Tout ce qu’il faut savoir
Exigence d’entrée / de sortie
Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d’entrée et de sortie auprès des autorités tchèques et, à notre connaissance, ils étaient valides le 19 juin 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.
La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays.
Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.
Les étrangers qui se rendent en République tchèque doivent être en possession d’un passeport étrangers dont la validité va au-delà de trois mois après la date prévue de leur départ de ce pays.
Pour entrer en République tchèque, il faut détenir une assurance-voyage couvrant les frais médicaux. La couverture doit être d’au moins 30 000 euros. Les voyageurs doivent également présenter des documents prouvant qu’ils ont fait des réservations pour se loger et qu’ils disposent de suffisamment d’argent pour payer leurs dépenses pendant leur séjour en République tchèque.
Les voyageurs qui séjournent chez des amis ou des particuliers pour une période de plus de 30 jours doivent s’inscrire au bureau local de la police pour les ressortissants étrangers (Foreigners Police Branch) dans les trois jours ouvrables suivant leur arrivée.
Visa de touriste : non exigé (pour les séjours de moins de 90 jours)
Visa d’affaires : exigé
Visa d’étudiant : exigé (pour les séjours de plus de 90 jours)
Visa de travail : exigé
Espace Schengen
Les États membres de l’Union européenne (UE) (à l’exception du Royaume-Uni et de l’Irlande), ainsi que la Norvège et l’Islande, constituent l’espace Schengen, dont l’objectif est l’adoption de règles communes à l’égard des visas, des droits d’asile et des contrôles aux frontières externes.
Dans l’espace Schengen, les voyageurs n’ont pas besoin de visa pour les séjours courts (jusqu’à 90 jours), mais certains pays exigent qu’ils s’enregistrent auprès des autorités locales dans les trois jours ouvrables suivant leur arrivée. De plus, au moment d’entrer dans l’espace Schengen, il est important de faire tamponner votre passeport. L’absence de tampon apposé au point d’entrée dans l’espace Schengen pourrait causer des problèmes si les voyageurs ont par la suite affaire à la police locale ou à d’autres autorités. Avant de partir, il importe de vérifier auprès de l’ambassade ou du haut‑commissariat de chacun des pays que vous visiterez les dernières conditions d’entrée en vigueur.
Pays ayant mis en œuvre l’Accord de Schengen : contrôles frontaliers abolis et frontière externe unique
Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède, ainsi que la Norvège et l’Islande
Pays ne faisant pas encore entièrement parties de l’Accord de Schengen : exigences en matière de visa harmonisées avec la politique commune de l’UE sur les visas, mais des contrôles frontaliers sont encore effectués étant donné que ces pays sont situés à l’extérieur des frontières de l’UE : Bulgarie, Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie
Pays ne faisant pas parties de l’espace Schengen, mais qui peuvent avoir des arrangements spéciaux avec les pays voisins : Andorre, Liechtenstein, Irlande, Monaco, Royaume-Uni, Saint-Marin et Saint-Siège
Un certificat de citoyenneté étrangère n’est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l’embarquement à des passagers ayant la double citoyenneté, non munis d’un passeport nécessitant un visa pour entrer même s’ils présentent un certificat de citoyenneté valide à titre de preuve. Le passeport est le seul document de voyage et d’identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer et de sortir de tout pays, sauf restriction expresse et arbitraire.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d’entrée pour ce pays et les autres qu’ils ont l’intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s’appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.
L’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la du territoire où résidera l’enfant.
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au pays, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question.
Sécurité
Les petits larcins, tels que le vol à la tire et le vol de sacs à l’arraché constituent un grave problème. Bien que le taux de criminalité accompagnée de violence soit faible, il augmente. Les voyageurs doivent être vigilants, notamment après la tombée de la nuit, sur les lieux et aux alentours des principales attractions touristiques, des grands hôtels et de la gare ferroviaire principale. Vos effets personnels, votre passeport et tout autre document de voyage doivent être mis en lieu sûr. Évitez de faire étalage de richesse. La prudence est aussi de mise dans les transports publics, où des bandes bousculent et attaquent les voyageurs pour voler des sacs et autres objets. Elles sévissent particulièrement dans la ligne de tramway 22, qui dessert le château de Prague, et dans les stations de métro, notamment celles de Muzeum, de Mustek, de Staromestska et de Malostranska. Il est conseillé aux étrangers de faire preuve de prudence et d’être constamment sur leurs gardes.
Il ne faut pas accepter de nourriture ou de boissons offertes par des inconnus. Des voyageurs ont été dévalisés après avoir été drogués. Les voyageurs doivent se méfier des pseudo-agents de police en civil qui demanderaient à voir leurs devises et leur passeport. Si cela vous arrive, refusez poliment de coopérer et proposez de vous rendre au commissariat de police le plus proche. Ayez sur vous une pièce d’identité en tout temps. On recommande fortement aux touristes d’être munis d’une photocopie de leur passeport.
Catastrophes naturelle et climat
De fortes averses sont fréquentes en été, entraînant quelquefois des inondations.
Tout ce qu’il vaut mieux éviter
Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place. Toutefois, de nombreux pays ont signé la Convention européenne sur le transfert des personnes condamnées, qui permet aux étrangers emprisonnés en République tchèque de demander leur transfert au pays pour y terminer leur peine. Le transfert nécessite l’accord des autorités respectives. ce processus peut s’étendre sur une period de deux ans
Les étrangers arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du ambassade, haut-commissariat, etc. Responsable des services consulaires pour le pays concerné et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du pays peuvent fournir une liste d’avocats de la région.
La décision de voyager revient à chaque étrangers. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux étrangers ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées