseil territorial de Saint-Barthélemy.
Président : Bruno Magras, 2012-2017; Préfet délégué : Philippe Chopin
Le statut de Collectivité d’outre-mer (COM) de Saint-Barthélemy est contenu dans les lois du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’outre-mer.
Saint-Barthélemy est représenté au Sénat par un sénateur, Michel Magras depuis 2008.
À l’Assemblée nationale, l’île a précédemment fait partie, avec sa voisine Saint-Martin, de la quatrième circonscription de la Guadeloupe. Depuis les élections législatives en 2012, les deux territoires constituent une circonscription distincte créée par l’ordonnance du 29 juillet 2009. Le député de la circonscription est Daniel Gibbs.
Le représentant de l’État est le préfet de la Guadeloupe. Il est assisté sur place par le préfet délégué de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin (alias des Îles du Nord).
Saint-Barthélemy (contrairement à Saint-Martin) ne fait pas partie de l’Union européenne, elle y est seulement associée comme les autres pays et territoires d’outre-mer (PTOM), et ce depuis le 1er janvier 2012 Auparavant, elle était comme Saint-Martin région ultrapériphérique (RUP), soit en tant que partie de la Guadeloupe (jusqu’en 2007), soit en son nom propre (2007–2011).
Conseil territorial
Articles détaillés : Conseil territorial de Saint-Barthélemy et Conseil économique social et culturel de Saint-Barthélemy.
La collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélemy est administrée par un Conseil territorial de 19 membres, un Conseil exécutif de 7 membres et un président.
La loi du 21 février 2007 prévoit la création d’un Conseil économique, social, et culturel (CESC), dont le nombre des membres a été fixé à 11 par le décret du 25 mai 2007.
Ces conseils font partie d’une seule et même collectivité territoriale. Elle exerce l’ensemble des compétences précédemment dévolues à une commune, à un département, à une région, et, dans les domaines énoncés à l’article LO 6214-3 de la loi du 21 février 2007, à celle de l’État.
Le siège de la nouvelle collectivité est « l’Hôtel de la Collectivité », établi en lieu et place de la mairie. Il est situé à « La Pointe » (Gustavia).
Le climat est tropical maritime : la saison sèche (carême) se tient de décembre à avril, et la saison des pluies (hivernage) de mai à novembre. Celle-ci peut s’accompagner de vents violents donnant naissance à des cyclones. Le mercure oscille autour des 27 °C.
La langue officielle est le français.
Les langues maternelles de la population de souche sont le patois saint-barth dans la partie sous le vent de l’île, le créole saint-barth dans la partie au vent et l’anglais de Gustavia. Le patois est un parent proche du français québécois et des autres variétés du français populaire des Amériques tandis que le créole parlé (de moins en moins) est une variété archaïque du créole, très similaire au parler des îles des Saintes, ces deux langues de l’île étant parlées par la population d’ascendance européenne. Le créole guadeloupéen est également très employé par la population.
Le territoire français de Saint-Barthélemy fait partie du diocèse de Basse-Terre rattaché à l’Église catholique de France. Le diocèse regroupe les territoires de Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
Sa population totale est de 402 119 personnes. 59 prêtres sont actuellement en activité dans le diocèse.
Le siège épiscopal est à Basse-Terre, ville de Guadeloupe, dans la cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe
Anglicans, Evangélistes ou Catholiques, la population de saint Barthélemy est très attachée à sa religion. La religion Catholique transmise de père en fils est la plus répandue sur l’île, avec ses deux églises :
L’Eglise Notre-Dame de L’Assomption de Gustavia
L’Eglise Notre-Dame de l’Assomption de Lorient
Ainsi que deux écoles :
École Sainte Marie de Colombier
École Saint Joseph de Lorient.
Citons aussi la petite chapelle de Colombier œuvre communautaire du R. Père DE BRUYN épaulé par les fidèles des quartiers éloignés.
L’île dispose aussi d’une église Anglicane et d’un Temple Evangélique.
Ainsi chaque communauté se réunit individuellement selon l’expression de sa foi. Il arrive cependant que certaines cérémonies ou évènements de famille deviennent l’occasion de véritable rassemblement œcuménique
Fêtes légales de la France, dont la Fête nationale du 14 juillet (prise de la Bastille – Révolution française 1789), plus la Saint-Barthélémy qui a lieu le 24 aout en l’honneur du saint patron de l’île.
L’île a été découverte par Christophe Colomb, qui l’a baptisée ainsi en l’honneur de son frère Bartolomé, lors de son deuxième voyage en 1493. Il la revendiqua alors pour l’Espagne. À l’origine, le nom caribéen de l’île était Ouanalao.
En 1648 eut lieu la première occupation par les Français, sur décision du commandeur Lonvilliers de Poincy. De 1651 à 1656, l’île est gouvernée par les chevaliers de Malte. Elle fut ensuite abandonnée jusqu’en 1659, date à laquelle elle redevient colonie française. Dotée d’un sol pauvre et d’un climat très sec, elle n’offre aucun potentiel économique, mais demeure cependant un enjeu stratégique dans le nord des Petites Antilles notamment de par son port naturellement protégé du Carénage. Les habitants y développent surtout la pêche, l’élevage de chèvres, la récolte de sel, la culture du coton et de l’indigo.
En 1784, l’île est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d’entrepôt à Göteborg. Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l’île (Le Carénage) est renommé Gustavia vers 1787. Une ordonnance de « Police générale » suédoise légifère l’esclavage à Saint-Barthélemy à partir de 1787 en lieu et place du Code Noir français ; l’esclavage y fut définitivement aboli le .
L’île est rétrocédée à la France officiellement le et rattachée alors à la Guadeloupe dont elle devient une commune en 1946.
En 1957, David Rockefeller y achète une propriété. Le milliardaire est imité, et depuis les années 1960 l’île s’est transformée en une destination touristique de luxe, renforcée par l’interdiction de construire des immeubles de grande hauteur et l’absence d’un tourisme de masse.
De 1962 à 2007, les communes de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ont constitué le 3e arrondissement de la Guadeloupe (« les îles du Nord »), étant administrées par un sous-préfet ayant sa résidence principale à Saint-Martin. Le , les électeurs de Saint-Barthélemy ont approuvé par consultation populaire, avec une participation de 78,71 % et 95,51 % des suffrages exprimés, un projet institutionnel faisant de leur île une collectivité territoriale à assemblée unique détachée du DOM-ROM de la Guadeloupe. Les premières élections territoriales de Saint-Barthélemy sont convoquées en juillet 2007 et l’île devient, le 15 juillet 2007, officiellement collectivité d’outre-mer : la commune de Saint-Barthélemy est dissoute, de même que l’arrondissement départemental et le canton.