Ressources et secteurs clés 

La Nouvelle-Calédonie possède plus de 20% des réserves mondiales de nickel, et assure près de 12% de la production mondiale, ce qui assure naturellement à ce minerai une importance particulière sur le territoire, dépassant largement le seul domaine industriel. Ainsi, le nickel influence directement l’aménagement de l’île, la démographie et plus généralement les relations entre les hommes, ce qui lui confère, au delà des questions économiques, une dimension hautement politique.

Sur un plan purement économique, l’extraction et la fusion du nickel, débutées à la fin du 19ème siècle (première mine en 1874 et première usine à Chaleix en 1877) et à l’origine du « boom » au début des années 1970, ont constitué, et constitueront encore pendant des décennies, un secteur essentiel au développement industriel du territoire.

L’usine métallurgique de la SLN à Nouméa
Cette importance, même si elle n’est pas toujours mesurée en terme de contribution au Produit Intérieur brut (la valeur ajoutée dégagée par le secteur mine-métallurgie ne représentait, en 1999, que 7,6% du PIB) se révèle à différents niveaux.

Les produits miniers et métallurgiques représentent 90 à 95% du montant des exportations calédoniennes (lesquelles ont atteint 82,8 milliards de F.CFP en 2003 et 98,6 milliards de F.CFP en 2004), ce qui, à défaut d’assurer l’équilibre de la balance commerciale, permet tout de même d’en limiter considérablement le déficit. Le taux de couverture a ainsi dépassé les 60% en 2004, et est de loin le meilleur de l’outre-mer français.
Les résultats fluctuants des exportations illustrent les fluctuations du marché mondial, dont l’exploitation calédonienne est fortement dépendante.

5 Premiers secteurs